Le solitaire - Michael Mann - 1980
Posté : 29.04.2006 - 11:44
revu hier avec grand plaisir
james caan en voila un homme UN VRAI !!!

Premier film de Michael Mann directement tourné pour le cinéma – son précédent opus, le trop rare Comme un homme libre étant à l’origine destiné à la télévision – Le Solitaire apparaît rétrospectivement comme un condensé de toute l’œuvre à venir du cinéaste – Heat, Ali, Révélations. Titre, intrigue, décor, images, musique, rien n’est laissé au hasard dans ce polar urbain high-tech. En témoigne la scène du casse, sur les synthés de Tangerine Dream, l’une des plus emblématiques du cinéma de Michael Mann. Petit frère d’Œil-de-Faucon ou de Muhammed Ali, Franck est un homme à la croisée des chemins, forcé de poursuivre sa destinée pour s’accomplir pleinement. Quitte à y laisser sa femme, sa famille. Et peut-être sa peau. Évoluant dans un Chicago filmé au scalpel – reflets bleutés, cadres anguleux, panneaux de verre – James Caan apporte toute la fougue, la violence et l’énergie désespérée nécessaires à ce rebelle individualiste. Souvent moqué pour son esthétisme gratuit, Michael Mann prouve avec ce polar affûté comme de l’acier combien il a su capter l’essence même de ces années 80, clinquantes, individualistes et transparentes. Coïncidence ? C’est également l’une des toutes premières productions du nabab de ces années-là, Jerry Bruckheimer


james caan en voila un homme UN VRAI !!!





Premier film de Michael Mann directement tourné pour le cinéma – son précédent opus, le trop rare Comme un homme libre étant à l’origine destiné à la télévision – Le Solitaire apparaît rétrospectivement comme un condensé de toute l’œuvre à venir du cinéaste – Heat, Ali, Révélations. Titre, intrigue, décor, images, musique, rien n’est laissé au hasard dans ce polar urbain high-tech. En témoigne la scène du casse, sur les synthés de Tangerine Dream, l’une des plus emblématiques du cinéma de Michael Mann. Petit frère d’Œil-de-Faucon ou de Muhammed Ali, Franck est un homme à la croisée des chemins, forcé de poursuivre sa destinée pour s’accomplir pleinement. Quitte à y laisser sa femme, sa famille. Et peut-être sa peau. Évoluant dans un Chicago filmé au scalpel – reflets bleutés, cadres anguleux, panneaux de verre – James Caan apporte toute la fougue, la violence et l’énergie désespérée nécessaires à ce rebelle individualiste. Souvent moqué pour son esthétisme gratuit, Michael Mann prouve avec ce polar affûté comme de l’acier combien il a su capter l’essence même de ces années 80, clinquantes, individualistes et transparentes. Coïncidence ? C’est également l’une des toutes premières productions du nabab de ces années-là, Jerry Bruckheimer

