Truands (F. Schoendoerffer - 2007)
Modérateur : dino VELVET
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Jack Sparrow
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Colonel Kurtz
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Un film d'enragés .
Shoendorffer filme un milieu (parisien )de la pègre comme d'autres baisent dans le fonds sombre d'un parking de boite de nuit: intensément ,profondèment ,férocement ,sans préliminaires et en souffrance pour les chairs .
La réussite des truands est une réussite (par l'argent et le pouvoir,donc somme toute assez universelle) qui est extraite par la force , qui se conserve par la force et qui s'éteint par la force .
C'est un retour brutal à la loi du plus fort ,et c'est donc un univers d'hommes ôu les femmes n'ont qu'une fonction ludique et hormonale (comme le remarquait Jack ,bien qu'il faille signaler Béatrice Dalle,seule et unique personnage d'amour d'un univers de prédateurs)
En déplaçant la morale hors des débats ,il favorise une approche pragmatique,frontale dépourvue de toute complaisance et miséricorde mais passionnée et incandescente d'un milieu oû tout va plus vite et plus fort qu'ailleurs : la vie des truands est la même que celle des autres en plus simple et plus extrème (même si le cinéma notamment a participé à son statut privilégié et sublimé dans l'imaginaire collectif ) oscillant entre grandeurs ,décadence et une immense zone grise qui est le lot anonyme de l'immense majorité des existences .
Shoendorffer a le bon gout de rappeler ,comme quelqu'uns avant lui, que pour une voiture de luxe il y a un genou rabotté à la perceuse et des yeux cueillis à la cuillère ,pour un cul bombé de cover-girl il y a une barre enfonçée dans le fondement ,pour une liasse de billets il ya la prison oû l'on croupit .
On a rien son rien ,tout est question de choix et de risques à prendre et rarement de bien et de mal .
Film d'enragés .
Caubère,la rage incarnée d'un gentil instit à l'accent champêtre ,qui l'aurait cru ?
L'animal est tout prêt de réduire le film à un véritable one-man show ,tant il explose ,véritable volcan éructant de saloperies ,de coke et de foutre .
C'est le monument de ce film ,son ame ,déjantée et de jouisseur .
Il confine au film une fureur absolue ,une sincérité radicale ,un impact .
Son anti-thèse,le froid et calculateur Magimel ( dont je trouve les expressions et le jeu assez restreint toujours ,mais qui ressemble de plus en plus à un croisement de Delon et De Niro ,ce qui est une drôle de génétique) est en fait aussi vorace et profondèment asocial que lui ,deux êtres qui forment tout le questionnement brillant du film : sont-ils inhumains ou trop humains ?
Des pariahs ou des produits dégenerés d'une société impitoyable ?
Film de gangsters majeur ,qui montre que même en france on peut tout ravager à l'arme lourde ,sans verser dans l'excès et le mauvais gout .
Tout bon .
Shoendorffer filme un milieu (parisien )de la pègre comme d'autres baisent dans le fonds sombre d'un parking de boite de nuit: intensément ,profondèment ,férocement ,sans préliminaires et en souffrance pour les chairs .
La réussite des truands est une réussite (par l'argent et le pouvoir,donc somme toute assez universelle) qui est extraite par la force , qui se conserve par la force et qui s'éteint par la force .
C'est un retour brutal à la loi du plus fort ,et c'est donc un univers d'hommes ôu les femmes n'ont qu'une fonction ludique et hormonale (comme le remarquait Jack ,bien qu'il faille signaler Béatrice Dalle,seule et unique personnage d'amour d'un univers de prédateurs)
En déplaçant la morale hors des débats ,il favorise une approche pragmatique,frontale dépourvue de toute complaisance et miséricorde mais passionnée et incandescente d'un milieu oû tout va plus vite et plus fort qu'ailleurs : la vie des truands est la même que celle des autres en plus simple et plus extrème (même si le cinéma notamment a participé à son statut privilégié et sublimé dans l'imaginaire collectif ) oscillant entre grandeurs ,décadence et une immense zone grise qui est le lot anonyme de l'immense majorité des existences .
