qu'allez vous regarder aujourd'hui ????

Tout ce qui concerne les DVD de la Zone 2 et Blu-ray de la Région B - Francophone.

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peter wonkley
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Message par peter wonkley »

je dirai pas a chier mais ca vaut pas les 3 shaft des 70's
















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blame
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Message par blame »

je dirai pas a chier mais ca vaut pas les 3 shaft des 70's
et bien c'est ça le problème...
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peter wonkley
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Message par peter wonkley »

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Rob-Zombie
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Message par Rob-Zombie »

Regardé ce soir :arrow:

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“LA REINE DES DAMNÉS” de Michael Rymer ( “BattleStar Galactica” ), un film fantastique de 2001 mais uniquement sorti en 2002, le temps de régler quelques menus problèmes suite au décès de la jeune chanteuse Aaliyah ( “ROMÉO DOIT MOURIR” ), qui interprétait la Reine en titre.

Seconde adaptation des “Chroniques des Vampires” d’Anne Rice, l’autre reine des damnés, la Warner a cette fois laissé les scénaristes Scott Abbott et Michael Petroni condenser en un seul volume les deux romans “Lestat, le Vampire” et cette même “Reine des Damnés” - dont ils ont tout de même gardé la ligne directrice - qui suivent cet “Entretien avec un Vampire”, déjà adapté sur grand écran dans un film éponyme de 1994 par Neil Jordan ( “THE CRYING GAME” ) avec le célèbre nain scientologue Tom Cruise ( “MAGNOLIA” pour ne citer que son meilleur rôle - sur mesure ) dans le rôle de ce géant de 1m80 de vampire blond de Lestat de Lioncourt.
Et de lien avec ce précédent film, ce sera la seule chose dont il faudra se souvenir : les romans réunis en “Chroniques” à l’origine de cette série cinématographique, bien moins coordonnée que la saga romanesque signée Anne Rice.

L’HISTOIRE :

Vampire ne pouvant se résoudre à finir ce qu’il lui reste de non-vie seul, Lestat a plongé dans une sorte de catatonie ( en attendant une éventuelle mort ) il y a plus d’un siècle. Mais dans ce monde actuel où le nu-metal est devenu le roi des charts musicaux, les répétitions d’un jeune groupe - se permettant d’user de son ancienne demeure comme local - vont sortir celui qui aspirait à être reconnu par le monde entier de sa longue léthargie...
Peut-être celui que les hommes considéraient autrefois comme un monstre aurait-il dû plutôt rester dans son cercueil que révéler au grand jour l’existence de ses pairs en devenant aujourd’hui un nouveau dieu musical ? Akasha, la mère de tous les vampires qui régna en tyran sur le monde des siècles auparavant, n’allant pas rester insensible une seconde fois aux sons de son préféré... L’enfer était appelé à être sur Terre comme l’annonçait la tagline originale ( sur les teasers US ) !!!

L’ADAPTATION :

A lire ce pitch, tous puristes de la série de romans pourra se dire que cela suit plus ou moins scrupuleusement ( le nu-metal venant définir, suite à des fins commerciales, le style musical de celui qui n’est qu’une rock-star dans ce troisième roman ) l’oeuvre écrite par la dame en 1988.
Et lorsqu’on y regarde de plus près en visionnant ce film là, c’est là que ces mêmes puristes fascisant et d’autres spectateurs ayant éventuellement lu un ou deux romans vont s’écrier au scandale, qui pourtant je crois n’a pas lieu d’être...

