Clint Eastwood - bilan carrière
Modérateur : dino VELVET
- Colonel Kurtz
- Gouverneur
- Messages : 8363
- Enregistré le : 14.10.2002 - 21:48
- Localisation : Vendée
- Contact :
Clint Eastwood - bilan carrière
Avec la sortie et le succès immense de son dernier opus,Gran Torino, l'occasion est belle pour évoquer la carrière d'un salopard de squelette décharné appellé Clint Eastwood,80 piges ,60 films en tant qu'acteur,30 en tant que réal, une carrière,une gloire et une longévité exceptionnelle ,comparable à 3 ou 4 vies d'hommes...
De Blondain à Dirty Harry ,soit de star-bis à réac actionner,de soldat immoral au language fleuri (de l'or pour les braves !!) au cow boy vengeur et laconique, de vieux routard des studios à romantique épicurien, de flic amer à humaniste en fin de vie ; Eastwood ou l'éternel millésime .
Acteur-culte donc s'il en est Clint Eastwood a très tôt décidé de se diversifier et se tourner vers la réalisation ,avant de peu à peu maitriser "son cinéma" de A et Z : interprétation,réalisation,production.
Un cumul des mandats (homme-orchestre c'est plus joli)qui constitue déjà une rareté en soi mais qui confine à l'exception au regard de la qualité de l'ensemble.
Aussi son dernier enfant né en 2009 et notamment ce rôle de vieillard acariâtre et raciste qui renoue avec la vie au contact de jeunes asiatiques revêt évidemment une dimension personnelle pour Clint qui a traversé les âges ,les époques en faisant constamment évoluer son regard sur les autres, son cinéma, son interprétation.
A ce titre le raccourci "radical de droite '70" à "humaniste 90-00" qu'on a tendance à évoquer ne me satisfait pas car ce serait oublier que ses premiers films de réal étaient déjà des œuvres subtiles, touchantes (Josey wales, l'homme des hautes plaines,Bronco billy et surtout Honky tonk man qui a plus de 25 ans).
De la même façon le classicisme auquel on l'associe naturellement me parait lui aussi pas évident : né en tant que star dans le western spaghetti ,contraction monstrueuse et géniale du western de l'âge d'or et des problématiques sociales et politiques contemporaines (sans parler d'approches formelles radicalement différentes) , Eastwood a toujours autant dans son jeu que dans son cinéma incarné « la contradiction » d’un genre que Leone, Sollima et autres Corbucci ont sublimé.
Il a marché en suspension entre ces deux visions de cinéma (lumière et obscurité, confort et inconfort, rigueur et plaisir, valeurs et faiblesses) et les a fait avancer toutes les 2 ,devenant autant un précurseur qu’un inclassable .
Ainsi faut-il rappeler que son premier film, Play misty for me (1972)est une peinture des félure de l'ame qui n'a rien d'académique et qu'il y fait par ailleurs déjà largement explosé le perso de héros macho du Dirty Harry auquel on l'associera tel un Charles Bronson avec Le justicier dans la ville pendant des décennies ...
Une image qu' il alimentera néanmoins par le suite en jouant ou en réalisant moults films d'action aux qualités inégales (à signaler les très bons, l'épreuve de force (sommet délirant du genre!), et la sanction mais qui loin de l'enfermer dans un cinéma démontrent son appétit ,sa diversité,son ouverture !!
Une ouverture que prouve l'éclectisme de sa filmographie et sa propension à faire se succèder "films de commande" assez impersonnels (Firefox,le maitre de guerre, la Relève, Créance de sang, Space Cow boys ,les Pleins pouvoirs, Jugé coupable... ), projets intimistes ( sur la route de madison,bird, chasseur blanc-coeur noir, un monde parfait...gran torino ) et projets ambitieux,d'ampleur tels Impitoyable,Mystic river, Million dollar baby,l'échange ou le diptyque (au concept fabuleux) Mémoires de nos pères et Lettres d'iwo jima que j'ai pas encore vu...
La presse spécialisée,les critiques ,le public semble depuis 4-5 ans et le fabuleux Mystic river (peut être son plus grand film,objectivement) et le boulversant Million dollar baby découvrir l'animal, le cinéaste, et l'esthète.
Il devient à la mode,on parle d'aboutissement ,d'épanouissement alors qu'à mon sens ça fait déjà 15 ans (depuis le crépuscule magnifique d' Impitoyable et les envolées d' un monde parfait (mes deux préferés du maitre)) que l'homme est à son sommet, à la plénitude de ses moyens,de son talent.
Alors je m'agaçe un peu et je persiste à trouver cet hommage unanime un peu idiot, consensuel alors même que Gran Torino m'apparait tout sauf un chef d'oeuvre.
