OS TRAPALHOES NA GUERRA DOS PLANETAS

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peter wonkley
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OS TRAPALHOES NA GUERRA DOS PLANETAS

Message par peter wonkley »

je l'aurai bientot ! :D :D :D

copier coller de l'ami rico de nanarland :

b]"Os Trapalhoes na guerra dos planetas" aka "Brasilian Star Wars"[/b]

un film d'Adriano Stewart avec Renato Aragao, Dede Santana, Mussum, Zacarias, Pedro Aguinago (Bresil, 1978, 1h38)

Genre: Benny Hill vs Dark Vador (comique)


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Là franchement, on touche le fond.

Mais d’un autre côté c’est pas ma faute…

Bon je m’explique. En fait tout vient de la lecture de la dernière page du numéro du mois d’octobre 2004 de la revue « Cinéaste ». Dans leur rubrique Collector’z, Emmanuel Vincenot (tant qu’à faire autant le dénoncer) signale l’existence d’un « Brasilian Star Wars » datant de 1978, digne prétend-il des œuvres turques ou philippines dont raffolent les plus fins gourmets de la nanardise. L’article est lapidaire mais accompagné d’une poignée de photos hallucinantes, il nous fait immédiatement saliver. D’autant que Vincenot semble un connaisseur puisqu’il a déjà chanté les louanges du Turkish Star Wars dans un précédent numéro.

Bref il le foooooooooooooooooo ! ! ! ! ! ! ! ! !

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Après quelques recherches que la décence et la loi m’interdisent de détailler ici, j’ai pu mettre la main sur une copie (en portugais) de la chose. Me la pétant presqu’autant que Nikita quand on met enfin en ligne une de ses chronique, j’ai rameuté toute la petite troupe de nanardeurs grenoblois pour un de nos visionnages rituels du jeudi chez Mayonne (l’énigmatique gestionnaire technique du site).

Se trouvaient présent Labroche bien sûr, (qui tentait d’esquiver nos remarques perfides concernant le fait qu’il n’avait pas mis sur le site les images postées par les forumers sur les chroniques et toujours pas fait les chroniques de « Commando Massacre », « Ator » et « Piège mortel à Hawaï », que ça fait quand même bientôt un an qu’on les a vu et que bon quand même et qu’aussi il faut supprimer la rubrique blockbuster…), John Nada (dont les éternels émerveillements d’enfants devant les pires films de la création n’ont d’égal que l’actuelle frénésie à scanner des millions de jaquettes dans le but de créer la plus colossale banque de donnée de tous les temps), Drexl (préparant un mauvais coup pour l’avant première de Banlieue 13 et la venue à Grenoble de son nemesis absolu : Luc Besson), John Matrix (qui a réussi à se perdre en partant à la chasse au film de crocodile thaïlandais dans un cash d’une zone industrielle) et Wallflower dont c’était la première soirée avec nous et qui ne fut pas déçu du voyage (et pan une prune pour mauvais stationnement, encore une bonne soirée…). Seule manquait à l’appel Tante Pony qui terrassée par la vision de quelques scènes d’un film de vampire argentin sexy et devant travailler tôt le lendemain décida de déclarer forfait.

Bref, après avoir visionné quelques extraits de nos dernières trouvailles (donc un film de vampire argentin et un film de croco thai), je ramenais ma fraise avec toute l’absence de modestie qui me caractérise. Nous attaquâmes le « Brasilian Star Wars » plein d’espoir…

Autant dire que le choc fut rude.

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Comment dire… Il s’agit en fait d’un team de comiques télévisuels dont l’humour consiste presque exclusivement à prendre l’air idiot, à se courir après en accéléré et à se filer des tartes. Et ça non stop pendant 1h30. Apres un gros succès dans quelques show à la « Saturday night live », ils ont commencé à faire des films. Une quarantaine environ. Ces films sont pour la plupart parodiques : Sinbad, Robin des Bois, Cendrillon, Ali Baba, le magicien d'Oz, tout y passe à la moulinette ... Un par an, en fait, de façon quasi ininterrompue des années 60 à 90.

