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Bien qu'il soit un auteur réputé de romans d'épouvante, Mike Enslin n'a jamais cru aux fantômes et aux esprits. Pour lui, la vie après la mort n'est que pure invention, et il a passé suffisamment de temps dans des maisons hantées et des cimetières pour le vérifier...
En travaillant sur son dernier ouvrage, il découvre l'existence d'une chambre, la 1408 du Dolphin Hotel, où se sont produites de nombreuses morts inexpliquées et souvent violentes. Malgré les mises en garde du directeur de l'hôtel, Enslin décide d'y passer une nuit.
Face à ce qu'il va vivre, son scepticisme va voler en éclats. Pour lui, la question n'est plus de savoir si le paranormal existe, mais d'espérer survivre à la nuit de tous les cauchemars...


Voilà un bon petit film fantastique bien troussé et surtout interprété avec talent par un impeccable John Cusack. On apprécie surtout la simplicité dans ses artifices à l'heure où la surenchère est reine dans le cinéma d'horreur et parfois ça fait du bien (surtout juste avant frontière(s) ). Le film fonctionne bien même si j'étais loin d'être toujours bien plongé dedans la faute à une ambiance pas assez pesante.

Un moment fantastique agréable.

La nouvelle est bien sympa, pour le film ce soir

Vu jeudi soir.

Je précise tout d'abord que j'ai lu la nouvelle de King il y a environ un an : elle est simple (terme pas du tout péjoratif dans ma bouche) et bien sympa.

Je précise aussi que je ne suis pas un geek intégriste qui hurle à la mort dès qu'on change un poil de couille pour une adaptation ciné

Commençons par l'introduction du film (avant l'entrée dans la fameuse chambre) : globalement pas mal foutue. Bonne présentation du personnage de Mike Enslin (excepté le passage surf assez bidon), visite bienvenue d'un lieu soit-disant hanté (quand j'ai lu la nouvelle, je me suis dit que si je devais en faire un film, je commencerai par un truc de cet acabit ... sauf qu'il aurait été plus pertinent de foutre Enslin dans un cimetière prétendument hanté car là, c'est trop proche du lieu où va se passer toute la suite du métrage).

Pour moi, le hic dans l'intro, c'est la rencontre avec Olin. Autant le choix de Samuel L. Jackson est une très bonne idée (putain, si Sam L. Jackson a les boules d'aller dans un endroit, t'as carrément pas envie d'y foutre les pieds !), autant la confrontation verbale entre Enslin et Olin est plutôt fade, alors que c'est le meilleur passage dans la nouvelle (dialogues aux petits oignons, grosse montée en puissance de la sensation de danger).

Lorsque l'on entre dans la chambre, ça se dégrade. Au début, c'est à peu près ça, mais après tout part en vrille. Plein d'ajouts foireux, et particulièrement ceux liés au personnage principal (soulignons que dans le livre, le père d'Enslin n'est jamais évoqué et, surtout, que notre écrivain n'a ni femme ni enfant !!!). Dans le film, on veut absolument coller des traumas bidons (problèmes avec son père, perte d'un enfant, éclatement du couple) au personnage histoire de donner un peu plus de "consistance psychologique" (comme c'est du fantastique, faut bien ajouter des choses plus "respectables") à un récit qui n'avait pas d'autre vocation que de filer quelques frissons au lecteur, façon mini-train fantôme (une série B littéraire - sans mépris aucun hein - si l'on veut).

Visuellement, j'ai pas trop adhéré non plus. La photo est plutôt jolie mais la réalisation laisse franchement à désirer. C'est souvent démonstratif et pas du tout adapté à ce qui se passe à l'écran !!!

Cela étant, le film n'est pas honteux (le côté horreur à l'ancienne fait plaisir) et se laisse voir sans problème (pour moi une fois, mais sûrement pas deux).

Moyen ...

J'aime bien être surpris par l'originalité d'un film d'épouvante ou d'horreur.
Et cette Chambre 1408 peut être fière d'elle, elle m'a globalement bien fait frissonner.
Globalement car tout n'a pas été tip-top. J'ai bien aimé la présentation des personnages, l'arrivée à l'hôtel, les premiers "phénomènes" et la conclusion. Je trouve qu'il y a un gros passage a vide vers les 2/3 du film (sans trop spoiler, au moment de "la poste est en travaux"). J'avais peur que le réalisateur ne sache pas trop comment finir son film. Mais non, il a bien été relancé par la suite.
Certains passages m'ont beaucoup fait penser à l'excellente Antre de la Folie.
Et un moment que j'ai adoré, sans trop spoiler encore, c'est quand notre héros examine attentivement le plan de l'étage avant sa cascade et comment le même plan "évolue".

En conclusion, je suis heureux d'avoir passé un moment frissonnant.