NUIT NANAR A LA CINEMATHEQUE

Tout ce qui concerne le cinéma...

Modérateur : dino VELVET

Zorg
Tycoon
Tycoon
Messages : 11410
Enregistré le : 17.07.2003 - 14:45
Localisation : Paris-sur-Mer, sa plage, ses galets...
Contact :

Message par Zorg »

Rhooo, je viens de me rendre compte que j'avais completement pas eu le temps de finir mon compte-rendu.... Qu'a cela ne tienne, je me lance...

ACTE V : Le concert

Histoire de diversifier la programmation, Nanarland a eu la bonne idée d’inviter un groupe grenoblois, répondant au doux nom de Rien, et qui a été chargé de réaliser un petit concert pour accompagner un montage fait à partir d’un nanar célèbre : L’Homme-Puma.

La musique était d’excellent niveau, tout comme le nanar qui passait sur l’écran. Ce film pour le moins intrigant voit un homme investi par une puissance extra-terrestre quelconque d’un pouvoir surhumain qui fait de lui l’Homme-Puma.

Technique au rabais, jeu d’acteur totalement hors de propos, situations grotesques, effets d’un autre âge, le cocktail était impressionnant. Mais rien ne fut aussi poignant que de découvrir Donald Pleasance dans le rôle du méchant. Il est probablement venu honorer une dette de jeu dans cette sous série Z de mauvais aloi., car je ne vois pas d’autre excuse pour justifier cet état de fait.

Mention spéciale pour l’attaque de griffes de l’Homme-Puma, et pour Manolo le fidèle serviteur qui passe son temps à embrasser un médaillon grotesque avant de repartir vers les étoiles à bord du vaisseau en forme de boule disco géante.

Le montage fut donc en tous points enthousiasmant, et la prestation de Rien réellement excellente.
Zorg
Tycoon
Tycoon
Messages : 11410
Enregistré le : 17.07.2003 - 14:45
Localisation : Paris-sur-Mer, sa plage, ses galets...
Contact :

Message par Zorg »

ACTE VI : Supersonic Man

L’extrait : L’invincible kid du kung-fu
Second extrait de la soirée (après Braddock : Portés Disparus III), et quel extrait !

Imaginez un instant la scène : un homme en tient un autre en joue du haut d’un immeuble. Il tire, et rate sa cible. Celle-ci cherche alors immédiatement un endroit où s’abriter des balles du tireur avant que ce dernier ne remette le couvert. Et cet abri, c’est…. roulement de tambours…. Une bouche d’incendie.

Mais comment diable un homme peut-il se planquer efficacement derrière une bouche d’incendie me direz-vous ? Eh bien c’est très simple : l’homme en question est un nain. Du genre petit bonhomme d’à peine 1m de haut, pour qui une bouche d’incendie constitue la meilleur des protections pare-balles.

Et c’est là qu’on touche au génie. Car oui, c’est un nanar, oui, le film est incroyablement mauvais, mais il faut quand même déployer une forme de génie de la mise en scène à l’état brut pour avoir l’idée d’utiliser un effet de perspective si saisissant qu’on se demande vraiment ce qui se passe à l’écran, ne serait-ce pour quelques secondes, le temps de réaliser.

La suite est à l’avenant, car notre héros investit alors l’immeuble où se sont retranchés les méchants d’une manière fort impressionnante, le tout au rythme d’une bande son ma foi bien sympathique. C’est le James Bond du pauvre (et du nain), oui, mais c’est irrésistible.

L’extrait se termine par un passage hallucinatoire où l’on voit notre héros poursuivre sur une moto miniature des méchants fuyant à bord d’un camion. Renversant, et réellement extatique quand le méchant qui conduit lâche un dramatique : « je crois qu’on est suivis », immédiatement enchainé avec un plan où l’on voit l’agent nain monté sur sa mini-moto, et qui alors qu’il roule à son côté, fait signe au camion de s’arrêter. Celui-ci n’obtempérant pas, il les oblige alors à stopper en se mettant en travers de sa route (il faut le voir pour bien se rendre compte), puis grimpe à bord du camion en escaladant la calendre, et règle leur compte aux vilains à coups de mawashigeris sautés, et de coups de tatane dans les chevilles. Anthologique. J’ai eu personnellement les pires difficultés à retrouver mon calme après cet extrait qui ne donne qu’une envie : voir le film en entier dans les plus brefs délais.

