La Science des rêves de Michel Gondry
Modérateur : dino VELVET
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Vu mercredi soir,
Michel Gondry est un réalisateur hors-norme et La science des rêves en est la toute dernière preuve. Autobiographique de son propre aveu, ce troisième long-métrage est un voyage au coeur de l'onirisme, cette activité mentale semblable au rêve mais se produisant à l'état de veille.
Il m'est pourtant difficile de parler de ce film car il me faudrait vraiment une deuxième lecture pour parfaire mon jugement et saisir au mieux les moindres petits détails qui fleurissent tout au long de l'oeuvre. Créatif et riche en idées, La sciences des rêves est donc tout cela à la fois... Pour autant, sa principale force est de restituer avec justesse l'intensité du délire onirique ainsi que toute l'étrangeté qui s'y rapporte. Mettre en scène les rêves, les monologues qu'on peut y faire, les combats contre un adversaire imaginaire ou encore les mouvements inconscients qui nous emmène d'un lieu à la fois ordinaire inconsciemment mais pourtant si étrange, Gondry s'y colle et s'y pique avec une créativité débonnaire ! Tout ce petit mélange nous offre donc de temps à autres des séquences parfois mélancolique, souvent poétique, quelque fois burlesque. Alors, dans le regard de Gondry, les poneys en peluche prennent corps et notre héros principal cherche dans l'inconscient les réponses à sa frustration quotidienne tant sur le plan professionel que sentimental... Certes, Charlie Kauffmann n'est plus aux côtés de Michel Gondry mais l'univers est toujours aussi farfelue et kitch. Avec une vision forcément plus personelle, le frenchie de Versailles tourne enfin dans son pays natal avec des acteurs non-américains. On salivait à l'idée de retrouver Alain Chabat dans son univers, ça n'a pas raté ! Si La science des rêves n'est pas une comédie, les répliques sortant de la bouche à Chabat pourraient nous le faire croire.
Je m'emballe, je m'emballe mais aussi attendu soit-il, le troisième film de Michel Gondry me laisse quelque peu sur ma faim. Trop décousu, il n'est pas toujours facile de retrouver le bon fil et les creux l'emportent sur des moments qui n'atteignent pas, du coup, la grâce voulue. Dommage...
Michel Gondry est un réalisateur hors-norme et La science des rêves en est la toute dernière preuve. Autobiographique de son propre aveu, ce troisième long-métrage est un voyage au coeur de l'onirisme, cette activité mentale semblable au rêve mais se produisant à l'état de veille.
Il m'est pourtant difficile de parler de ce film car il me faudrait vraiment une deuxième lecture pour parfaire mon jugement et saisir au mieux les moindres petits détails qui fleurissent tout au long de l'oeuvre. Créatif et riche en idées, La sciences des rêves est donc tout cela à la fois... Pour autant, sa principale force est de restituer avec justesse l'intensité du délire onirique ainsi que toute l'étrangeté qui s'y rapporte. Mettre en scène les rêves, les monologues qu'on peut y faire, les combats contre un adversaire imaginaire ou encore les mouvements inconscients qui nous emmène d'un lieu à la fois ordinaire inconsciemment mais pourtant si étrange, Gondry s'y colle et s'y pique avec une créativité débonnaire ! Tout ce petit mélange nous offre donc de temps à autres des séquences parfois mélancolique, souvent poétique, quelque fois burlesque. Alors, dans le regard de Gondry, les poneys en peluche prennent corps et notre héros principal cherche dans l'inconscient les réponses à sa frustration quotidienne tant sur le plan professionel que sentimental... Certes, Charlie Kauffmann n'est plus aux côtés de Michel Gondry mais l'univers est toujours aussi farfelue et kitch. Avec une vision forcément plus personelle, le frenchie de Versailles tourne enfin dans son pays natal avec des acteurs non-américains. On salivait à l'idée de retrouver Alain Chabat dans son univers, ça n'a pas raté ! Si La science des rêves n'est pas une comédie, les répliques sortant de la bouche à Chabat pourraient nous le faire croire.
Je m'emballe, je m'emballe mais aussi attendu soit-il, le troisième film de Michel Gondry me laisse quelque peu sur ma faim. Trop décousu, il n'est pas toujours facile de retrouver le bon fil et les creux l'emportent sur des moments qui n'atteignent pas, du coup, la grâce voulue. Dommage...
- dino VELVET
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Je l'ai trouvé faiblard ce film. Un Gondry sans Kaufman, c'est un peu comme une pizza sans fromage. Alors, certes, il y a pas mal de bons trucs mais j'ai été déçu par ce scénario (un peu creux au final) et le côté légèrement bobo parisien de l'ensemble. Je développerai très prochainement sur le blog
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"
"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
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- dino VELVET
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Oh non, je crois pas que ce film soit bobo parisien. C'est gentiment sensible et ça s'assume comme kitsch, mais moi, je trouve qu'il en ressort de la poésie plutôt que de la boboitude. Sûr que ce n'est pas le même élan que les deux premiers, sûr que ça s'explique peut-être par l'absence du co-auteur, mais trouver ce film bobo... je ne sais pas, je trouve ça presque injuste.
Moi, j'ai aimé. Mis en garde par vos critiques à tous, j'ai débranché l'option "comparaison avec Eternal Sunshine", et j'ai bien aimé. Il y a des choses très vraies, dans ce film onirique, un peu d'émotion mais pas trop et sans doute un peu de rêve aussi. De la douceur, sans aucun doute, et par les temps qui courent, ça fait du bien.
Voilà. A voir au moins une fois.
Moi, j'ai aimé. Mis en garde par vos critiques à tous, j'ai débranché l'option "comparaison avec Eternal Sunshine", et j'ai bien aimé. Il y a des choses très vraies, dans ce film onirique, un peu d'émotion mais pas trop et sans doute un peu de rêve aussi. De la douceur, sans aucun doute, et par les temps qui courent, ça fait du bien.
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- dino VELVET
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