Shoendorffer a le bon gout de rappeler ,comme quelqu'uns avant lui, que pour une voiture de luxe il y a un genou rabotté à la perceuse et des yeux cueillis à la cuillère ,pour un cul bombé de cover-girl il y a une barre enfonçée dans le fondement ,pour une liasse de billets il ya la prison oû l'on croupit .
On a rien son rien ,tout est question de choix et de risques à prendre et rarement de bien et de mal .
Film d'enragés .
Caubère,la rage incarnée d'un gentil instit à l'accent champêtre ,qui l'aurait cru ?
L'animal est tout prêt de réduire le film à un véritable one-man show ,tant il explose ,véritable volcan éructant de saloperies ,de coke et de foutre .
C'est le monument de ce film ,son ame ,déjantée et de jouisseur .
Il confine au film une fureur absolue ,une sincérité radicale ,un impact .
Son anti-thèse,le froid et calculateur Magimel ( dont je trouve les expressions et le jeu assez restreint toujours ,mais qui ressemble de plus en plus à un croisement de Delon et De Niro ,ce qui est une drôle de génétique) est en fait aussi vorace et profondèment asocial que lui ,deux êtres qui forment tout le questionnement brillant du film : sont-ils inhumains ou trop humains ?
Des pariahs ou des produits dégenerés d'une société impitoyable ?
Film de gangsters majeur ,qui montre que même en france on peut tout ravager à l'arme lourde ,sans verser dans l'excès et le mauvais gout .
Tout bon .
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SUPER SOIRER POUR TOI CREEP 
Ils me font marrer les critiques ,ils taillent ce film (j'imagine) pour sa violence et surtout son amoralité la plus complète ,et vont tailler des pipes à Jugnot et son Ile aux pirates .
Si ce film était américain et signé par Abel Ferrara ou Friedkin ou par un foux furieux coréen ils auraient crié au chef d'oeuvre underground .
ça leur coupe le squeele de se faire rentrer dans le lard par un de leur compatriote qui les renvoye à leur médiocrité .
Pas de couilles ,une vision étriquée ,de pisse-froid et de peine à jouir .
Ils me font marrer les critiques ,ils taillent ce film (j'imagine) pour sa violence et surtout son amoralité la plus complète ,et vont tailler des pipes à Jugnot et son Ile aux pirates .
Si ce film était américain et signé par Abel Ferrara ou Friedkin ou par un foux furieux coréen ils auraient crié au chef d'oeuvre underground .
ça leur coupe le squeele de se faire rentrer dans le lard par un de leur compatriote qui les renvoye à leur médiocrité .
Pas de couilles ,une vision étriquée ,de pisse-froid et de peine à jouir .
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Combo !Colonel Kurtz a écrit :SUPER SOIRER POUR TOI CREEP
Ils me font marrer les critiques ,ils taillent ce film (j'imagine) pour sa violence et surtout son amoralité la plus complète ,et vont tailler des pipes à Jugnot et son Ile aux pirates .
Si ce film était américain et signé par Abel Ferrara ou Friedkin ou par un foux furieux coréen ils auraient crié au chef d'oeuvre underground .
ça leur coupe le squeele de se faire rentrer dans le lard par un de leur compatriote qui les renvoye à leur médiocrité .
Pas de couilles ,une vision étriquée ,de pisse-froid et de peine à jouir .
+ 10 000 !
TENTION SPOILERMAN IN ACTION 
Bon j'en sors et je suis pas autant emballé que ça franchement c'est pas aussi mauvais que ce que j'en ai lu partout mais c'est pas loin.
Shoendorffer reprend pas mal sur Mann on le sent sur de nombreux plans voir sur le John Woo de l'époque the killer mais avec quand même moins d'impact il suffit de voir La scène de fusillade qui veut se la jouer Heat et qui se passe sur le parking d'une superette en pleine journée qui dure 2 min mouai pour l'intensité on repassera.
Ok le film se veut réaliste et rentre dans le lard mais en gros ça raconte quoi ? Pas grand chose... c'est un portrait de la pègre française alors ok mais ça nous apprend quoi ? Ah ok les mecs de la pègre aiment se faire sucer (il doit aimer ça aussi le réal pour en placer autant), ils aiment les putes, ils sont vulgaires et pas gentils et un peu con sauf Frankie (le héro ?) joué par Magimel le plus soft du film qui lui réfléchi un poil plus et lui il a la classe il se fait pas sucer par des putes et il câline sa copine il se la joue tueur cool à la Chow Yun fat quoi.
