Voici un film que je voulais découvrir depuis des lustres.Les vaisseaux spatiaux Argos et Galliot s’approchent d’une planète inconnue dont provient un mystérieux signal. Soudain, l’Argos est pris dans une force d’attraction magnétique faisant perdre connaissance à tous les membres de l’équipage, à l’exception du commandant Mark qui parvient à effectuer les manœuvres nécessaires à l’atterrissage. Après que le vaisseau a touché le sol, Mark a cependant la surprise de voir ses compagnons saisis par une rage homicide, dont ils n’ont plus aucun souvenir une fois qu’ils sont revenus à leurs esprits. L’atmosphère extérieure s’avérant respirable, les astronautes se mettent en route pour rejoindre le Galliot qui s’est posé non loin, mais en arrivant, ils constatent que tous les membres de l’équipage se sont entretués. Les deux vaisseaux étant hors d’usage, les survivants se retrouvent donc coincés sur cette étrange planète, désormais convaincus qu’il s’y tapit une force invisible vouée à les mener à leur perte.
A vrai dire, c’était presque l’une de mes baleines blanches de cinéphile.
Bref, hier soir, je l’ai enfin vu.
J’ai trouvé ça … sympathique et intéressant
Mario Bava y élève le système D au rang d’art cinématographique.
En artisan habile et malin, il parvient à faire beaucoup avec peu et ça donne un vrai côté poétique à l’ensemble.
Filtres colorés, fumée, surimpressions, maquettes, … tout est ici utilisé avec astuce et ça fonctionne relativement bien à l’écran (le film n’est pas fou non plus hein).
Il y a un détail que j’ai trouvé réjouissant : le sol du vaisseau spatial laisse voir les lames de parquet du studio. Magique !
Et puis on termine le visionnage avec cette interrogation prégnante : Dan O’Bannon avait-il vu Terrore nello spazio avant d’écrire le scénario d’Alien ? C’est plausible tant les points de convergence s’avèrent troublants …