Ils sont 4, chacun avec un rôle bien défini nous avons

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De haut en bas et de gauche à droite:"Mussum Zacarias Dédé et Didi"

- Renato Aragao dit Didi: le plus vieux, une casquette sur la tête et qui apparemment semble plus ou moins le leader du groupe. Cela ne l’empêche pas de se prendre son quota de taloches tout au long du film.
- Dédé Santana : vieil ami du premier, celui qui l’air le plus moins idiot et donc le plus effacé. On peut le considérer comme le « beau gosse » du groupe
- Mussum : le noir, grand spécialiste de l’air ahuri, reprenant tous les stéréotypes du noir poltron qui roule des yeux quand il a peur.
- Zacarias : (dit l'ami de Labroche) Un petit rondouillard avec une coupe de cheveux improbable (en fait une perruque) et une voix horripilante de crétin naïf.

Pour comprendre le niveau de ringardise de leurs films, imaginez des types dont l’humour serait le croisement entre Eric et Ramzy pour l’infantilisme, Alvaro Vitali et les films de Toubib italien pour les grimaces et le comique gras et enfin Benny Hill pour les poursuites en accéléré. Le tout empaqueté pour faire rire les enfants de moins de 4 ans et cerise sur le gâteau en portugais non sous titré.


Pour essayer de vous faire comprendre le naufrage que fut cette soirée, je vais tenter de retranscrire ce que nous vîmes à l’écran et en italique les réactions atterrées du comité de visionnage :

Générique: des vaisseaux spatiaux bricolés à partir de sèche cheveux et de saladiers défilent devant un écran bleu.
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Labroche: "Oh la vache c'est du lourd…"


L'histoire est d'une navrante simplicité: le film démarre abruptement par une poursuite en voiture de dix minutes à 10 km/h mais passé en accéléré où les 4 trapalohes en jeep échappent à des hordes de poursuivants. On ne connaîtra d'ailleurs jamais la raison de cette poursuite (sûrement un running gag faisant la liaison avec les films précédents).Au bout du compte, nos héros se cachent de la foule déchaînée et vont camper. Là premier gag bas de plafond, A pose sans le faire exprès une bougie sur le dos d'une tortue qui s'avance vers le postérieur de Mussum endormi. Aussitôt son cul s'enflamme.
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Drexl "QUOI !!!!!"
Moment de flottement puis regards surpris de tout le monde dans ma direction

"-Dis donc t'es sûr que tu t'es pas gouré de film ?"
Moi: "Ben, j'ai pas eu le temps de tout vérifier mais ça avait l'air d'être ça"



Soudain une soucoupe volante atterrit sur le campement de nos héros, en sorte un ersatz de Luke Skywalker et un Wookie tout mité qui viennent chercher les comiques. S'en suit un peu de parlote en portugais.
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Moi: "Eh, vous voyez bien que c'est un Space Opéra ce truc… "
John Nada (Ses grands yeux bruns d'enfant écarquillés comme à son habitude) "C'est énorme"
John Matrix " Non mais le costume du Chewbacca quand même on dirait une descente de lit"
Wallflower « Il est grand quand même, c’est déjà ça… »
Labroche (se focalisant sur Zacarias) : "La vache, le type avec sa frange et sa voix de nase, je le supporte plus !"



