Paul, un employé sur une plateforme téléphonique, est en plein burn-out. Un vendredi 13, la chronique du journal télévisé sur ce jour particulier lui apparaît comme un signal pour passer à l'acte. Décidé à concrétiser son geste, Il s'enfuit dans la montagne où il va vivre une expérience unique.
Hum, je ne le verrai pas dix fois mais j’ai plutôt bien aimé
Le duo Delépine / Kervern a décidément une patte ... que j’apprécie.
Une espèce de regard acéré sur certaines choses de la vie qui, ici, se traduit par de profondes digressions philosophiques (si si) en voix off.
Il y a aussi un côté piquant qui fait du bien (exemple : Paul le suicidaire a fait toute sa carrière chez Orange ...) et puis un vrai travail sur les visuels.
Focalisé sur un unique personnage errant en décors naturels (pari risqué), le film exploite à fond le physique dévasté du sinistre Michel Houellebecq
A l’arrivée, ça donne une sorte de Seul contre tous en pas pareil.
Plus mélancolique, plus résigné, plus soft.
Voilà, je n’en dis guère plus.
De toute façon, le film est assez irracontable