Les trailers
Une sélection fort intéressante, avec au menu le très alléchant Yor le chasseur, film préhistorique, tourné avec des moyens, des acteurs et une histoire préhistoriques (balèze, une histoire préhistorique), et où l’on voit des hominidés combattre un Tricératops en plastique à coups de hachette du paléolithique inférieur. On a eu le très aguicheur Journal érotique d’un bûcheron, par l’immenssissime Jean-Marie Pallardy, où l’on voit des jouvencelles se faire scier la branche par des bûcherons libidineux. On a aussi eu 2/3 truc érotico-acomiques des 70ies, genre Vanessa et Les nuits érotiques de Popée. Et la sélection s’est terminée par, une fois n’est pas coutume, une bande-annonce de niiinjaaaaaas là encore totalement foireuse, mais jouissive.

Le cut nanarland
Un bien joli cut, avec notamment une thématique musicale reprenant de superbes moments nanars, dont le très marquant Xanadu, comédie musicale fluo des 80ies avec Olivia Newton-John dans le rôle titre. Irrémédiablement kitsch. On a aussi eu du Hitman The Cobra (qui sera repris de façon extensive dans un cut ultérieur), et d’autres dont je ne me rappelle pas les titres mais qui mériteraient tout de même d’être cités (oui, je sais C hyper profond ce que je raconte).

On a aussi eu droit au deuxième volet des « plus beaux mannequins de l’histoire du cinéma ». Il est d’ailleurs remarquable d’en voir les multiples utilisations dans des contextes extrêmement variés : explosions, chutes, mutilations diverses. Remarquable et très instructif.

Le film : Supersonic Man
Premier vrai morceau de choix de la soirée que ce film de super héros ringard (le film, pas le super héros… quoique…), et dont la bobine, en excellent état je dois dire, fut très aimablement prêtée par la Cinémathèque de Madrid, preuve que l’Internationale Nanarde fonctionne parfaitement quand le besoin s’en fait sentir.

L’introduction au film faite de main de maître par un nanardeux nous a appris que, je cite : « L’Homme-Puma était la réponse italienne au Superman de Richard Donner, Supersonic Man est elle la réponse espagnole à L’Homme-Puma ». Ca ne s’invente pas, et ça vous glace un spectateur d’effroi.

Là encore, un extra-terrestre est envoyé sur Terre avec pour mission de défendre la veuve et l’orphelin. Cet alien a l’apparence humaine dans le civil, mais dès que le besoin s’en fait sentir (genre pour sauver la fille du gentil professeur enlevé au début par le méchant professeur Gluk), il n’hésite pas à user de sa montre spéciale pour revêtir son habit de lumière, tout en criant « Que la force des galaxies soit avec moi ! » (on se demande bien d’ailleurs où ils sont allés chercher une idée pareille, hein).

Il est alors important de préciser que le costume de Supersonic Man a été honteusement pompé par Superman. En effet, là où le prétendu kryptonien a un collant bleu, sur lequel vient se posé un slip rouge (et je ne m’étendrais pas sur les problème de décence et de moralité que cette pratique engendre), et qu’une cape rouge est greffée sur ses épaules, Supersonic Man a lui un slip bleu sur un collant rouge, et une cape bleue dans le dos. Supersonic Man perd aussi sa moustache au profit d’un masque de catcheur en strass bleu , tandis que Clark Kent ne perd que ses lunettes. Je n’oublie pas non plus le S sur la potrine. Vous constaterez donc par vous même à quel point la supercherie mise au point par Joe Schuster est énorme. Superman copie Supersonic Man d’une manière scandaleuse, l’opprobre est sur lui, la damnation sera son destin.

Le film est donc un condensé de clichés SF cheapos des années 80 : un Evil Overlord en costume flashy dessiné par un sosie raté de Paco Rabane (le professseur Gluk) dirige une armée de sbires et tente de prendre le contrôle de la planète en kidnappant un scientifique de renom tout en faisant main basse sur de précieuses ressources (genre de l’uranium et autres joyeusetés post-technoïdes). Il est épaulé dans sa mission par un bras droit, deux bras cassés, et un robot exterminateur paralytique dont la seule fonction réellement efficace est le lance-flamme.