Il faut se rendre compte de l’évidence qu’une adaptation 100% purement fidèle de ce pavé de 575 pages ne pouvaient être techniquement et cinématographiquement possible. Y rajouter les 606 pages du second volume n’était alors pas des plus fins pourront rajouter certains râleurs. Peut-être...
Mais, là où je reconnais que la trahison fut une bonne idée des scénaristes se sera justement dans cet apport de passages de ce “Lestat, le Vampire” en venant ajouter à la trame d’une menace millénaire en la résurrection d’Akasha des éclaircissements sur les origines du vampire Lestat et sur une partie de sa psychologie.
Là, où le précédent film ( de Neil Jordan ) le mettant en scène en laissait l’image d’un saigneur imbu de lui-même, méprisant les mortels et ne voulant que garder pour lui son jouet éternel d’infant de Louis ( interprété par un Brad Pitt que beaucoup de lecteurs auraient plutôt vu dans la peau translucide de Lestat ), ce film, comme le second roman, corrige l’image de monstre maléfique d’un vampire qui, en fait, a toujours eu peur de rester seul, victime d’une damnation éternel que lui aura légué non pas un vampire dément comme dans le roman mais Marius, le gardien de ceux qu’il faut garder comme les appellent la romancière dans ses livres. Une nouvelle trahison s’écriront encore des puristes assoiffés de revanche contre Michael Rymer !
Oui, le passage de la forme écrite à des images animés prend quelques libertés avec l’oeuvre mais qui au-delà de ces facilités de retranscriptions de scénaristes irrespectueux s’avèrent plus être des besoins dictés par la gestion d’un futur film de 98 minutes. Et je comprend très bien le travail accompli par ces scénaristes en zappant purement et simplement cet homme que son admiration pour les vampires à transformer lui aussi en non-mort ( via un procédé que vous trouverez dans le second tome ) et qui dans un dernier élan de folie a fait du seigneur de Lioncourt un vampire, déjà condamné à la solitude, avant de suicider dans un brasier incandescent. Qu’est-ce que cette scène aurait apporté de plus au film, si ce n’est de l’alourdir de quelques minutes de trop et de journées de travail supplémentaires pour les équipes techniques et comédiens. Autant s’en passer !
Mais alors pourquoi faire de Lestat la création de Marius plutôt que d’un autre vampire ? Pour trancher encore une fois dans les quelques 600 pages restantes de ce second tome et nous éviter des minutes de scènes, qui auraient sans doute été coupées au montage, où Lestat aura recherché par le passé ce vampire là qui se seraient traduites soit par des flash-backs ( ce qu’on ne voit presque pas, en dehors du rêve de Jesse et sa lecture du journal de Lestat, dans cette version cinématographique ) soit en nouvelle introduction du film en risquant de rallonger la rapidité de la mise en place de l’histoire et de l’intrigue. Non, personnellement ( et je dis bien personnellement ), je crois que Scott Abbott et Michael Petroni ont eu raison de prendre ce raccourci scénaristique, leur permettant par la même occasion de trouver une raison plus simple de confronter une première fois notre rock-star en devenir à sa reine-mère, que ce peintre de Marius conservait secrètement dans les fondations de son île méditerranéenne...
La règle fondamentale de ne pas se mêler aux mortels ( à laquelle Lestat fait référence, en voix-off, lors de la conférence de presse londonienne du début du film ) rappelée par ce même Marius en 1700 et quelques, et une émouvante scène de mise à mort qui ne sera pas sans marquer définitivement notre vampire vedette, il ne lui reste plus qu’à transgresser un interdit ignoré pour se retrouver plongé dans cette solitude éternelle qu’il refusera toujours et revenir à son besoin contemporain de reconnaissance immortelle auprès d’un public conquis par sa musique violente et sauvage ( selon Akasha lors de leur réveil royal sur cette île de morts ).
Car oui, en plus d’être un vampire ( qui se nourrit de criminels, tout comme dans sa version originale du roman : cf. le dealer qui lui sert de premier repas moderne lors de son réveil ouvrant le film ), Lestat est bel et bien une rock-star pour ne pas dire LA star qui fait parler d’elle dans tous les milieux, la presse, les cercles vampiriques ou même les réunions de la Talamansca. Celui qui d’un simple chanteur sur papier devient un musicien accompli, virtuose du violon sur grand écran : cadeau empoisonné de cette gitane de la plage qui ne sera pa sans renvoyer à l’obsession musicale de son premier infant de papier, Nicolas, que cet instrument du diable ne quittera jamais ( comme quoi certaines choses ont été “respectées” )...

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LESTAT :