Maintenant cela n'a que peu d'importance,surtout si ça donne les moyens (financiers et pas en terme de liberté de création qu'il a acquis depuis longtemps déjà)à Eastwood de réaliser pleins d'autres projets ,ça va sans dire...
Ensuite Gran torino marque aussi et c'est déjà tellement extraordinaire le retour de Eastwood acteur alors qu'il avait décidé de tirer sa réverence après Million dollar baby.
Et très honnetement le simple fait que les années et le destin fassent qu'un jour Eastwood et sa ganache d'ange de la mort quittent définitivement les écrans me parait absolument insupportable...
Pas vous ?? vos opinions sur le maitre ?? vos films preferés ??
De Blondain à Dirty Harry ,soit de star-bis à réac actionner,de soldat immoral au language fleuri (de l'or pour les braves !!) au cow boy vengeur et laconique, de vieux routard des studios à romantique épicurien, de flic amer à humaniste en fin de vie ; Eastwood ou l'éternel millésime .
Acteur-culte donc s'il en est Clint Eastwood a très tôt décidé de se diversifier et se tourner vers la réalisation ,avant de peu à peu maitriser "son cinéma" de A et Z : interprétation,réalisation,production.
Un cumul des mandats (homme-orchestre c'est plus joli)qui constitue déjà une rareté en soi mais qui confine à l'exception au regard de la qualité de l'ensemble.
Aussi son dernier enfant né en 2009 et notamment ce rôle de vieillard acariâtre et raciste qui renoue avec la vie au contact de jeunes asiatiques revêt évidemment une dimension personnelle pour Clint qui a traversé les âges ,les époques en faisant constamment évoluer son regard sur les autres, son cinéma, son interprétation.
A ce titre le raccourci "radical de droite '70" à "humaniste 90-00" qu'on a tendance à évoquer ne me satisfait pas car ce serait oublier que ses premiers films de réal étaient déjà des œuvres subtiles, touchantes (Josey wales, l'homme des hautes plaines,Bronco billy et surtout Honky tonk man qui a plus de 25 ans).
De la même façon le classicisme auquel on l'associe naturellement me parait lui aussi pas évident : né en tant que star dans le western spaghetti ,contraction monstrueuse et géniale du western de l'âge d'or et des problématiques sociales et politiques contemporaines (sans parler d'approches formelles radicalement différentes) , Eastwood a toujours autant dans son jeu que dans son cinéma incarné « la contradiction » d’un genre que Leone, Sollima et autres Corbucci ont sublimé.
Il a marché en suspension entre ces deux visions de cinéma (lumière et obscurité, confort et inconfort, rigueur et plaisir, valeurs et faiblesses) et les a fait avancer toutes les 2 ,devenant autant un précurseur qu’un inclassable .
Ainsi faut-il rappeler que son premier film, Play misty for me (1972)est une peinture des félure de l'ame qui n'a rien d'académique et qu'il y fait par ailleurs déjà largement explosé le perso de héros macho du Dirty Harry auquel on l'associera tel un Charles Bronson avec Le justicier dans la ville pendant des décennies ...
Une image qu' il alimentera néanmoins par le suite en jouant ou en réalisant moults films d'action aux qualités inégales (à signaler les très bons, l'épreuve de force (sommet délirant du genre!), et la sanction mais qui loin de l'enfermer dans un cinéma démontrent son appétit ,sa diversité,son ouverture !!
Une ouverture que prouve l'éclectisme de sa filmographie et sa propension à faire se succèder "films de commande" assez impersonnels (Firefox,le maitre de guerre, la Relève, Créance de sang, Space Cow boys ,les Pleins pouvoirs, Jugé coupable... ), projets intimistes ( sur la route de madison,bird, chasseur blanc-coeur noir, un monde parfait...gran torino ) et projets ambitieux,d'ampleur tels Impitoyable,Mystic river, Million dollar baby,l'échange ou le diptyque (au concept fabuleux) Mémoires de nos pères et Lettres d'iwo jima que j'ai pas encore vu...
La presse spécialisée,les critiques ,le public semble depuis 4-5 ans et le fabuleux Mystic river (peut être son plus grand film,objectivement) et le boulversant Million dollar baby découvrir l'animal, le cinéaste, et l'esthète.
Il devient à la mode,on parle d'aboutissement ,d'épanouissement alors qu'à mon sens ça fait déjà 15 ans (depuis le crépuscule magnifique d' Impitoyable et les envolées d' un monde parfait (mes deux préferés du maitre)) que l'homme est à son sommet, à la plénitude de ses moyens,de son talent.
Alors je m'agaçe un peu et je persiste à trouver cet hommage unanime un peu idiot, consensuel alors même que Gran Torino m'apparait tout sauf un chef d'oeuvre.
Maintenant cela n'a que peu d'importance,surtout si ça donne les moyens (financiers et pas en terme de liberté de création qu'il a acquis depuis longtemps déjà)à Eastwood de réaliser pleins d'autres projets ,ça va sans dire...