Sa quête d’absolu nécessitant la collaboration du gentil professeur, il n’hésite pas à prendre tous les risques pour faire plier son adversaire en tentant désespérément de kidnapper la fille du gentil. Malheureusement pour lui, celle-ci est sous la protection de Supersonic Man, et ce dernier n’hésite pas à intervenir dès qu’elle est menacée (c’est à dire toutes les 3 minutes) en volant à son secours.

Le vol de Supersonic Man a d’ailleurs ceci de particulier qu’il passe les vitesses. En effet, de toute évidence ralenti par le vent de face qu’il rencontre dans les airs, il se voit obligé, s’il veut avancer à une vitesse un tant soit peu honorable, d’effectuer de grands mouvements de bras, allant de l’avant vers l’arrière en général. Cela ne peut s’expliquer que par un passage en seconde quand il veut accélérer. On le voit bien passer la troisième à une ou deux reprises, mais c’est somme toute relativement rare.

Le final est d’un grand guignolesque consommé et ne doit son salut qu’à la tentative (ratée) de fuite du Méchant à l’aide d’un ascenseur secret le menant vers la fusée qui lui servira de QG une fois arrivé dans l’espace.

Au final, Supersonic Man est un nanar classieux, démontrant que même avec des moyens supérieurs à la moyenne, on peut réussir à faire un film ringard et médiocre. Enfin quand je dis des moyens supérieurs à la moyenne, c’est relatif. Le film utilise quantité de maquettes pour économiser sur le budget à tel point qu’on a droit à plusieurs des maisons de poupées ridicules et des maquettes d’hélicoptère probablement achetées dans un vide grenier et sur lesquelles on a greffé un moteur de moulin à légumes électrique.

Notez enfin que, la bobine venant d’Espagne, nous avons pu profiter du film en version espagnole, ce qui au fond n’a rien de vraiment surprenant pour un film ibère ayant tout de même été tourné en anglais.

Du côté des spectateurs, l’enthousiasme fut réel, particulièrement pendant le générique de début, où l’on a pu profiter pleinement de la chanson qui revient dès que Supersonic Man apparaît à l’écran, et qui, braillé sur un ton aigu par la chanteuse, donne quelque chose comme : « Suupersooniiic Maaaaaaaaaan…. I wanna beeeeeeeeeee !! »

Terrible. Mais tellement drôle…
Zorg
Tycoon
Tycoon
Messages : 11410
Enregistré le : 17.07.2003 - 14:45
Localisation : Paris-sur-Mer, sa plage, ses galets...
Contact :

Message par Zorg »

ACTE VII : Black Ninja

L’extrait
Euh... Me rappelle plus.... :mrgreen:

Les trailers
Première moitié du diptyque qui tétanisa la salle, Au karaté takarataké vous scotche à votre siège. Film thaïlandais, mais je me demande s’il ne viendrait pas plutôt de Bételgeuse ou de ses environs tellement c’est hallucinant. Mais mon problème vient maintenant du fait que j'ai écrit la ligne précédente lundi, et depuis le temps, j'ai effacé de ma mémoire perméable la plupart des informations relatives... La seule chose à retenir, C que la bande-annonce était terrible et m'a donné une furieuse envie de voir le film....

Le cut nanarland
Euuuuuuuuh... J'ai oublié (encore) :oops:

Quoi qu'à bien y réfléchir, je me demande si ce n'est pas là qu'on a eu une maousse sélection de Hitman The Cobra.... Terribles extraits pour les zygomatiques tellement ca va loin dans la nanaritude...

Le film : Black Ninja

Attention, chef d’œuvre.

Je ne vais pas trop rendre dans les détails du film tant la chronique de Nanarland (voir le topic sur le film) est suffisamment explicite à ce sujet pour plutôt me concentrer sur l’effet que la projection de ce film ô combien mythique a pu avoir sur l’assistance.

Imaginez. Il est quelque part entre 5 et 6h du matin, vous avez votre semaine de boulot dans les bottes, vous venez parfois de loin pour profiter de la soirée, on vient déjà de vous infliger deux films bien copieux, des bandes-annonces, des montages de nanars, et un mini-concert, quand on vous tend sur un plateau un film hautement improbable ayant pour protagoniste central un ninja d’origine africaine.

