Electric Dreams - Steve Barron - 1984
Posté : 18.04.2006 - 01:16
Le gentil Miles Harding (Lenny Von Dohlen) est un génie mais le souci c'est qu'il n'est jamais à l'heure et encore moins depuis qu'il est à la recherche du secret de la brique magique qui permettra aux immeuble de rester debout après d'importants tremblements de terre.
Sur le conseil avisé d'un de ses collègues, il décide de s'acheter un organiseur (à l'époque c'est disons assez épais). Plus ou moins embobiné, il se retrouve avec ce qu'on appelle un Personal Computer à la maison.
Le gentil ordinateur fait un peu tout pour le gentil Moles (comme il l'a prénommé).
Tout irait pour le mieux si dans son envie d'accroître la puissance de recherche de son ordinateur Miles ne l'avait pas à moitié grillé en le connectant au serveur de son patron puis en lui versant la totalité d'une bouteille de champagne sur les gentils processeurs pour éviter un début d'incendie.
Tout le monde le sait, le champagne c'est la vie. Et avec l'arrivée de la gentille voisine Madeline Robistat (Virginia Madsen, la jolie de Candyman) qui joue du violoncelle à merveille, l'ordinateur s'éveille donc à la vie et se met à adorer la musique.
Après un duo endiablé avec l'ordinateur (virtuose qui plus est), Madeline qui est persuadée que c'est Miles qui joue l'invite à passer un moment ensemble. Ils finissent bien sûr par tomber dans les bras l'un de l'autre au grand dam de l'ordinateur qui n'a pas dit son dernier mot car lui aussi à des vues sur la charmante voisine.
Qui sera le grand gagnant ? Pour le savoir, faudra mater le film.
Le film est accompagné par une OST et des chansons d'enfer avec le maître Moroder à la barre et des grands des années 80 dont Culture club.
Le genre de film attachant qui fait gravement regretter la faste époque des années 1980 où tout était apparemment possible.
Bordel quand je pense qu'on ne verra plus jamais des trucs pareils, j'ai un sale noeud au ventre.
Edit : la chanson de Giorgio Moroder & Philip Oakey, "Together in Electric Dreams" est vraiment titanesque.
