Dans les années 1980, Randy "The Ram" ("Le Bélier") Robinson était une star du catch professionnel, mais il est peu à peu redescendu de son Olympe. Pendant un match sans envergure, il endure une crise cardiaque ; un médecin lui explique qu'un autre combat lui serait fatal. Il décide alors de se ranger définitivement, prend un petit boulot dans la restauration, s'installe avec une strip-teaseuse vieillissante et tente de se lier avec le fils de cette dernière. Mais la perspective d'un dernier affrontement avec son plus grand adversaire, l'Ayatollah, se présente à lui.
Je viens de découvrir l'existence de ce film, qui sort en salles le 18 février prochain.
Il me botte à mort
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"
"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
C'est LE film que j'attends cette année.
Aronofski est pour moi un demi-dieu, il m'a fendu le coeur avec "The fountain" que je regarde régulièrement et qui est surement la plus grosse baffe que je me suis pris au ciné les 5 dernières années.
Les critiques sont dithyrambique
"Le monde est un bel endroit, qui vaut la peine qu'on se batte pour lui,Je suis d'accord avec la seconde partie."
Alors que la presse parle de façon unanime de la résurrection de Mickey Rourke grâce à sa performance dans le film «The Wrestler», l’acteur vit un drame. Selon le site people Tmz.com, il vient de perdre l’un de ses chiens, Loki, un chihuahua âgé de 18 ans.
Ne riez pas. Car pour Mickey Rourke, c’était plus qu’un chien. Au comble de la solitude, ce chien lui servait de compagnon et sa présence l’aurait même aidé à remonter la pente, au même titre que son psy, a-t-il confié dans cette interview accordée à 20 Minutes. C’est d’ailleurs ce chien qu’il a remercié lorsqu’il a reçu son Golden Globe de meilleur acteur dans un drame, le 12 janvier dernier. «Mon frère et ma grand-mère ne sont plus là, il me reste mon chien», s’est justifié l’acteur au «Parisien».
Les chiens, ses anges-gardiens
Sur le site People.com, Mickey Rourke explique que ses chiens lui ont sauvé la vie lorsqu’il songeait au suicide après la rupture avec sa femme, Carre Otis. «Cela faisait quatre ou cinq mois que je n’étais pas sorti de chez moi, j’étais mal. Je me suis demandé "et si je le faisais?", et là, j’ai regardé l’un de mes chiens, qui a fait un bruit, quasi un bruit humain. N’ayant pas d’enfants, les chiens sont tout pour moi. Le chien avait l’air de me dire: qui va s’occuper de moi si tu pars?» Il n’en faudrait pas plus pour une rechute.
20minutes.fr
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"
"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
Vu mercredi.
2 ans que j'attendais ce film !! Dès la seconde où se sont rallumées les lumières de la salle où était projeté "The Fountain" ...
Aronofski venait en trois films de se faire une grande place dans le monde cinématographique et accessoirement dans ma petite tête.
Alors dire que mes attentes étaient grandes (trop?) serait peu dire ... Bref viendez-en aux faits ...
Pour son quatrième film, le réalisateur Américain délaisse ses mises en scènes tape à l'oeil et chargées. Pour faire simple c'est l'opposé total de "The fountain" et je n'exagère pas d'un poil. Difficile de décelé qu'il s'agit bien du même metteur en scène d'ailleurs !! J'ai lu quelque part une personne qui disait que c'est un mixte entre Rocky et les frères Dardenne, ben je crois qu'on ne peut pas mieux résumé ! Sauf qu'a l'opposé des Frères Belges que je trouve toujours un peu froid personnellement, Aronofski nous touche en plein coeur comme à son habitude.
Mise en scène minimaliste donc pour un drame authentique et bouleversant habité par un Mickey Rourke qui se mets à nu. En effet les parallèles avec sa vie sont tellement évident qu'il ne joue pas, il est Randy. C'est ce qui rend le film encore plus fort, plus fragile.
Le scénario se déroule sans grosses surprises malgré tout, mais le fond est intéressant, les rencontres avec sa fille sont à chaque fois éprouvantes et font parties des très belles scènes du film, tout comme ce final ouvert où chacun peut voir ce qu'il veut ... SPOILERUn dernier effort, sorte de suicide devant son public, un suicide pour ne plus souffrir, dire adieu à sa fille, au bonheur, à la solitude et enfin être en paix, ou alors est ce seulement son dernier match, le dernier coup du Bélier avant de se retirer?)FIN DE SPOILER
Final d'une émotion intense, tant pour le film que pour ce grand acteur qu'est Mickey Rourke ! Chapeau l'artiste !
Le score de Clint Mansell est beaucoup plus discret, presque effacé mais c'est totalement fait exprès, quand à la chanson de Springsteen elle colle parfaitement au film.
Quand à Aronofski il prouve qu'il a plus d'une corde à son arc, au delà de son univers, il prouve son aptitude à toujours se surpasser même dans un style où personne ne l'attendais. Note : 8.5/10
"Le monde est un bel endroit, qui vaut la peine qu'on se batte pour lui,Je suis d'accord avec la seconde partie."
Impressionnant Aronofski, qui a une sacrée capacité à adapter sa mise en scène au sujet traité. Ici, c'est caméra au poing pour le réalisme et gros grain pour la crasse.
Je vais pas m'épancher sur la performance de Mickey Rourke. On voit vraiment mal qui d'autre aurait pu jouer le rôle, et on ne voit surtout personne pour le jouer aussi bien (l'aspect autobiographique est évident).
Les scènes entre les catcheurs dans les vestiaires sont d'une qualité qui évoque celles de Nous avons gagné ce soir.
Et ce putain de combat trashos contre le barbu adepte de l'agrafeuse. Glauque, craspec et ultra douloureux !
Gros frissons lors du dernier saut du Bélier, magnifique
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"
"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"