The Black Dahlia - Brian De Palma - 2006
Modérateur : dino VELVET
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Jack Sparrow
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ayé !
De l'aveu de l'inspecteur Bucky Bleichert dans son enquête sur le meurtre de Elizabeth Short, rien ne reste enterré à jamais, rien... On aurait pourtant préféré que cela soit le cas tant le retour de Brian De Palma quatre ans après Femme fatale s'avère être un raté total. En s'attaquant au Dahlia noir, le roman homonyme de James Elroy publié en 1987, il n'a pas choisi la facilité et ne s'en est malheureusement pas sorti. Bien entendu, l'affiche du film est somptueuse et la distribution tout autant mais tout cela n'est hélas que de la poudre aux yeux.
Ambiance rétro, photo brunâtre, couvre-chef d'époque, fumée de cigarettes et machines à écrire, Le Dahlia noir mode De Palma transpire pourtant le Los Angeles des années 40. Un peu caricatural certes mais l'ambiance reste travaillée et donne un joli cachet à l'ensemble. La palme pour les séquences mettant en scène Mia Kirshner alias Elizabeth Short, filmée à l'ancienne pour un rendu noir et blanc des plus honnête. Sur la forme donc, pas grand chose à redire mais sur le fond, il y'a foison !... Verbeux comme jamais, et pendant deux heures s'il vous plait, Le Dahlia noir est une matière diablement opaque. Et dès le départ, on n'accroche pas, parce que De Palma n'arrive pas à se dégager de sa trame. Englué dans la complexité de l'intrigue et de ses sous-intrigues, l'oeuvre ne séduit pas, ne dégage rien. Plat comme une limande, inutile et pompeux, même ses interprêtes - ô combien glamour pourtant - ne se distinguent pas plus que cela. Josh Hartnett ne convainc pas, Aaron Eckhart fait ce qu'il peut, Scarlett Johansson pas plus, seules Fiona Shaw, Hilary Swank et Mia Kirshner semblent surnager. Reste que ces deux dernières ne se ressemblent pas pour un sou, j'aurais pour ma part bien plus vu Eva Green dans le rôle de Hilary Swank, l'impression d'avoir deux sosies auraient alors été bien plus criante.
Mais à l'image du corps charcuté et désarticulé de Elizabeth Short, Le dahlia noir n'a ni âme, ni homogénéïté. Totalement noyé, le spectateur n'a que ses yeux pour pleurer devant l'homme qui rit. Je faisais partie de ceux qui défendaient Femme fatale en 2002, je me retrouve cette fois-ci de l'autre côté de la barrière. Dommage, terriblement dommage !
De l'aveu de l'inspecteur Bucky Bleichert dans son enquête sur le meurtre de Elizabeth Short, rien ne reste enterré à jamais, rien... On aurait pourtant préféré que cela soit le cas tant le retour de Brian De Palma quatre ans après Femme fatale s'avère être un raté total. En s'attaquant au Dahlia noir, le roman homonyme de James Elroy publié en 1987, il n'a pas choisi la facilité et ne s'en est malheureusement pas sorti. Bien entendu, l'affiche du film est somptueuse et la distribution tout autant mais tout cela n'est hélas que de la poudre aux yeux.
Ambiance rétro, photo brunâtre, couvre-chef d'époque, fumée de cigarettes et machines à écrire, Le Dahlia noir mode De Palma transpire pourtant le Los Angeles des années 40. Un peu caricatural certes mais l'ambiance reste travaillée et donne un joli cachet à l'ensemble. La palme pour les séquences mettant en scène Mia Kirshner alias Elizabeth Short, filmée à l'ancienne pour un rendu noir et blanc des plus honnête. Sur la forme donc, pas grand chose à redire mais sur le fond, il y'a foison !... Verbeux comme jamais, et pendant deux heures s'il vous plait, Le Dahlia noir est une matière diablement opaque. Et dès le départ, on n'accroche pas, parce que De Palma n'arrive pas à se dégager de sa trame. Englué dans la complexité de l'intrigue et de ses sous-intrigues, l'oeuvre ne séduit pas, ne dégage rien. Plat comme une limande, inutile et pompeux, même ses interprêtes - ô combien glamour pourtant - ne se distinguent pas plus que cela. Josh Hartnett ne convainc pas, Aaron Eckhart fait ce qu'il peut, Scarlett Johansson pas plus, seules Fiona Shaw, Hilary Swank et Mia Kirshner semblent surnager. Reste que ces deux dernières ne se ressemblent pas pour un sou, j'aurais pour ma part bien plus vu Eva Green dans le rôle de Hilary Swank, l'impression d'avoir deux sosies auraient alors été bien plus criante.
Mais à l'image du corps charcuté et désarticulé de Elizabeth Short, Le dahlia noir n'a ni âme, ni homogénéïté. Totalement noyé, le spectateur n'a que ses yeux pour pleurer devant l'homme qui rit. Je faisais partie de ceux qui défendaient Femme fatale en 2002, je me retrouve cette fois-ci de l'autre côté de la barrière. Dommage, terriblement dommage !
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Colonel Kurtz
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Le feu et la glace .