Bon c'est violent (quoique la scène la plus frappante du film à moins d'impact que dans le Van Damme l'empreinte de la mort ou il se passe la même chose) et vulgaire quoi moi c’est tout ce que je retiens du film car la description du milieu désolé mais elle m’a pas frappé.
Mais pour moi le plus gros problème du film vient des acteurs en générale moi Caubère ne m'a pas convaincu dans la scène ou il s'énerve dans le bar j'avais plus envie de rire qu'autre chose (ON ME BEURRE PAS LA RAIE A MOI !!!
), le frère du réal est juste à chier (quand il gueule dans la rue ) et les autres sont mauvais ou en font trop sauf Magimel comme je le dis plus haut qui se la joue cool et calme surtout quand il fume car il aime avoir la classe quand il fume et limite Tomer Sisley (je sais plus si c'est comme ça) m'a agréablement surpris ! Pis bon pour les femmes elles sucent et c'est tout donc rien à dire dessus quoi...
Niveau mise en scène ce n’est pas non plus la grande joie la caméra tremble tout le temps alors c'est sûrement fait exprès mais putain ça peut pas bouger 2 mètres sans trembler...
Enfin voilà Truands pour moi ça raconte pas grand chose, c'est vulgaire et violent, les perso n'ont pas de consistance et il peut leur arriver n'importe quoi on s'en contre fou du coup j'ai plus envie de regarder mon dvd de "agent secret" car si c'est aussi sérieux que celui là j'ai déjà peur...
Désolé les gars normalement je suis client et j'y allais vraiment pour l'aimer mais là...
Bon j'en sors et je suis pas autant emballé que ça franchement c'est pas aussi mauvais que ce que j'en ai lu partout mais c'est pas loin.
Shoendorffer reprend pas mal sur Mann on le sent sur de nombreux plans voir sur le John Woo de l'époque the killer mais avec quand même moins d'impact il suffit de voir La scène de fusillade qui veut se la jouer Heat et qui se passe sur le parking d'une superette en pleine journée qui dure 2 min mouai pour l'intensité on repassera.
Ok le film se veut réaliste et rentre dans le lard mais en gros ça raconte quoi ? Pas grand chose... c'est un portrait de la pègre française alors ok mais ça nous apprend quoi ? Ah ok les mecs de la pègre aiment se faire sucer (il doit aimer ça aussi le réal pour en placer autant), ils aiment les putes, ils sont vulgaires et pas gentils et un peu con sauf Frankie (le héro ?) joué par Magimel le plus soft du film qui lui réfléchi un poil plus et lui il a la classe il se fait pas sucer par des putes et il câline sa copine il se la joue tueur cool à la Chow Yun fat quoi.
Bon c'est violent (quoique la scène la plus frappante du film à moins d'impact que dans le Van Damme l'empreinte de la mort ou il se passe la même chose) et vulgaire quoi moi c’est tout ce que je retiens du film car la description du milieu désolé mais elle m’a pas frappé.
Mais pour moi le plus gros problème du film vient des acteurs en générale moi Caubère ne m'a pas convaincu dans la scène ou il s'énerve dans le bar j'avais plus envie de rire qu'autre chose (ON ME BEURRE PAS LA RAIE A MOI !!!
), le frère du réal est juste à chier (quand il gueule dans la rue ) et les autres sont mauvais ou en font trop sauf Magimel comme je le dis plus haut qui se la joue cool et calme surtout quand il fume car il aime avoir la classe quand il fume et limite Tomer Sisley (je sais plus si c'est comme ça) m'a agréablement surpris ! Pis bon pour les femmes elles sucent et c'est tout donc rien à dire dessus quoi...Niveau mise en scène ce n’est pas non plus la grande joie la caméra tremble tout le temps alors c'est sûrement fait exprès mais putain ça peut pas bouger 2 mètres sans trembler...
Enfin voilà Truands pour moi ça raconte pas grand chose, c'est vulgaire et violent, les perso n'ont pas de consistance et il peut leur arriver n'importe quoi on s'en contre fou du coup j'ai plus envie de regarder mon dvd de "agent secret" car si c'est aussi sérieux que celui là j'ai déjà peur...