Et qui fallait-il pour donner corps et non-vie à ce musicien immortel que les sons d’un nouveau-monde réveillent dans le premier chapitre de ce DVD ? Quel acteur saurait remplacer ce Tom Cruise dont la taille réduite obligeait Neil Jordan à tricher à l’aide de gros plans et autres courtes focales dans la première adaptation ? Qui saurait avoir le charisme immortel de ce seigneur Français du XVIIIème siècle jouissant encore de sa célébrité dans notre monde contemporain de MTV et autres gothiques à chaque coin de rue ?
Pressenti pour être le futur roi Aragorn de l’adaptation phénoménale de la trilogie de Jean-Roger Roger Tolkien par ce goreux bis de Peter Jackson ( “BAD TASTE” ), l’acteur Stuart Townsend ( “MAUVAISE PASSE” ) prendra plutôt le risque de se voir immortaliser sur les écrans géants de multiplexes comme le vampire immortel d’Anne Rice que comme le rôdeur de la Terre du Milieu ( laissant le rôle échoir à Viggo Morgensten, Aragorn définitivement ! ).
Fort d’une carrière de 10 films ( alors ), ce jeune Irlandais saura pourtant avoir le coté charismatique d’une nouvelle rock-star dans les tenues de cuir et larges chemise d’un vampire qui bien que plus très blond me semble rester fidèle à l’image fascinante qu’en avait laissé Anne Rice 13 ans plutôt ( en ce qui concerne ce volume, 25 au sujet de cet “Entretien” dans lequel elle aurait plutôt vu Rugter Hauer, aujourd’hui bien trop âgé ). Si, si ! Un rôle gothique lui allant si bien qu’il héritera du rôle de Dorian Gray deux ans plus tard dans l’adaptation cinématographique du roman graphique et gothique d'Alan Moore : “LA LIGUE DES GENTLEMEN EXTRAORDINAIRES” ( 2003 ). Comme quoi ce navet de “REINE DES DAMNÉS” n’a pas échappé à tous les directeurs de casting.
A 29 ans, Stuart Townsend héritera donc de la lourde tâche de faire transparaître la maladive solitude qui mine ce vampire vieux de près de deux siècles. Car, non, “LA REINE DES DAMNÉS” de Michael Rymer n’est pas que la starification d’un monstre éternel mais bien l’histoire émouvante d’un être condamné à devoir vivre éternellement seul s’il ne veut pas voir le monde vieillir et mourir autour de lui, dans le meilleur des cas, ou le haïr et chercher à le détruire dans le pire des cas.
Comme l’avoue lui-même le vampire Lestat, en voix-off dans ce pré-générique, s’il avait décidé de s’endormir en 1883 ce fut bien en espérant connaître le repos éternel dans la mort plutôt que devoir continuer vivre tout seul. Mais les sons d’un monde moderne auront réveillé son âme damnée d’artiste épris de reconnaissance, compensatrice d’une solitude éternelle : s’il ne peut aimer qu’une personne dans un monde de ténèbres et secret, tout le monde devra l’aimer au grand jour !! Et même si y révéler les secrets de ceux de sa race à travers ses textes le condamne à une mort certaine, Lestat avouera aussi préférer cela qu’à une damnation éternelle dans la solitude de la nuit.
Oui, Lestat n’a besoin que d’une chose dans ce film. Plus que du sang nourricier, plus que la célébrité dangereuse, Lestat aimerait trouver une compagne ( car, il faut avouer, que ce film en fait un être bien moins sexuellement ambivalent que les trois premiers romans, Lestat devenant un homme au sens sexuel dans ce “Voleur de Corps” ) pour peut-être enfin accepter de retourner dans les ténèbres qui doivent régir sa non-existence...

SPOILER Et peut-être est-ce cela que doit laisser supposer/comprendre le final du film lorsque Lestat et Jesse s’éloignent, dans ce superbe effet de mouvements comme figé dans un temps dont ils ne doivent plus dépendre, sur ce pont londonien SPOILER END

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MARIUS :

Devenu le père-en-ténèbre de Lestat mais restant, fidèlement, le gardien de ceux qu’il faut garder ( : Enkil et Akasha, les premier vampires, figés en de superbes statues que les décorateurs auront su rendre vivantes ), ce vampire apparu 400 ans avant notre ère sera laissé aux bons soins et talents de la star française Vincent Perez, tenant ici un rôle de guest-star internationale, sa carrière américaine étant alors à son sommet.
Rendant étonnement le sérieux et la profondeur d’un père confronté à son amour pour un fils impétueux et le respect en des règles ancestrales pour la survie d’un monde dont il ne fait plus pourtant partie, Vincent Perez ( “LA REINE MARGOT” ) y sera plutôt crédible dans le rôle de ce peintre immortel toujours vêtu de velours rouge, mais qui aura survécu aux années 50 en dormant, quitte à louper Elvis... Sa coupe courte lui donnant même plus de talent que ces longs mèches rebelles dont le rôle de Ash Corven ( “THE CROW, LA CITÉ DES ANGES” son précédent film américain ) devaient l’affubler.
L’un des meilleurs rôles de notre frenchie préféré après sa conversion transsexuel dans “CEUX QUI M’AIMENT PRENDRONT LE TRAIN” !

