Deuxième long-métrage de Kim Chapiron après ce gros étron puant qu’était SheitanDavis, 16 ans, trafic de stupéfiants. Angel, 15 ans, vol de voiture avec violence. Butch, 17 ans, agression sur un officier de probation. Une même sentence : la prison pour délinquants juvéniles d'Enola Vale. Arrivés au centre de détention, ils devront choisir leur camp, victime ou bourreau.
Surprise, le bonhomme revient avec une modestie salvatrice.
Humble, sa démarche créative se révèlera payante.
Plongée dans une prison pour mineurs, Dog pound fonctionne et sonne juste
Si le métrage reprend pas mal de figures inhérentes au genre (le film carcéral), il apporte sa petite pierre à l’édifice.
Sa principale qualité est à chercher du côté de la distribution.
Lawrence Bayne est parfait en maton (Goodyear) dont on sent qu’il n’a pas fait une croix sur son humanité.
Taylor Paulin (un vrai voyou) est (forcément) très convainquant en caïd tyrannique (on a juste envie de le buter tellement qu’il est salaud …).
Mais la palme revient à Adam Butcher, tétanisant dans le rôle de Butch, jeune délinquant qui peut exploser à tout instant. Il a une violence dans le regard qui fait salement froid dans le dos
. Une intensité d’autant plus terrible que l’on sent que ce n’est pas qu’un travail de composition (Butcher est passé deux fois devant les tribunaux rien que pendant la durée du tournage …). Un apprenti acteur qui mérite de percer pour peu qu’il parvienne à arrêter les conneries. Une révélation 
A l’arrivée, on tient un titre tout à fait regardable.
Force est de constater que Chapiron a réussi à redresser la barre, je n’aurai pas parié lourd là-dessus
