Je ne suis pas très télévision et encore moins très série. A part le Journal du Hard et le Zapping. C’est trop de temps à consacrer, un sérieux investissement de minutes pour suivre et apprécier une série à sa juste valeur. Hors, la ponctualité de ma personne et celle de mon magnétoscope fonctionnement une fois sur deux (sur trois, quatre, cinq...). J’y pense et puis j’oublie. C’est la vie. Pas très motivé pour ça, quoi.
Oui, mais il y a le DVD.
Et oui.
Voilà donc que je me suis loué le premier disque (sur 5) de la première saison de Six Feet Under, une série que tout le monde connaît ici sauf moi (non ?). J’avais déjà tiqué sur la jolie affiche clownesque et sur le pitch pour le moins original (ça se déroule dans une entreprise funéraire familiale, l’affiche représente en fait un mort qu’on maquille et embaume). Je me regarde le pilote de la série et le premier épisode, on verra après pour la suite...
Voilà pour la trame de la série. Chaque épisode s’ouvre sur la mort d’un individu (une star du porno, un golden boy, un bébé…) qui va servir de fil rouge aux errances existentielles des personnages principaux du dessus. Un contexte hors norme qui brise clairement le tabou de la mort en l’exposant au milieu de vies compliquées. Des acteurs excellents (dont Lauren Ambrose que certains par ici ont pu découvrir dans un film de l'espace : l’excellentissime Psycho Beach Party), humour noir décapant (qui peut choquer), anticonformisme génial à tous les étages et derrière tout ça la plume d’Alan Ball, scénariste d’American Beauty. J’en sors complètement conquis et fan. C'est original, très drôle, intelligent...http://www.sixfeetunder-france.com a écrit :Après la mort accidentelle du père, Nathaniel Fisher, ce sont ses deux fils qui héritent de l'entreprise basée à Los Angeles. La disparition de Nathaniel va faire basculer l'existence de tout le reste de la famille. Nathaniel, le fils ainé, ayant fui le foyer familial très tôt, revient pour les obsèques de son père et ne repartira plus. Après avoir tant fui le climat austère et lugubre de sa maison, il reprend l'affaire avec son frère David, qui lui, s'est voué corps et âme à l'entreprise. La famille Fisher est donc à nouveau réunie au complet dans la même maison : Ruth, la veuve éplorée tiraillée entre la culpabilité et l'envie de continuer sa vie de femme (elle entretenait une liaison avec un coiffeur avant que son mari ne passe l'arme à gauche), Claire la cadette, âgée de 17 ans en pleine crise d'adolescence et existentielle, qui va au lycée dans son corbillard repeint en vert et raillée par l'ensemble de ses camarades. Quant à David, il est le fils "modèle" celui qui prend toutes les responsabilités et tente tant bien que mal de gérer Fisher & Sons, menacée par une chaine funéraire qui veut faire couler l'entreprise. Cependant, sous sa carapace d'homme fort, il tente de refouler son homosexualité en la vivant sporadiquement de façon clandestine. A ces personnages s’ajoute Brenda, la petite amie de Nathaniel rencontrée dans le vol qui le menait à Los Angeles le jour de la mort de son père. Brenda est une fille plutôt fantasque et légère mais sous cette apparence bien des mystères demeurent...Quant à feu Nathaniel Fisher (Richard Jenkins), il vient régulièrement hanter les siens et demeure un personnage récurrent de la série, ponctuant les scènes de ses commentaires toujours sarcastiques.
J’en suis au 4ème DVD, j’apprends qu’il y a déjà 4 saisons Ah les lourds, les séries à rallonge...
Je vais sortir la CB. L’achat de la première saison s’impose.
Alors, et vous, vous aimez ?