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AKASHA :

Forte d’une brillante carrière musicale réussie, Aaliyah ( dont on ne peut pas dire que les débuts au ciné aient été des plus convaincants : “NEXT FRIDAY” ) se voit confier à 22 ans la lourde tâche d’incarner cette Reine égyptienne belle à se damner qui représente la plus grande menace sur Terre, son appétit de sang mortel comme immortel réveillé par la musique de ce même Lestat à qui elle offrit son sang dans une semi-conscience alors qu’il venait tout juste de se rêve(il)ler comme violoniste...
Et on ne pourra pas venir critiquer ses origines afro-américaines, qui font que l’interprétation de la jeune chanteuse de R’n’B ( me semble-t’il. Je ne suis pas de ce public là ) rétablit une vérité historique en remettant sur le trône d’une Égypte plus qu’Antique le peuple noir, en plus de lui conférer un charme exotique, dans ses tenues princières à demi-nues, qui ne sera pas des moindres. La scène intégrale de danse ( disponible dans les suppléments du DVD ) de la Reine Akasha dans ce club vampirique londonien de Admiral’s Arms ne faisant que le rappeler. Comme cette scène teintée d’érotisme du bain de rose dans un décor de marbre luxueux qu’offre la Reine à son nouveau roi pour ceux qui n’auraient pas accès aux bonus ou n’auront préféré prendre le risque que d’aller voir cette merde au cinéma...
Hélas, pour la production et les chances de sortie du film, la jeune femme périra dans un accident d’avion aux circonstances mal établies après avoir tourner quelques scènes pour son embauche éventuelle sur la sequel “MATRIX RELOADED” ( espérant ainsi connaître des suites cinématographiques réussies ).
Il ne faudra que compter sur la volonté pugnace de son propre frère, Rashad Haughton, pour terminer le montage de ce film - qui, bien entendu, lui est dédié - auquel ce même frère viendra prêter main-forte en finissant lui-même de prêter sa voix, la plus proche qui existe de celle de la défunte Aaliyah, pour terminer le doublage studio de certaines scènes... et apporter cet étrange effet sonore à la voix de la Reine des vampires.

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JESSE :

Personnage “secondaire” du troisième roman, celle qui nous est présentée dans le film comme la nièce de l’immortelle Maharet ( interprétée par l’autre guest star du film : Gena Olin, depuis revu dans le rôle trouble de la mère de Sidney Bristow dans la série “Alias”, seconde saison ), se verra promue d’une jeune femme rousse aux origines familiales ancestrales que des rêves étranges aiguillent vers le concert de Lestat au rang de bibliothécaire du Talamansca, cette organisation secrète londonienne spécialisée dans le paranormale et chargée de surveiller sans intervenir - tels les guetteurs de l’univers de la série “Highlander” - les activités vampiriques.
Tout comme Lestat est devenu l’infant de Marius pour un raccourci scénaristique et de logistique cinématographique, maintenant, compréhensible ( j’espère ), la jeune Jesse se voit être le personnage qui va nous faire découvrir l’existence de ce Talamansca de David Talbot.
Et plus qu’un simple personnage charnière, Jesse devient le second rôle important de cette version de “LA REINE DES DAMNÉS” : jeune orpheline ( rousse, tout comme dans le roman, comme quoi tout n’est pas trahi ), Jesse est envahie par des rêves récurrents d’une vie meilleure dans une grande maison entourée de gens étranges dont sa tante Maharet a préféré la protéger en l’éloignant de “cette vie qui n’est pas la ( tienne )”. Une vie à laquelle elle aspire denouveau et qui n’est peut-être pas sans rapport avec son engagement au Talamansca, prémices d’une plongée dans un monde parallèle de ténèbres, monde auquel elle est persuadée appartenir...
La très séduisante Marguerite Moreau ( “LES PETITS CHAMPIONS” ), que j’ai pu vraiment remarquer dans ce rôle de Talamansquienne plus que gothique, apportera donc la jeunesse et la beauté humaine de cet autre personnage principal, la seconde personne a raconté en voix-off sa vision de l’histoire : une jeune femme qui pense rejoindre les siens en parvenant à retrouver ce vampire Lestat et en lui rendant/offrant ce qui lui manque le plus : une compagne pour l’éternité !

Fort de deux histoires parallèles qui tout en s’éloignant de la version initiale de 575 pages lui restent, profondément, fidèle dans ce récit d’un immortel se refusant à une vie de solitude, “LA REINE DES DAMNÉS” de Michael Rymer devient une histoire d’amour éternelle qu’un vampire refusera d’abord, refusant de reconnaître qu’une “bibliothécaire perspicace” a vu juste et préférant lui montrer toute l’horreur de sa damnation éternelle à ne vivre que la nuit et du sang des autres, mais qu’une jeune femme aspirant à sa mort, en espérant ressusciter loin de ce monde mortel auquel elle a jusque là appartenu, pourrait bien changer. Et ce même si la femme la plus puissante ayant marché sur Terre a fait de lui son mignon...

