J’ai trouvé ça … presque pas mal !Mi-homme mi-légende, Hercule prend la tête d’un groupe de mercenaires pour mettre un terme à la sanglante guerre civile qui sévit au royaume de Thrace et replacer le roi légitime sur le trône. Âme tourmentée depuis la naissance, Hercule a la force d’un dieu mais ressent aussi les peines et les souffrances d’un mortel. Sa puissance légendaire sera mise à l’épreuve par des forces obscures.
Un peu con, un peu bis mais distrayant.
Ça a le mérite d’être moins calibré que pas mal de trucs et de ne pas péter plus haut que son derrière.
Le scénario est moins bête qu’il n’en a l’air, le film affiche des références de bon goût (Conan le barbare ) et puis The Rock est plutôt bon (!). On le sent concerné, à l’aise dans le rôle. Pour moi, il fait le job dans les habits du demi-dieu.
Le gros point fort du long-métrage reste néanmoins son approche atypique
En effet, le film n’a de cesse de confronter mythe et réalité.
Hercule, c’est un peu le Liberty Valance de Brett Ratner …
Bon, après, un traitement plus classique aurait aussi pu le faire.
J’en veux pour preuve(s) les quelques évocations visuelles de 12 travaux, des images iconiques semblant sortir d’un God of war. C’est bref, mais ça en fout plein les mirettes !
A l’arrivé, je ne vais pas aller crier au chef-d’œuvre (ça reste moyen) mais j’ai été agréablement surpris.
On pouvait légitimement redouter une grosse bouse. C’est loin d’être le cas.
Qu’on se le dise