récemment y a l'excellent 7h58 ce matin là de Lumet ou la belle fait étalage (notamment en levrette avec le gros Seymour Hoffman ) de ces immenses qualités.
Tiens, j'étais pas revenu. Beaucoup aimé, donc.
Mais plus assez de fraîcheur pour dire pourquoi.
Un extrait de ma critique blog pour me faire pardonner:
Darren Aronofsky signe bien un film dur, noir et je dirais même violent. Sur le ring, ça triche, certes, mais ça saigne pour de vrai. Et en dehors, la société assène des coups encore plus rudes, du genre de ceux dont on ne se relève pas toujours. On a pu dire, ici et là, que Mickey Rourke joue en fait un personnage qui lui ressemble, qui pourrait être lui. Possible, en effet: il est vrai qu'il n'avait plus attiré les projecteurs depuis bien longtemps, et c'est d'ailleurs ce qui rend son jeu encore plus remarquable. Physiquement au moins, l'acteur a changé, lui aussi: le sex symbol qu'il était a pris un sacré coup de vieux. Choquant, certes, mais diablement efficace pour endosser le costume de Randy Robinson ! Autre réussite formelle de The Wrestler: la prise de vue. C'est quelque peu déroutant au départ, mais Darren Aronofsky a choisi d'alterner plans tournés à l'épaule et images plus "classiques". Une fois qu'on a pris l'habitude, cela donne, je crois, une force assez singulière au film, car cela rapproche le spectateur du héros, de ses émotions, espoirs et souffrances.