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LES AUTRES :

Et même si on peut retrouver dans ce second long-métrage tiré des “Chroniques des Vampires” d’Anne Rice des personnages abâtardis, il faut y reconnaître que c’est tout de même dans celui des deux où ( enfin ! ) le personnage du vampire parisien Armand est le plus proche de sa vision littéraire !! Et ce même si le blond acteur Matthew Newton ( “FarScape” ) n’a pas le coté latin que l’hispanique Antonio Banderas pouvait apporter dans la version de Neil Jordan, il faut avouer - et les puristes extrémistes devront le reconnaître - que Newton est tout de même beaucoup plus proche du physique d’un adolescent de 17 ans, violé toute sa vie, que sa condition de vampire a damné pour l’éternelle jeunesse qu’un Banderas déjà trop vieux ( 34 ans !! ) pour ce rôle paradoxale mêlant sagesse ancienne et physique juvénile. Comme quoi, Michael Rymer n’a pas trahit autant l’oeuvre d’Anne Rice quand tout le monde, sauf moi, veut voir dans le film de Jordan ( 1994 ) une version des plus fidèles.
Et même si la base d’action des vampires se déplace de l’île d’Armand en face de Miami à une ancienne hacienda en plein Désert Mojave ( plus proche du lieu du concert unique du film, la Vallée de la Mort, où Jesse a décidé de se rendre après avoir fui sa tante - cf. les scène coupées ) appartenant à l’Ancienne esclave d’Akasha, Maharet ( dont j’ai déjà parlé plus haut ), je dois aussi vous faire remarquer qu’il n’y a que dans ce film où on peut retrouver d’autres Grands Anciens : Pandora ( loin de conserver le même destin que dans le livre ) qui reste l’ex-compagne de Marius, le fidèle serviteur de Maharet, Khayman, et même le très ancien Mael, dont l’importance est, il est vrai, complètement effacée. Encore faut-il les reconnaître lorsqu’ils se retrouvent au concert de Lestat. Pour la seconde fois si vous avez visionnez cette scène coupée sur le mont Hollywood, qui en plus de se placer avant dans le temps nous présente ces seuls personnages capables de contrer les rêves de désolation de leur Reine...

Le personnage de David Talbot, auquel j’ai déjà fait référence, est sans aucun doute l’un de ceux qui a subit le plus de changement avec son incarnation en live : l’acteur Anglais Paul McGann ( "Doctor Who" ) étant très loin de faire aussi vieux que la vision littéraire du personnage semblait l’indiquer. Et en plus d’être rajeuni, le directeur de ce Talamansca se voit maintenant omnibuler par le vampire Marius et non plus Lestat, comme sur papier, dont il a juste conserver ce précieux journal intime qui devra servir de sésame à la jeune Jesse, qu’il a embauché dans cette version.
Homme de méditation, David devient là un homme plus de terrain, quitte à vouloir aller chercher Jesse en plein cœur de ce concert unique dans le Désert de la Mort, et à ouvrir le film sur une suite éventuelle en attirant à lui son obsession fatale. Mais ne pensez pas alors voir une adaptation de ce “VOLEUR DE CORPS”. Ou dans une version largement inspirée par.

ET LES ABSENTS :