Désolé les gars normalement je suis client et j'y allais vraiment pour l'aimer mais là...
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Merde une fusillade sur un parking de supérette à l'arme lourde ,c'est ça qui est frappant justement ,c'est un choc de cultures !
Et ça se passe comme ça dans la réalité ,le mecs attendent pas d'être sur parking aérien avec un éclairage clair-obscur ,ou dans un escalier de gare pour défourailler.
La caméra bouge pas tant que ça moi je trouvais assez classieuse (tu cites Mann et ses décors urbains,je plussoie) la mise en scène .
Le film ne raconte rien ,au sens récit ,je suis assez d'accord au,mais au niveau de la dimension humaine il raconte plein de choses , un peu comme dans les Infiltrés ,c'est une une forme de cinéma baroque et passionnée .
Et donc excessive et forçément pas consensuelle .
Après si on veut une trame propre ,belle,bien écrite ,on peut préferer le très bon Romanzo criminale ,c'est une question de point de vue .
ça me fait chier que t'aies pas kiffé quand même Creep .
Et déjà vu ?
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Colonel Kurtz
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Même avis que Creepers , les personnages n'ont pas assez de consistance (à part Jean Guy et Corti) . Et c'est vrai que le film est un peu creux dans le sens où il ne se passe pas grand chose . Et on voit tellement de mecs se baiser entre eux qu'on fini par être hermétique à la moindre exécution . Si j'ai aimé le film c'est surtout pour ses répliques trashs et son ambiance . D'ailleurs , même l'ambiance aurait pu être mieux fouillée , on apprend rien sur le milieu mafieux , rien sur leurs méthodes , leur économie , le fonctionnement de leur système etc...
Et ce qui m'a le plus gêné c'est le nombre de personnages . Pour moi , un films de mafia est crédible quand il y a vraiment plein de mafieux et là il y en a pas tellement , on dirait une petite bande qui dirige une boîte de nuit . Il aurait fallu rajouter facile 1h30 de plus pour en faire une vraie fresque sur le milieu avec plein de gangsters différents (y compris en figurants) , des coups fourrés plus rares et plus vicieux et des filles qui n'ont pas toujours la bouche pleine . On aurait pu avoir un Romanzo Criminale à la française avec une ambiance plus sombre et au lieu de ça on se retrouve avec un film de gangsters certes très sympa mais pas culte . Cela dit , ça mérite quand même la bonne note que j'ai mis .
Et ce qui m'a le plus gêné c'est le nombre de personnages . Pour moi , un films de mafia est crédible quand il y a vraiment plein de mafieux et là il y en a pas tellement , on dirait une petite bande qui dirige une boîte de nuit . Il aurait fallu rajouter facile 1h30 de plus pour en faire une vraie fresque sur le milieu avec plein de gangsters différents (y compris en figurants) , des coups fourrés plus rares et plus vicieux et des filles qui n'ont pas toujours la bouche pleine . On aurait pu avoir un Romanzo Criminale à la française avec une ambiance plus sombre et au lieu de ça on se retrouve avec un film de gangsters certes très sympa mais pas culte . Cela dit , ça mérite quand même la bonne note que j'ai mis .
non vraiment Colonel c'est pas qu'il n'y est pas vraiment d'histoire qui me gène car si il y avait un bon portrait de personnages ou une vrai psychologie ça ne serait pas génant mais là franchement je trouve ça super mal écrit, ça s'enchaine sans vraiment de cohérence les personnages sont transparents moi je ne voit vraiment pas de dimension humaine rien ne ressort c'est vide...
pour la réal on est loin d'un Mann si tu fais bien attention ça n'arrête pas de trembler même quand il n'y a qu'un mouvement de 2m c'est vraiment imprecis.
Non vraiment là je trouve pas grand chose à sauver dans l'entreprise.
pour la réal on est loin d'un Mann si tu fais bien attention ça n'arrête pas de trembler même quand il n'y a qu'un mouvement de 2m c'est vraiment imprecis.
Non vraiment là je trouve pas grand chose à sauver dans l'entreprise.