Beau et bon comme le pêché,sans la damnation qui va avec ...
Voilà ce que nous offrent Miller et Rodriguez.
Un chef d'oeuvre esthétique , au sens le plus unique, ahurissant et somptueux du terme...
Une violence inouie (je connais pas la BD), un univers dément et hystérique, hanté de gueules monstrueuses (Willis,Rourke,Hauer,Boothe), de monstres glaçés ou silencieux ( Elijah Woooood !!!!!!),et de monstres de sexe suintant et frémissant (alba baby, rosario baby,gugino baby, britanny baby....)....
La curée les mecs, la curée .
Du pur et dur.
Alors ces moments de lassitude, inexplicables, qu'avaient identifiés Jas.
J'ai mis un moment à comprendre la raison ,j'ai pensé à la fixité des décors ,mais c'était pas ça ...
En fait l'explication tient selon moi au chimique organique le plus primaire : 3 orgasmes c'est dur à enchainer , aussi brulante et généreuse que soit la matière qu'on travaille....
3 histoires, 3 fins, 3 orgasmes ,et c'est pas le film qui lasse mais l'attention qui baisse.
En somme je crois que le façon idéale de regarder
Sin City serait de le voir en 3 parties, pour rester d'attaque et embrasser toute l'ampleur de la claque en pleine façe .
Merde, quelle tuerie.