Même si le groupe d’Anciens est présent dans cette version ( et peut-être plus fidèlement, en référence au jeune Armand ), ceux qui sont restés marqués par le premier film de Neil Jordan - dont celui-ci n’est pas une suite mais une lecture différente des deux romans suivants - ou les puristes auront remarqué l’absence du vampire Louis, qu’interprétait en vedette Brad Pitt ( “TROY” ) dans le film de 199* “ENTRETIEN AVEC UN VAMPIRE”. Pourquoi ? J’avoue que je ne saurai pas y répondre franchement. Sans doute que cet Infant de Lestat lui-même n’aurait pas été assez crédible en vampire de ce groupe d’Anciens ? Peut-être que les scénaristes ont préféré le laisser errer à travers le monde en compagnie de son propre Fils-enTénèbres Daniel, ce journaliste qu’incarnait Christian Slater ( “LE NOM DE LA ROSE” ) mais dont Lestat ( Tom Cruise, donc ) semble finir par être le créateur à la fin du film de 199* : souvenez-vous de cette reprise de “Sympathie for the Devil” des Guns N’ Roses alors que Tom Cruise annonce à Slater qu’il va lui laisser un choix que lui n’a pas eu. C’est vrai que là, c’est fidèle, mais non, car dans le roman de 1976, on apprend que c’est Louis qui en fait un vampire à la fin de l’entrevue à San Francisco pour lui prouver l’étendue de ses pouvoirs et sans doute épris d’un de ces amours homosexuels dont Anne Rice a affublé ses personnages...
Il en est que manquent, déjà, à l’appel Louis et son partenaire ( pour faire face à cette solitude éternelle ) Daniel. La sœur jumelle et vampire elle aussi de Maharet, Mekare, celle dont les yeux lui ont été arrachés avant d’être vampirisée, devant sans doute son absence à la présence de Gena Olin, qui peut-être n’avait pas signé pour deux rôles dans le même film et pour un tel cachet... Ou bien l’idée de greffer à cette aveugle éternelle les yeux arrachés à autrui pour voir ne restait pas assez crédible dans un monde où des vampires peuvent voler en plus de se nourrir du sang des autres ?
Et quant à Santino, dont le rôle était déjà réduit dans la précédente adaptation ( alors qu’il était l’autre vampire parisien du roman ! ), le voilà ici tout bonnement aux abonnés absents et loin de son fidèle Armand - qui lui restera plus souvent aux cotés de Pandora, pour le peu qu’on puisse les voir...

Et pour être absents, ces quatre personnages de cette guerre vampirique sur fond de rock sont absents, leurs noms n’étant même pas mentionnés ou leurs silhouettes esquissés dans les scènes coupées ou commentaires ( en VO non sous-titrée, comme souvent sur les DVD Warner ) des bonus.

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LA MORT D’AALIYAH :

Et pour être sûr qu’ils ne pourront pas être de la partie ( ces personnages ), on peut se dire que même avec les meilleurs effets spéciaux nos grands absents ne seraient pas dans ce film, faute d’avoir eu des scènes de tournées. Car bien que morte avant la fin complète de la post-production, Aaliyah ( 16-01-1979/25-08-2001 ) aura tout de même été jusqu’au bout du film... en usant, comme Brandon Lee ( interprétant une dernière fois le rôle d’Eric Draven, rôle dans lequel il trouva la mort sur le plateau de “THE CROW” d’Alex Proyas en 1994 ), d’une boite de pandore numérique permettant de récupérer des bouts de scènes ici ou là pour les replacer dans d’autres.
Fauchée en pleine gloire, lors d’un voyage aérien à destination d’un concert, alors que les frères Wachowski avaient fait appel à ses services pour être de la partie dans “MATRIX 2 & 3” ( avant que son personnage ne devienne celui de Jada Pinkett, Mme Will Smith à la ville ), la reine des hits verra tout de même son nom s’afficher une dernière fois en grand et pas des moindres sur tous les panneaux publicitaires mondiaux. Passant même au premier plan, devant le personnage principal de Lestat ( Stuart Townsend ), sur les visuels et teaser mis en exploitation publicitaires pour y devenir “La Mère de tous les Vampires” et non plus “L’Enfer sur Terre” comme l’annonçait les premiers teasers.
La voix de son frère, Rashad Haughton, venant combler les manques d’un re-doublage studio non terminé avant que les spécialistes du son n’usent de leurs effets plus que spéciaux sur ces nouveaux enregistrements et donner au film ces dernières scènes et en permettre une exploitation en salle.
Ce film ne pouvait vraiment que lui être dédié... tout comme un chapitre honorifique des suppléments de ce DVD.

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LA MUSIQUE DE LESTAT :

