UP
Découvert hier soir et j’ai bien apprécié
En grossissant le trait, on pourrait dire qu’il y a presque deux Nicolas Winding Refn.
Celui des
Pusher, de
Bronson et de
Drive.
Et puis, il y a l’autre.
Celui de
Fear X (titre un peu oublié), de
Valhalla rising et d’
Only god forgives.
Celui qui a l’occasion de pousser l’expérience jusqu’au bout.
A titre personnel, j’aime beaucoup les deux versants du personnage.
Disons que le premier fait des films plus « faciles », et quelque part plus plaisants, quand l’autre fait des films moins accessibles mais ... plus marquants
Dans les deux cas, j’y trouve mon compte
NWR, lui, semble y trouver un équilibre satisfaisant.
Avec
Only god forgives, on tient une sorte de über-
Drive.
Un truc plus libre, plus expérimental.
S’appuyant sur un script réduit à sa plus simple expression (un meurtre, suivi par des vengeances en cascade), Winding Refn exécute un impressionnant travail formel (réalisation millimétrée, couleurs saturées à l’extrême) et nous balance un spectacle à la fois furieusement sensoriel et plastiquement fabuleux (rhaaa, la scène avec le gamin handicapé !!!
![J'adoooooore!!! :love1:](./images/smilies/loveeyes.gif)
).
Une œuvre magnétique et envoûtante.
Un gros morceau de cinéma hypnotique.
Un trip éthéré, flashy, violent, quasi-muet (NWR devrait un jour pousser le vice jusqu’à nous faire un film entièrement sans dialogues !
![oui :oui:](./images/smilies/icon_oui.gif)
), mystérieux (les personnages principaux sont énigmatiques à crever).
Libre à certains d’y voir un truc creux et vain.
Moi je suis bien rentré dedans et l’expérience a été grisante
![Cool 8)](./images/smilies/icon_cool.gif)