La glorieuse carrière de Brian de Palma est avant d’être cousue de fil d’or baignée dans le sang et autres sécrétions plus honteuses, cette alliance de classe folle et de vice apportant à sa filmographie un aura unique ,à la fois éminent et diablement culte .
Pas étonnant qu’il ait constamment navigué entre oeuvres "grand public "ultimes (scarface ,l’impasse , les incorruptibles et à la rigueur Carrie) et œuvres " mineures " aussi chatoyantes que ludiques (pulsions, blow out ,sisters ,body double ,l’esprit de cain,snake eyes…),sans rien perdre ou presque de ses obsessions personnelles et de son style aussi élaboré qu'aéré ,fonds et forme étant l'un et l'autre largement hérités du maitre Hitchcock .
Auteur flamboyant par excellence dont les ratés ( mission to mars, bucher des vanités ,femmes fatale, et peut être furie) n’entament en rien un panorama global estomaquant et jouissif marqué au fer rouge par l’influence de son chef d’œuvre paroxystique quasi-initial : 1975 ,Phantom of the paradise .
Le feu et la glaçe donc .
Elans baroques dont la tragédie est constamment tempérée par une distanciation par l’excès ou ,le comique ou la légèreté ,mais inévitablement rappelée par une vision opératique de la mise en image ...
Chez de Palma on fait les choses en grand ,même dans les espace les plus réduits (une table de billard par exemple) : si le cinéma de De Palma est un cinéma d’espace (utilisé à la perfection) c’est d’abord un cinéma de salle de bains oû l’on cache ses secrets intimes ,ôu l’on contemple ses reflets ,ou l’on lave ses péchés ,ou l’on espionne par le trou de la serrure ,ou l’on devine à travers la buée de la douche ) .Psychose .
Le feu et la glace ,deux boxeurs ,deux flics ,deux femmes ,une aimée ,une morte , ce Dahlia noir est jeté sous le signe des reflets et des jumellités monstrueuses ,c’est donc un De palma dans le texte et déjà plus un Ellroy .
De palma ,qui a déjà transcendé l’époque (les années 30-40) dans ses Incorruptibles , emprunte l’univers délétère et menaçant du romancier noir ricain , et y superpose ses obsessions .
Par exemple là oû l’écrivain monomaniaque voit partout des femmes(mère) mortes qu’il faut venger (purifier) ,le cinéaste voit des salopes brûlantes prêtes à consumer leurs admirateurs défroqués ou à mourir brûlée sur l’autel de la chair et de la concupiscence le sourire aux lèvres.
Un univers dominé par la violence et la cruauté s’escamote en partie devant un spectacle de chasse sexuel et de folie congénitale .
C’est pas une trahison ,c’est juste une adaptation .
L'histoire ,il en racontera ce qu'il voudra et surtout comme il le voudra .
Et tanpis si on s'écarte ,on digresse et on se paume un peu chemin faisant .
« J’ai sorti plusieurs fois mon arme cette semaine mais j’ai pas encore su sur qui tirer » .
Le héros (Hartnett ,mâchoire carré ,félin) ressemble à un héros mais restera tout aussi impuissant et dépassé par l’intrigue qui se jouera devant lui ,que d'autres marionnettes d'antan,acteurs réduits au statut de spectateur ...Voyeur ... par un maestro de la mise en scène au sens le plus fort du terme .
Le récit au dénouement aussi artificiel que vertigineux est lui aussi en ce sens tout entier De Palma : apparences ,vérité et mensonge détenues dans l’image,sacrosainte mais tellement attirante,manipulable et manipulatrice .
Ce Dahlia noir est aussi beau ,véneneux que décousu et attachant .
En rapport à De Palma et sa filmo c’est une "œuvre mineure" c’est à dire déviante,sadique et ludique coincée dans un écrin "d’œuvre grand public " ( budget,,promotion,distribution,décors …).
A mon sens y a de l’esbroufe ,du style,des charges baroques sur des escaliers en colimaçon,des chausses-trappes,des lames, du cul et William Finley en freak, y a pas à s’y tromper , un grand est de retour au bercail .
On aurait tort de renacler :quand on voit la BA du dernier Costner (cost guards), et qu'après on se mange un De Palma des familles ,on doit savoir et ressentir ce que le cinéma doit être (de l'art,méchant,inventif quitte à être imparfait) et ne sutout pas devenir (de la soupe ,vague et alimentaire) .
La glorieuse carrière de Brian de Palma est avant d’être cousue de fil d’or baignée dans le sang et autres sécrétions plus honteuses, cette alliance de classe folle et de vice apportant à sa filmographie un aura unique ,à la fois éminent et diablement culte .
Pas étonnant qu’il ait constamment navigué entre oeuvres "grand public "ultimes (scarface ,l’impasse , les incorruptibles et à la rigueur Carrie) et œuvres " mineures " aussi chatoyantes que ludiques (pulsions, blow out ,sisters ,body double ,l’esprit de cain,snake eyes…),sans rien perdre ou presque de ses obsessions personnelles et de son style aussi élaboré qu'aéré ,fonds et forme étant l'un et l'autre largement hérités du maitre Hitchcock .