Le petit groupe se rend sur une planète désertique (une plage à première vue), prêt d’un village composé de 5 igloos en polystyrène et peuplé par tout un tas de type avec des costumes en toile de jute et un masque ridicule.
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Moi : « Je ne me souvenais pas qu’il avaient des déserts au Brésil »
Labroche « Ca a du être tourné sur une plage… »
John Nada (continuant encore un peu à chercher une cohérence au film) « Comment y font pour loger tout le village dans cinq maisons ? »



Soudain apparaît un pseudo Dark Vador avec le costume du vrai auquel on a rajouté deux trois bouts de métal doré histoire d’éviter le procès. Il est accompagné par une demi douzaine de type en uniforme noir genre robot et d’autres avec des sacs en toile sur la tête pour faire masque (déjà au bout du budget costume ?)
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Lueur d’espoir chez les nanardeurs devant cette apparition grotesque. Mayonne toujours stoïque apporte des bières et des chips.


Les méchants attaquent le village : s’en suit dix minutes (au moins) de bagarre et de poursuites en accéléré autour du village à base de boites à baffe et de coups sur la tête donné en général à la mauvaise personne. Le même gag peut être réutilisé quatre fois de suite sans que ça ne gène personne.
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John Matrix « C’est les mêmes bruitages que dans les Terence Hill et Bud Spencer. »
Labroche : « Putain ça me ronge la tête, y font toujours le même gag… »
John Nada « Même Cuneyt Arkin se bat mieux »



A la fin du combat, Dark Vador s’empare d’une fille (la princesse Leia du pauvre en quelque sorte ) et s’enfuit avec au grand dam du Luke Skywalker qui nous régale de quelques mouvements de capoera très approximatifs. Chewbacca après avoir étalé une demi douzaine d’assaillants façon Bud Spencer (en moins poilu), s’assied tranquillement et… s’allume une clope…
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Drexl « QUOI !!!! »
John Nada : « Là c’est n’importe quoi »
Drexl : « Non c’est un message tu vois, c’est une révolte jetée à la face du monde comme dans les films de Carpenter… au fait, je peux fumer ? »



Suite au combat les 4 trapahoes rencontrent 4 jolies filles qui sont là dans le désert sans qu’on sache pourquoi et se lancent dans un festival de drague en prenant l’air niais. Inexplicablement elles tombent instantanément amoureuses des benêts.
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Labroche : « C’est plus possible, le type avec sa coupe de nase il me sort par les yeux : Putain, lui je vais voir sa fiche IMDB, s’il est mort je serais bien content »
John Matrix : « Et si on se matait mon film de croco thaïlandais, il a l’air bien ? »
John Nada : « Non, on va voir, ça s’améliore peut-être après »
Moi (pour faire mon malin) : « Ouais, il est très bien ce film, moi j’aime beaucoup »
Regards affligés du reste de l’assistance…
Moi : « Non j’déconne »



Nos héros partent à la recherche de la princesse… en 4X4 et débarquent dans une boite de nuit avec des extraterrestres au maquillages pitoyable sur fond de musique electro seventies inaudible. La Luke skywalker interroge un genre de croisement entre Obi wan Kenobi et l’empereur Palpatine qui joue les mystérieux cinq minutes avant de se faire tabasser par Luke pour qu’il lui dise où se trouve Dark Vador. Pendant ce temps les trapalhoes font les cons sur la piste de danse.
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Moi : « On se croirait dans un show de Maritie et Gilbert Carpentier »
Mayonne : « La degaine des danseurs quand même… »
John Nada : « Oh la vache pourvu qu’ils ne se mettent pas à chanter ! »


Heureusement à l’écran, ils se contentent de danser, de croiser quelques extraterrestres très laids et de déclancher une bagarre avec les autochtones
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En choeur, effondrés: "mondieumondieumondieumondieu..."


