creepers a écrit :Bien sur on en ressort pas plus intelligent, l'histoire ne qu'un prétexte à l'action et ça mérite pas un oscar mais c'est jouissif, bourrin et ça sent bon les années 80 !
Bon ben Creepers resume bien la chose. Ca fleure bon la Cannon version Thaï et le direct to video pour amateurs de tatanage en règle, et on peut passer un bon moment à condition d'etre quand meme vachement indulgent.
En fait, j'ai eu la furieuse sensation que le film a été réalisé par le rejeton dégénéré fruit des amours contre-nature de Roland Emmeriche et Michael Bay, version Thaï, of course : ca explose de partout, c'est du grand nimportninwak général, l'histoire tient sur la tranche d'un ticket de métro, et on a droit à un couplet patriotico-nationaliste du plus mauvais goût en plein milieu de la soupe.
Alors c'est clair, comme le dit creepers, on a l'impression que les cascadeurs cherchent à crever à chaque prise, y'a qu'a voir le "bêtisier"/ behind the scens du générique de fin pour le constater (on voit les techniciens se précipiter sur les candidats au suicide apres chaque atterrisage un peu brutal sur le tarmac), mais ca reste quand meme super poussif pour tout le reste. On se fait franchement chier entre deux scenes de baston (au montage tres cut il faut le dire) ou deux cascades en moto traversant les murs.
Je leur reproche aussi d'user, d'abuser et de surabuser du ralenti sur pratiquement toutes les chorégraphies lors des baston. C'est bien joli de les voir faire la toupie sans utiliser des câbles (ca se voit qu'ils zont ni le temps ni la place pour en utiliser), mais ca reste quand meme super artificiel.
En fait, on se retrouve devant un showroom de scenes de tatanage, une collection de bibelots tous plus tape à l'oeil les uns que les autres. On a l'impression qu'ils cherchent à faire concurrence à Jackass et consorts en leur disant "vous voyez, on peut aussi manquer de faire écraser un cascadeur entre deux camions". Ca flirterait presk avec le snuff movie de cascadeurs débiles.
Sinon, j'ai bien aimé la séquence CounterStrik où le héros tue avec sa pétoire des méchants qui sortent des fenêtres et de derriere les murs. Tordant. Mais pas forcément dans le bon sens du terme.
En résumé, une série-B de tatanage qui n'aurait jamais aterri et du aterrir en salles si Ong-Bak n'avait pas eu le succès intersidéral qu'il a eu. Je le recommande donc largement plus entre potes et lors d'une soirée Pizza-bière qu'au ciné sauf carte UGC (et encore)...