Oui, je sais, ça fait peur. Mais croyez-moi, ça en vaut largement la chandelle.

Car Black Ninja n’est pas n’importe quel nanar. C’est un réel chef d’œuvre dans le genre. Entre Godfrey Ho aux manettes et le duo Richard Harrison / …. …. devant la caméra, c’est à un exercice de style total et flamboyant que nous assistons.

Mais ce qui fait quand même tout le sel de cette projection tient en deux composantes :
1. Certes, la bobine avait du kilomètre, mais voir un tel film dans sur grand écran, ça vaut tout l’or du monde. Car on dira ce qu’on voudra, mais la majesté d’une projection de classe internationale apporte un cachet au film qu’il n’aura jamais sur une télévision ou un projecteur de salon
2. Le public en folie. C’est bien simple, ce Black Ninja restera à jamais gravé dans ma mémoire comme une des expériences cinématographiques les plus marquantes auxquelles il m’ait été donné de participer. Le délire a commencé dès le début du générique, quand on a commencé à voir les noms des acteur et du réalisateur, et ne s’est achevé que de longues secondes après l’apparition du mot FIN.

De la première à la dernière scène, de la première réplique au dernier geste ninja, du premier plan foireux au dernier travelling bancal, tous les participants ont manifesté une ferveur sans égale envers ce chef d’œuvre du nanar en général et du film de ninjas en particulier. Je ne saurais dénombrer les acclamations, les vivas et les hourras proférés par l’assistance, mais une chose est sûre, la communion fut totale, intégrale. Mémorable comme disait le pete un peu plus haut.

Je dois d’ailleurs confesser qu’avant le début de la soirée, je redoutais un certain endormissement en milieu de session, mais grâce à Black Ninja, il n’en fut rien. L’adrénaline a coulé à flots dans mes petites artères et cela m’a maintenu sufissamment éveillé pour profiter du spectacle au maximum de mes capacités.

Black Ninja restera donc comme le pinacle de la soirée, l’apothéose de tout un art de vivre le cinéma différemment.

En un mot, inoubliable.
Avatar du membre
blame
King du Box office
King du Box office
Messages : 7539
Enregistré le : 08.05.2003 - 13:33

Message par blame »

Je me suis permis de prendre une photo sur nanarland.

Qui est sur la photo? Zorg? :mrgreen:


Image
Image
Image
Avatar du membre
creepers
Epouvantail
Messages : 11977
Enregistré le : 10.01.2004 - 14:17
Localisation : metz

Message par creepers »

il y a une semaine on allait matté black ninja, je suis tout chose là :cry:
Zorg
Tycoon
Tycoon
Messages : 11410
Enregistré le : 17.07.2003 - 14:45
Localisation : Paris-sur-Mer, sa plage, ses galets...
Contact :

Message par Zorg »

ACTE VIII : 2020 Texas Gladiators

L’extrait
Tour de mémoire. C bête hein ? :mrgreen:

Les trailers
Une petite sélection qui a commencé de façon un brin décevante avec Le gendarme et les extra-terrestres, ce qui est à a limite de la faute de goût, suivie d’une bande-annonce distrayante pour un film érotico-ringard de et avec Ugo Tognazzi, Qui chauffe le lit de ma femme (tout un programme).

Mais la perle de cette ultime sélection (et de la soirée) fut sans conteste celle de Il faut battre le chinois tant qu’il est chaud. C’est la deuxième partie du diptyque entamé avec Au karaté takarataké : mêmes acteurs, mêmes décors, et surtout même chemise pour un des comédiens, qui ne laisse aucun doute sur la parenté des deux films. Là où on touche au génie, c’est avec la voix off que l’on entend vendre le film avec des arguments tous plus débiles et hallucinants les uns que les autres :
- "Attention ce film est dangereux, partout où il a été diffusé le nombre de bras et de jambes cassés furent multipliés et les ventes de plâtres ont augmenté de 32%"
- "Si vous voyez une antenne de télévision, ce doit être une erreur de montage."
- "nous avons réussi à faire parler en français des acteurs chinois et japonais, mais ils gardent léger accent indéfinissable."
- "l'histoire est simple : il y a d'un côté les bong, et de l'autre les méchang."
- "vous visiterez honggggg kong, banggggkok et tokkkkyo, capitales toutes plus asiatiques les unes que les autres."
- "un film dangereux, donc. mais vous n'êtes pas des lâches !"
(que les nanardeux auteurs de ces lignes ne m'en veulent pas d'avoir copié-coller leur texte, j'ai une tres mauvaise mémoire :mrgreen:"

