De l’anticipation mainstream de qualité moyenne
Un potentiel affolant … malheureusement sous-exploité
Deux exemples :
1/ L’incertitude sur l’identité du propriétaire de chaque clone (ce dont on se rend compte au début du métrage lorsque l’on voit que l’humain derrière la jolie blonde était un gros lard) aurait pu donner lieu à des développements plus intéressants (pourquoi pas un côté parano-Dickien ?).
2/ La thématique « tsukamotesque » du retour aux sensations du corps est à peine effleurée.
M’enfin, on se console avec :
- Un Bruce impliqué.
D'ailleurs le film m’a rappelé une interview du père Willis il y a une bonne dizaine d’années dans laquelle il disait que si on lui présentait le bouton activant l’annihilation immédiate de l’espèce humaine, il n’hésiterait pas une seule seconde à appuyer dessus. Je me suis donc dit que la conclusion de
Clones avait dû bien lui plaire !

- Un double final très réussi, à la fois fuck of (

) et émouvant (la femme de Bruce).
- Quelques surprises (le prophète).
- Une réalisation qui tient la route, assurée par un Jonathan Mostow dont le goût immodéré pour la tôle froissée transparaît encore une fois à l’écran
A l’arrivée, un divertissement moyen et la sensation qu’on aurait pu avoir un bon gros morceau de SF à la place