Ensuite Gran torino marque aussi et c'est déjà tellement extraordinaire le retour de Eastwood acteur alors qu'il avait décidé de tirer sa réverence après Million dollar baby.
Et très honnetement le simple fait que les années et le destin fassent qu'un jour Eastwood et sa ganache d'ange de la mort quittent définitivement les écrans me parait absolument insupportable...
Pas vous ?? vos opinions sur le maitre ?? vos films preferés ??
- Colonel Kurtz
- Gouverneur
- Messages : 8363
- Enregistré le : 14.10.2002 - 21:48
- Localisation : Vendée
- Contact :
- dino VELVET
- Tycoon
- Messages : 11213
- Enregistré le : 16.05.2003 - 22:23
- dino VELVET
- Tycoon
- Messages : 11213
- Enregistré le : 16.05.2003 - 22:23
Bon vite, fait alors ...
J'étofferai plus tard si besoin.
Et puis de toute façon, c'est impossible de résumer un mec comme ça dans un post, un topic ou même un bouquin
Clint Eastwood ... un nom qui, pour moi, évoque d'abord une classe sans égale
Ce mec là, non, ce MONSIEUR là, pour moi, c'est un peu le dernier des géants, un putain de monstre sacré.
C'est con à dire, mais à chaque fois qu'un vieil acteur américain passe l'arme à gauche, mon premier réflexe, c'est presque de me mettre à penser "Pourvu que Clint ne soit pas le prochain".
D'abord, il y a Clint acteur. Un immense comédien, pas forcément démonstratif (et c'est très bien comme ça), mais d'une intensité rare. Un jeu minéral ultra-précis qui claque comme le flingue de Harry Callahan. Un truc intérieur et puissant
S'il n'a pas joué que dans des bons films (faut pas se voiler la face non plus), Eastwood a TOUJOURS livré de bonnes prestations (dans des rôles variés, je vais pas les passer en revue). Ce mec là, c'est une qualité de jeu assurée. Exigent.
Dans sa carrière, j'aime bien le passage du western (classique, car faut pas oublier Rawhide, et spaghetti bien sûr) au polar urbain hyper racé des seventies (Dirty Harry bien sûr), passage marqué par Un shérif à NY de Don Siegel (mec important par rapport à Clint, on va y revenir).
Après, il y a Clint réalisateur. Si tous ces films ne sont pas d'une facture classique (c'est clair mon Kurtz), faut quand même reconnaître que la plupart le sont. Et pour moi, Eastwood est le mec qui incarne le mieux le classicisme quatre étoiles (aux côté de Big John, un réalisateur dont il est proche par plusieurs aspects finalement).
La mise en scène au cordeau, c'est quand même sa marque de fabrique.
Et qu'on ne vienne pas la taxer d'académique ou de trop classique. Faire simple, net et précis, sans fioritures et effets de style bidons, c'est finalement ce qu'il y a de plus difficile à faire, que ce soit au ciné au dans d'autres domaines d'ailleurs (c'est pour ça que je vénère un écrivain comme Stephen King).
Clint Eastwood, c'est l'âge d'or d'Hollywood (dans ce qu'il a pu engendrer de plus beau) incarné dans un réalisateur bien vivant (et pour longtemps j'espère, puisse-t-il vivre aussi vieux que sa mère). Un metteur en scène qui descend de Don Siegel, qui descendait lui-même de Howard Hawks (dont il a été l'assistant). Il y a une sorte de passation de talent qui est assez intéressante je trouve
Si je ne devais retenir qu'un de ses films en tant que réalisateur, ce serait Impitoyable, western crépusculaire important à plus d'un titre.
Pour finir (je vais pas m'étendre sur le musicien, que je connais peu), il y a Clint Eastwood la personne. Comme le dit Kurtz, faut arrêter de parler d'un passage de droite à gauche (pour schématiser à mort). Ce mec là a toujours été un humaniste profond, j'en suis convaincu.
Voilà, trop vite fait, mon petit "avis" sur un type important. Un artiste accompli.
Respect
J'étofferai plus tard si besoin.
Et puis de toute façon, c'est impossible de résumer un mec comme ça dans un post, un topic ou même un bouquin
Clint Eastwood ... un nom qui, pour moi, évoque d'abord une classe sans égale
Ce mec là, non, ce MONSIEUR là, pour moi, c'est un peu le dernier des géants, un putain de monstre sacré.
C'est con à dire, mais à chaque fois qu'un vieil acteur américain passe l'arme à gauche, mon premier réflexe, c'est presque de me mettre à penser "Pourvu que Clint ne soit pas le prochain".