Et si la musique fut présente dans le casting par la dernière participation d’Aaliyah à un film, elle est aussi l’un des éléments majeurs pour ne pas dire l’élèment principal du film : Lestat y étant une rock-star tout comme dans le roman !!
Mais quelle musique pouvait bien jouer un immortel de 200 ans en se réveillant dans un monde moderne qu’il n’a pas vu croitre se seront demandés le réalisateur Michael Rymer et son producteur Jorge Saralegui ( "LA MACHINE À EXPLORER LE TEMPS" ) avant de commencer le tournage et en pleine phase de réécriture du scénario ?
Du rock, déjà, léguait l’histoire écrite par Anne Rice ! Ce n’est pas parce que du rap de petit blanc pouvait cartonner sur les chaînes spécialisées que ce film devait devenir un film de vampire faisant du rap, non plus. Et heureusement, nos deux créatifs s’en allèrent puiser leur inspiration du coté de la scène rock, au sens générale. Et c’est ainsi que la musique du vampire Lestat ( qui se limite à cinq titres et trois clips, en fait ), écrite en collaboration avec le chef d’orchestre et musicien de films au look metallik Richard Gibbs ( “DOCTEUR DOLITTLE” ), a été attribué à la rock-star mondial et leader du groupe Korn, Jonathan Davis. Sans doute pas l’un des noms les plus connus parmi toutes les stars tournant autour du globe, peut-être l’un des musiciens de cette nouvelle scène rock ( d’alors ) qui demandait les prix les moins exorbitants, mais enfin l’homme de la situation, qui après * albums avec son groupe - précurseur de ce néo-métal ( sans vouloir relancer le débat sur ce sujet dans le topic musical adéquate ) - se révélait prêt et tenté par une nouvelle expérience musicale en guise de corde supplémentaire à son archet musical.
Cédant la charge des musiques originales devant accompagner les ambiances sonores du film à son compère Richard Gibbs, Jonathan Davis le laissera user sans abuser des violons ( l’instrument de ce diable de Lestat - et non plus celui de Nicolas ), violoncelles et autres instruments à bois qui pourtant garderont des sonorités très influencées du groupe leader Korn. L’ancien étudiant en médecine ( légale ? ) se plongeant dans l’esprit d’un vampire désabusé par cette saloperie d’immortalité tout en cherchant à retranscrire de grands passage des deux livres que Rymer allait adapter en un seul film. car, oui, il fallait que Jonathan Davis ait livré avant les premiers tours de manivelle le score du film... pour savoir si tout cela allait marcher comme il faut et que ce que Lestat se retrouverait à chanter ne sonnerait pas faux.
Et il faut croire que ces titres ( “Not Meant For Me”, “Forsaken”, “Redeemer”, “System” et Slept So Long” ) convenaient parfaitement au Lestat auquel Stuart Townsend prêta ses traits, à défaut de la voix - Davis se chargeant du chant ( dans le film. Les cinq titres étant laissé à des collègues sur le CD ), au point que lors du tournage du concert, sur trois nuits, l’acteur en perdit la voix au bout de la deuxième à ne plus mimer les paroles mais les chanter en même temps que ces 3000 figurants amusés de participer à un tel tournage...
Et voilà comment Lestat se retrouve à cartonner dans les charts du film, mais aussi dans les rayons de véritables disquaires, avec ces cinq titres alliant les sonorités modernes du nu-metal à un coté un peu plus dark ( comme le concède David Draiman de Disturbed sur sa séance d’enregistrement ) tout en restant fidèle à l’esprit du bouquin ( comme le reconnaît Chester Bennington de Linkin Park dans le même studio ). Sans être aussi nu que la musique des autres groupes ( dont font partie pourtant certains des chanteurs venus remplacer Jonathan Davis ) venant compléter le CD de la béo, le CD de “THE QUEEN OF THE DAMNED” restera une bonne petite compil’ de la musique rock des années 2000, avec les textes d’un ancien vampire cherchant le pardon et compagnie à travers les mots du chanteur de Korn.

A suivre.../... ( vu tout ce que j'ai à dire pour défendre ce film ) :arrow:
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Rob-Zombie
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Message par Rob-Zombie »

Deuxième et dernière partie :wink: :arrow:

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LES VAMPIRES :