Ma préférée reste quand même "il y a les bongs et les méchangs"
:happy:

Grosse, grosse crise d’hystérie collective avec ce chef d’œuvre de la promotion cinématographique asiatique.

Le cut nanarland
Une excellente sélection là encore avec de nombreux extraits de Samson, et surtout, une section réservée à un public aguerri, et précédée d’un terrifiant « Advisory Explicite Extreme Nanar Content », dont le morceau de roi aura été ce que je considère comme le plan séquence le plus interminable et le plus insupportable de l’histoire du cinéma, extrait de… et qui mêle des sujets aussi graves que faire à manger pour le soir, le karma et les cours de la bourse. Inimaginable.

Le film : 2020 Texas Gladiators
Pour finir la nuit, déjà bien chargée, un bon post-apocalyptique des familles. Ringard, fauché, craignos, tous les qualificatifs sont bons pour ce nanar qui failli coûter la santé à nombre de spectateurs.

Il faut bien reconnaître que le début fut franchement chiant. Il ne se passait rien d’intéressant sur l’écran, et la fatigue aidant, les gens commençaient à s’endormir les uns après les autres. Fort heureusement, l’intrigue (oui, je sais) finissant par avancer de plus en plus dans un gigantesque portninwak, cela finit par réveiller les ardeurs de certains spectateurs qui commencèrent à commenter le film en direct-live comme on commente un match de foot. Les vannes fusèrent, les bons mots fleurirent, et petit à petit, l’ambiance reprit du poil de la bête pour aller crescendo, de concert avec la débilité croissante des situations dans lesquelles se retrouvaient les protagonistes du film.

Le final explosif où l’on vit une bande de faux indiens / vrais mexicains attaquer à coup de lances en bois et d’arcs sans corde un bataillon de soldats protégés par des bouclier thermiques pare-balles servi de bouquet final apocalyptique (sic) à une soirée nanarde riche en événements de tout poils.
Zorg
Tycoon
Tycoon
Messages : 11410
Enregistré le : 17.07.2003 - 14:45
Localisation : Paris-sur-Mer, sa plage, ses galets...
Contact :

Message par Zorg »

ACTE IX : Epilogue et conclusion

La cerise sur le gâteau : Extase sexuelle de la Macumba
On nous avait averti en début de soirée, ceux qui auraient le courage de rester jusqu’au bout auraient la joie de pouvoir visionner une bande-annonce d’époque classée X.

Et en effet, nous avons bel et bien eu droit à la celle d’un film de cul des 70ies, avec son lot de chair et de poils pubiens. Anecdotique.


Zi End
La soirée se termina donc sous les vivas de la foule qui reprit ses esprits alors que les lumières se rallumaient et que les gens, hagards, se dirigeaient du pas raide de celui qui a passé 12 heures assis dans un fauteuil vers les cafés et croissants aimablement distribués en guise de petit-déjeuner.

Cette soirée mémorable fut l’occasion de découvertes magnifiques dans le paysage du nanar de compétition. Un florilège de moments forts et ultimes, dans un univers à l’inépuisable richesse, à l’insondable profondeur et à l’inexplicable complexité.

Je regrette bien l’absence de certaines personnes, de même du manque de temps pour pouvoir parler à d’autres, mais cela n’entamera en rien le souvenir que je vais garder de cette nuit.

Encore un grand bravo et mille mercis à toute l’équipe de Nanarland qui aura abattu un travail de titan pour nous fournir cette nuit ô combien précieuse, ainsi qu’à la Cinémathèque pour leur incroyable gentillesse et ouverture d’esprit envers la Cause.

J’en ai oublié, j’en ai omis, mais ne m’en tenez pas rigueur, la richesse de cette soirée m’aura confusionné le neurone, à tel point que j’en oublie déjà des bouts.