D'abord, il y a Clint acteur. Un immense comédien, pas forcément démonstratif (et c'est très bien comme ça), mais d'une intensité rare. Un jeu minéral ultra-précis qui claque comme le flingue de Harry Callahan. Un truc intérieur et puissant
S'il n'a pas joué que dans des bons films (faut pas se voiler la face non plus), Eastwood a TOUJOURS livré de bonnes prestations (dans des rôles variés, je vais pas les passer en revue). Ce mec là, c'est une qualité de jeu assurée. Exigent.
Dans sa carrière, j'aime bien le passage du western (classique, car faut pas oublier Rawhide, et spaghetti bien sûr) au polar urbain hyper racé des seventies (Dirty Harry bien sûr), passage marqué par Un shérif à NY de Don Siegel (mec important par rapport à Clint, on va y revenir).
Après, il y a Clint réalisateur. Si tous ces films ne sont pas d'une facture classique (c'est clair mon Kurtz), faut quand même reconnaître que la plupart le sont. Et pour moi, Eastwood est le mec qui incarne le mieux le classicisme quatre étoiles (aux côté de Big John, un réalisateur dont il est proche par plusieurs aspects finalement).
La mise en scène au cordeau, c'est quand même sa marque de fabrique.
Et qu'on ne vienne pas la taxer d'académique ou de trop classique. Faire simple, net et précis, sans fioritures et effets de style bidons, c'est finalement ce qu'il y a de plus difficile à faire, que ce soit au ciné au dans d'autres domaines d'ailleurs (c'est pour ça que je vénère un écrivain comme Stephen King).
Clint Eastwood, c'est l'âge d'or d'Hollywood (dans ce qu'il a pu engendrer de plus beau) incarné dans un réalisateur bien vivant (et pour longtemps j'espère, puisse-t-il vivre aussi vieux que sa mère). Un metteur en scène qui descend de Don Siegel, qui descendait lui-même de Howard Hawks (dont il a été l'assistant). Il y a une sorte de passation de talent qui est assez intéressante je trouve
Si je ne devais retenir qu'un de ses films en tant que réalisateur, ce serait Impitoyable, western crépusculaire important à plus d'un titre.
Pour finir (je vais pas m'étendre sur le musicien, que je connais peu), il y a Clint Eastwood la personne. Comme le dit Kurtz, faut arrêter de parler d'un passage de droite à gauche (pour schématiser à mort). Ce mec là a toujours été un humaniste profond, j'en suis convaincu.
Voilà, trop vite fait, mon petit "avis" sur un type important. Un artiste accompli.
Respect
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"
"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
- snake_7
- Membre du Fight Club
- Messages : 8092
- Enregistré le : 17.10.2002 - 10:56
- Localisation : 25 km de Strasbourg ....
- Contact :
Je connais trop mal la filmographie de Mr Clint pour juger pleinement de sa carrière ...
Ceci dit je fais parti de ceux qui adulent Clint ces dernières années (oui j'assume ) et je dois dire que plus les années passent et pire c'est. J'ai vraiment l'impression que si un jour il décède (?) ça me donnera un sale gout dans la bouche, le sentiment d'avoir perdu un grand bonhomme ...
Et pourtant au delà de tout ça il me reste tellement à découvrir chez lui
En tout cas keske c'est bon du vous retrouver Colonel
PS : Ah et puis moi mon préféré de ceux que j'ai vu c'est Mystic river, un de mes films préféré tout simplement !
Ceci dit je fais parti de ceux qui adulent Clint ces dernières années (oui j'assume ) et je dois dire que plus les années passent et pire c'est. J'ai vraiment l'impression que si un jour il décède (?) ça me donnera un sale gout dans la bouche, le sentiment d'avoir perdu un grand bonhomme ...
Et pourtant au delà de tout ça il me reste tellement à découvrir chez lui
En tout cas keske c'est bon du vous retrouver Colonel
PS : Ah et puis moi mon préféré de ceux que j'ai vu c'est Mystic river, un de mes films préféré tout simplement !
"Le monde est un bel endroit, qui vaut la peine qu'on se batte pour lui,Je suis d'accord avec la seconde partie."
- dino VELVET
- Tycoon
- Messages : 11213
- Enregistré le : 16.05.2003 - 22:23
Bon, vous y revenez à ce topic ?
J'ai oublié un truc sur Clint acteur, c'est son talent énorme pour jouer la maladie.
Quand il crache ses pumons dans Honkytonk man, ça me déchire les bronches.
Pire encore, lorsqu'il a la grosse fièvre et qu'il délire dans Impitoyable, j'en deviens presque malade physiquement
J'ai oublié un truc sur Clint acteur, c'est son talent énorme pour jouer la maladie.
Quand il crache ses pumons dans Honkytonk man, ça me déchire les bronches.
Pire encore, lorsqu'il a la grosse fièvre et qu'il délire dans Impitoyable, j'en deviens presque malade physiquement
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"
"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"