Que dire sur les vampires dans ce film, auxquels des compagnies australiennes ont eu la charge de donner crédibilité et qui, pour une fois ( et contrairement au film de 1994 ), ne voient pas leur lèvre supérieure boursoufler en faisant porter aux acteurs d’incroyables prothèses dentaires en guise de crocs de vampires ? Rien.
A la hauteur de l’exemple cité, les FX ont su se faire discret et des plus réalistes ou réussis en sachant éviter l’effet bullet time du succesfull “MATRIX” sorti quelques temps plutôt. Chose rare dans les films à effets spéciaux d’alors pour être mentionné.
Oh oui, il y a bien comme des ralentis mais ce ne sont que des comme, le réalisateur et son équipe préférant accélerer les mouvements de foule autour des vampires pour traduire leurs rigitudes cadavériques ou bien, au contraire, découper leurs déplacements sur la même image pour visualiser leur célérité fantastique - le bruitage sonore étant alors de prompt renfort.
Là où Neil Jordan dans on histoire intimiste d’un couple de vampires faisaient l’économie d’effets spéciaux flamboyants, Michael Rymer devait user avec tact et maestria d’effets spéciaux bien plus visibles pour traduire en images cette guerre vampirique qu’à déclencher Lestat le vampire en décidant de remonter sur la scène de la nuit. Tout comme la musique du vampire, tout devait aller plus vite : ces monstres nocturnes allant user de leurs dons inhumains pour s’affronter dans une lutte où seuls les plus forts survivraient. Et même si ce combat ne va se limiter qu’à l’intrusion explosive de vampires au show unique de Lestat ( en plein désert à cause de ces mêmes effets spéciaux, les assurances refusant de prendre le risque de jouer avec le feu dans une salle, alors que l’action y était située dans le roman ), ces quelques minutes d’arts martiaux et de cabrioles vampiriques savent séduire, tant elles ne sont pas tomber dans la facilité post-”MATRIX” qui a caractérisé tant de productions suivantes, tiens-je encore à le préciser.
Et tout comme “MATRIX” n’a pas été une référence dans la chorégraphie des combats, la mort des vampires n’a pas non plus été décalquée sur l’effondrement en poussières signées “Buffy contre les Vampires”, série cartonnant partout dans le monde : les vampires de Rymer ne supportent pas le soleil, comme dans beaucoup de cas, ne craignent pas l’ail ( cf. une scène coupée ) et peuvent être tués en ayant la colonne vertébrale brisée, le cœur arraché ou décapité mais, mais ne tombent pas en poussières. Et s’il leur advient de prendre feu, cela reste l’un des pouvoirs exceptionnels de leur Reine Akasha, tout comme dans le roman ( lorsqu’elle s’expose au soleil et non l’invoque, crois-je me souvenir ).
Et en parlant d’Akasha SPOILER je dois avouer que sa mise à mort reste une très belle scène SPOILER END

L’IMAGERIE VAMPIRIQUE :

Et tout comme nos saigneurs de la nuit ne se voient pas affubler d’une espèce de bec-de-lièvre digne des vampires des Inconnus, l’apparence vestimentaire de ces mêmes immortels restent tout de fois honnêtes en évitant de les cacher sous de sempiternelles capes de velours rouge et de les serrer dans des costumes trois-pièces noires du plus triste effet, quand les femelles vampires devraient être condamnées à ressembler à Morticia Addams...
Non, le travail des costumières restent, ma foi, somme toute convenable, sans tomber dans les clichés des gothopouffes et ce même lorsque Lestat reçoit dans sa maison de la semaine deux groupies britanniques. Et même sur scène, le groupe garde des tenues encore acceptables et que d’autres groupes de rock pourraient accepter de porter. Ils n’ont pas été non plus jusqu’à les travestir en créatures androïdes sorties de l’univers de Marilyn Manson, alors que le bonhomme reste tout de même une grande icône de ces jeunes goths épris de satanisme et de vampirisme...

Et plus encore que ces tenues correctes, je dois avouer, par contre, que les décors sont sublimes dans chaque plan de ce film. Que ce soit la maison en Angleterre, l’autre à Los Angeles ou l’hacienda de Maharet, où son arbre généalogique par parente est merveilleusement représenté...

Après, peut-être direz-vous que j’apprécie beaucoup de choses dans ce film car je suis/dois être le seul à avoir apprécié cette daube et qui soit capable d’en écrire une dizaine de pages éloquentes... Mais, tout ce que j’espère, c’est éventuellement redonner envie à certain(e)s de re-voir ce film sous un autre angle et un meilleur jour, en se disant que non, ce n’est pas une suite du film de Neil Jordan, mais l’adaptation de deux romans pour le prix d’un seul où l’obligation de retranscrire une guerre secrète a obligé le réalisateur à faire plusieurs coupes, tout en y créant une quête contre la solitude de la part de notre vampire préféré. Et même si tout cela pourrait finir par une happy end, je crois que ce film de vampires reste tout de même l’un de mes préférés ( visuellement, musicalement, etc )... loin derrière le “NOSFERATU” de Murnau tout de même, chef-d'oeuvre du cinéma allemand ( mouvement dans lequel le réalisateur aura puisé l’inspiration pour les clips du groupe Lestat, le Vampire : “Redeemer” en tête avec cet hommage au “CABINET DU DOCTEUR CALIGARI” évident ).

LA NOTE :

Et c’est pourquoi je n’hésiterai pas à lui coller un 4,5/6 ( en prenant le système de notation Mad ).
Si, si ! Et j’assume !!
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creepers
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Message par creepers »

waow trop long pas le courage là !! :cry:
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je me suis bien marré, et clooney joue vraiment bien !
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Message par ErAsMuSs™ »

peter wonkley a écrit :Image
t'as bien aimé ? il joue une role assez different de ses roles habituels.
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peter wonkley
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Message par peter wonkley »

ca va j'ai été agreablement surpris



























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