Auteur flamboyant par excellence dont les ratés ( mission to mars, bucher des vanités ,femmes fatale, et peut être furie) n’entament en rien un panorama global estomaquant et jouissif marqué au fer rouge par l’influence de son chef d’œuvre paroxystique quasi-initial : 1975 ,Phantom of the paradise .
Le feu et la glaçe donc .
Elans baroques dont la tragédie est constamment tempérée par une distanciation par l’excès ou ,le comique ou la légèreté ,mais inévitablement rappelée par une vision opératique de la mise en image ...
Chez de Palma on fait les choses en grand ,même dans les espace les plus réduits (une table de billard par exemple) : si le cinéma de De Palma est un cinéma d’espace (utilisé à la perfection) c’est d’abord un cinéma de salle de bains oû l’on cache ses secrets intimes ,ôu l’on contemple ses reflets ,ou l’on lave ses péchés ,ou l’on espionne par le trou de la serrure ,ou l’on devine à travers la buée de la douche ) .Psychose .
Le feu et la glace ,deux boxeurs ,deux flics ,deux femmes ,une aimée ,une morte , ce Dahlia noir est jeté sous le signe des reflets et des jumellités monstrueuses ,c’est donc un De palma dans le texte et déjà plus un Ellroy .
De palma ,qui a déjà transcendé l’époque (les années 30-40) dans ses Incorruptibles , emprunte l’univers délétère et menaçant du romancier noir ricain , et y superpose ses obsessions .
Par exemple là oû l’écrivain monomaniaque voit partout des femmes(mère) mortes qu’il faut venger (purifier) ,le cinéaste voit des salopes brûlantes prêtes à consumer leurs admirateurs défroqués ou à mourir brûlée sur l’autel de la chair et de la concupiscence le sourire aux lèvres.
Un univers dominé par la violence et la cruauté s’escamote en partie devant un spectacle de chasse sexuel et de folie congénitale .
C’est pas une trahison ,c’est juste une adaptation .
L'histoire ,il en racontera ce qu'il voudra et surtout comme il le voudra .
Et tanpis si on s'écarte ,on digresse et on se paume un peu chemin faisant .
« J’ai sorti plusieurs fois mon arme cette semaine mais j’ai pas encore su sur qui tirer » .
Le héros (Hartnett ,mâchoire carré ,félin) ressemble à un héros mais restera tout aussi impuissant et dépassé par l’intrigue qui se jouera devant lui ,que d'autres marionnettes d'antan,acteurs réduits au statut de spectateur ...Voyeur ... par un maestro de la mise en scène au sens le plus fort du terme .
Le récit au dénouement aussi artificiel que vertigineux est lui aussi en ce sens tout entier De Palma : apparences ,vérité et mensonge détenues dans l’image,sacrosainte mais tellement attirante,manipulable et manipulatrice .
Ce Dahlia noir est aussi beau ,véneneux que décousu et attachant .
En rapport à De Palma et sa filmo c’est une "œuvre mineure" c’est à dire déviante,sadique et ludique coincée dans un écrin "d’œuvre grand public " ( budget,,promotion,distribution,décors …).
A mon sens y a de l’esbroufe ,du style,des charges baroques sur des escaliers en colimaçon,des chausses-trappes,des lames, du cul et William Finley en freak, y a pas à s’y tromper , un grand est de retour au bercail .
On aurait tort de renacler :quand on voit la BA du dernier Costner (cost guards), et qu'après on se mange un De Palma des familles ,on doit savoir et ressentir ce que le cinéma doit être (de l'art,méchant,inventif quitte à être imparfait) et ne sutout pas devenir (de la soupe ,vague et alimentaire) .
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http://www.cinecinema.fr/mag/mag.html?MAGA_ID=7
elle est par là !
Dahan dit que De Palma c'est chié dessus
L'emission est super drôle spéciale baston d'éphèbe ! 
BANANA WAAAAAAAAY BANA WAAAAAAY BANANA !!
elle est par là !
Dahan dit que De Palma c'est chié dessus
L'emission est super drôle spéciale baston d'éphèbe ! BANANA WAAAAAAAAY BANA WAAAAAAY BANANA !!
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dino VELVET
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Revu ce soir sur support versatile.
Un film bourré de défauts (à commencer par un script assez foireux et surtout des acteurs complètement à côté de la plaque) mais traversé de pures fulgurances visuelles (le plan-séquence monstrueux précédant la découverte du corps, la scène hitchcockienne dans le hall de l'Olympic building, les révélations lors du passage super trouble chez les Linscott).
Bref, De Palma renoue avec sa grande époque mais par toutes petites touches.
Un film bourré de défauts (à commencer par un script assez foireux et surtout des acteurs complètement à côté de la plaque) mais traversé de pures fulgurances visuelles (le plan-séquence monstrueux précédant la découverte du corps, la scène hitchcockienne dans le hall de l'Olympic building, les révélations lors du passage super trouble chez les Linscott).
Bref, De Palma renoue avec sa grande époque mais par toutes petites touches.
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"
"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
"Il a les yeux blindés"
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