Hum hum ...
En étant extrêmement indulgent, je vais dire que j’ai trouvé ça trèèèèès moyen
Bof et beauf. Bas du front.
J’ai bien remarqué que le scénario était cosigné par Bulle Caisson.
On reconnaît bien sa patte, ce style enfant de huit ans un peu neuneu et sacrément copieur.
Le pitch du film ? Des vilains s’en prennent à la famille d’un mec qu’il ne faut pas emmerder.
Le type en question, c’est Bryan Mills, un golgoth qui milite pour le cumul des mandales et possède des paluches de brontosaure
Tremblez méchants ravisseurs !
Comme dirait un collègue, c’est un film «
ça va chier ».
En matière de no brainer, ça se pose là.
C’est pétri de clichés, cousu de fil blanc (à chaque fois, Mills tombe sur un indice qui le conduira au suivant).
Un script très « inspiré », sous influence(s).
Hostel, les aventures de Jason Bourne,
24 (ici c’est plutôt 96 heures chrono mais, heureusement, la fille du héro s’appelle aussi Kim ...), les films de Saumon Agile (d’ailleurs, le métrage n’est autre qu’un actioner seagalesque dissimulé sous une carrosserie clinquante) ...
Tu fous tout ça dans un mixeur et tu obtiens un truc un peu grumeleux qui s’appelle ...
Taken !
Luc, vilain copieur, tu me feras 500 lignes.
On notera la conception purement bessonienne du personnage féminin : soumis, niais et souvent tiraillé par un fort besoin d’uriner
Mention spéciale à Kim Mills qui ressemble à un jeune cabri fou-fou amputé d’une partie du cerveau ...
Et puis il y a un truc qui m’a bien fait marrer, c’est quand Bryan Mills s’incruste à dîner chez son ex-ami policier (Jean-Claude !).
Il tire une balle dans l’épaule de sa femme et ... ça ne réveille même pas les deux gosses qui dorment dans la chambre juste à côté ...
A l’arrivée, je sauverai seulement deux trucs :
- L’idée géniale d’avoir transformé Liam Neeson en action man à 56 piges.
- La prestation de Liam Neeson. Ce type a un charisme stratosphérique
En résumé, je m’attendais à un plaisir coupable et j’ai été déçu.
Si la culpabilité est là, le plaisir ne répond guère présent.
Pas glop