Inoubliable. Tout simplement inoubliable.

Ici Cognac-Jay, à vous les studios.

PS : Rendez-vous dès que possible pour la seconde édition.

PPS : Désolé pour le retard. Ca fait un peu rassis raconté une semaine apres, mais je me suis pas cassé le baigneur à écrire tout ca pour le mettre à la poubelle. Alors merci à ceux qui auront eu le courage de tout lire :mrgreen:
Avatar du membre
Soundjata
Black Panther
Messages : 743
Enregistré le : 06.01.2005 - 03:05
Localisation : Au sein de mon Empire

Message par Soundjata »

Zorg a écrit : le duo Richard Harrison /Alphone Béni
:wink:

Aussi: "Que la fuerza de las galaxias sea conmigo" 8)
Image
Zorg
Tycoon
Tycoon
Messages : 11410
Enregistré le : 17.07.2003 - 14:45
Localisation : Paris-sur-Mer, sa plage, ses galets...
Contact :

Message par Zorg »

blame a écrit :Qui est sur la photo? Zorg? :mrgreen:
Le truc barbu coincé entre deux personnes en pull rouge au milieu environ... Mais sinon, je suis dans el trombi d'el foroum :mrgreen:
Zorg
Tycoon
Tycoon
Messages : 11410
Enregistré le : 17.07.2003 - 14:45
Localisation : Paris-sur-Mer, sa plage, ses galets...
Contact :

Message par Zorg »

Soundjata a écrit :
Zorg a écrit : le duo Richard Harrison /Alphone Béni
:wink:

Aussi: "Que la fuerza de las galaxias sea conmigo" 8)
vi, son nom m'a échappé qd j'ai écrit ca l'autre jour et j'ai oublié de remplir le blanc.
Avatar du membre
blame
King du Box office
King du Box office
Messages : 7539
Enregistré le : 08.05.2003 - 13:33

Message par blame »

T'es celui qui se tient la barbichette, je m'en doutais.... Et les autres? pas dessus? :)
Image
Image
Zorg
Tycoon
Tycoon
Messages : 11410
Enregistré le : 17.07.2003 - 14:45
Localisation : Paris-sur-Mer, sa plage, ses galets...
Contact :

Message par Zorg »

Nope. Z'etaient a l'avant. Ou ailleurs...
Avatar du membre
Soundjata
Black Panther
Messages : 743
Enregistré le : 06.01.2005 - 03:05
Localisation : Au sein de mon Empire

Message par Soundjata »

Zorg a écrit :
Soundjata a écrit :
Zorg a écrit : le duo Richard Harrison /Alphone Béni
:wink:

Aussi: "Que la fuerza de las galaxias sea conmigo" 8)
vi, son nom m'a échappé qd j'ai écrit ca l'autre jour et j'ai oublié de remplir le blanc.
Et en plus je trouve le moyen d'écorcher son prénom. :D Alphonse bien sur.

Ouais je reconnais juste DPG, mais les autres, trop chaud à légender pour ma part.

Moi j'étais en haut de la salle, donc au dessu de la fosse.
Creeper était au quatrième rang devant sur le côté droit de la salle.
Pete je sais pas.
Image
Avatar du membre
creepers
Epouvantail
Messages : 11977
Enregistré le : 10.01.2004 - 14:17
Localisation : metz

Message par creepers »

Moi je dit bravo Zorg pour !!! :D

Je n'avais pas encore noté les films :

- The frozen dead : Un film interessant mais pas vraiment nanar, une ambiance parfois efficace, des acteurs assez mauvais mais il se laisse suivre sans déplaisir. 5/10

- Supersonic man : un petit bijou de nanar, des passages de folies :D ! 7.5/10

- Black ninja : La bombe de la soirée, PTDR pendant 1h30 complètement hallucinant :eek: ! 8.5/10

- 2020 texas gladiateur : un film qui a du mal à commencer mais qui trouve son équilibre vers le millieu avec une attaque indienne délirante ! 6.5/10
Avatar du membre
peter wonkley
ROCCO
Messages : 20542
Enregistré le : 21.12.2002 - 21:13
Localisation : ajaccio

Message par peter wonkley »

PS : Rendez-vous dès que possible pour la seconde édition.
le 18 fevrier 2006
Image
Répondre