Sur l'écran, les scènes s'enchaînent sans qu'on puisse arriver à déterminer précisément ce qui se passe. Nos héros, leurs quatre copines. Luke et Chewie (qui fume de plus en plus et à l'air de s'en foutre royalement) partent à la recherche de darkounet et de la princesse. Ils traversent des décors en plastique et passent tout d'abord par une grotte où ils sont attaqués par une araignée filmée en gros plan dans un plan en transparence digne des plus mauvaises émission télé.
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Labroche: "Non mais regardez moi ces décors !"
Wallflower: "On dirait les trucs fait pour le club Dorothée."
Mayonne: Ouais, c'est ça c'est "Pas de pitié pour les croissants !"
En chœur :"Ouais, c'est pas le Brasilian Star Wars, c'est le Brasilian pas de pitié pour les croissants !!"
John Matrix "en moins drôle"


Nouveau gag: les tarpalhoes trouvent un œuf géant: les mimiques de Didi ne laissent pas de doutes : ouah la belle omelette en perspective. Il s'empresse de casser la coquille et là se fait attaquer pas un type en costume de poussin rouge…
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Drexl, terrassé, "Bon euh c'est pas tout ça mais j'ai du boulot demain, j'y vais"
Moi "Non reste c'est là que ça commence à devenir génial tu va voir…
Drexl :" Non j'vous jure je suis débordé, faut vraiment que j'y aille…"
Le lâche nous lâche …
Labroche: "Dis donc il est vachement long, ce film ça fait au moins 1h 30 qu'il dure
Mayonne "Attend je vais voir euh… temps écoulé 48 minutes.
Tout le monde étonné "C'est tout ? "
Labroche : "Non c'est pas possible, ça veut dire qu'il reste encore… une demi heure !!"
John Matrix: " Le film est à moitié en accéléré et il arrive encore à être long…"


Les héros continuent à se balader dans un décor de plus en plus psychédélique. Ponctuellement ils sont attaqués par les sbires de Dark Vador s'ensuit un peu de capoera en accéléré et les grimaces des trapalhoes. Ils trouvent un superlaser de la mort et s'empressent de faire las andouilles avec, désintégrant au passage une demi douzaine d'extraterrestre sans le faire exprès.
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Labroche considérant le compteur qui semble ne plus avancer " J'ai l'impression que le temps s'est arrêté. "
John Nada "Quand on pense qu'on peut considérer le Turkish Star Wars comme un chef d'œuvre par rapport à ça"
Moi "Ca a quand même fait cinq millions d'entrée au Brésil"
John Matrix "Sont pas exigeants au Brésil…"


Au final, le méchant finit par se faire capturer et se prend quelques coups de pied au cul.. Et là surprise d'après les dialogues et la mine déconfites de Luke de la princesse Leila a disparu. Définitivement disparu… Ni une ni deux Luke drague la copine à Didi.
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Wallflower: "Attendez là, les mecs ils sont venus aider Luke et là il vole la copine du vieux à casquette sous ses yeux"
Labroche: "Faut dire avec la tête qu'il a…"



En fin de compte, les filles restent sur la planète (et Luke file le parfait amour avec la copine à Didi), les trapalhoes rentrent sur terre et se réveillent dans leur campement. N'etait-ce qu'un rêve ? Soudain ils découvrent une montagne de lingots d'or dans leur jeep et la soucoupe volante les survole pour faire un dernier coucou. Fin du film.
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En chœur après un moment de flottement: "La vache…"
John Nada (discret): "Moi j'ai bien aimé…mais je crois que pour bien l’apprécier faut avoir moins de 5 ans ou être sous LSD…"
Labroche: "C'est du lourd… on est dans une autre dimension là"
Wallflower: "Ah ben pour un premier visionnage vous m'avez gâté…"
John Nada : « Faut penser qu’on ouvre tout un pan du cinéma là… »
Labroche « Ben on va surtout penser à le refermer là… et plus jamais l’ouvrir
Mayonne:"Bon ben qui c'est qui le chronique celui là ?"
Tout le monde se tourne vers moi…


La tâche du nanardeur relève parfois du sacerdoce…

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Note 2/5
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blame
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Message par blame »

J'aime bien la première affiche.
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creepers
Epouvantail
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Message par creepers »

Putain c'est dingue rien que les photo m'ont fait pleurer de rire !!!!

C'est quand même dingue ce que certaine personne sont capable de faire :eek:
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