Deux jours à tuer (Jean Becker - 2008)

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dino VELVET
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Deux jours à tuer (Jean Becker - 2008)

Message par dino VELVET »

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Antoine Méliot, la quarantaine, a tout pour être heureux : une belle épouse, deux enfants adorables, des amis sur lesquels il peut compter à tout instant, une jolie demeure dans les Yvelines et de l'argent. Mais un jour, il décide de tout saboter en un week-end : son bonheur, sa famille, ses amis. Que s'est-il passé chez cet homme pour qu'il change si étrangement de comportement ?
AVERTISSEMENT
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Ce qui suit est un avis personnel.

Il s’agit d’une opinion subjective qui n’engage que son auteur.

Merci d’éviter les questions accusatrices, les sous-entendus bilieux, les dérapages moisis et les propos agressifs.

On n’est pas là pour se pourrir la gueule (à quoi bon ? …).

Ça vaut bien sûr pour tous mes messages.

A bon entendeur.
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Bien aimé ! :P

Trajectoire surprenante d’un mec, Antoine (Albert Dupontel), qui a de quoi être heureux (femme aimante, enfants sympas, baraque correcte et boulot qui rapporte) mais qui envoie tout valser du jour au lendemain.

Ça va donner lieu, dans un premier temps, à une succession de séquences à la tonalité bizarre, un mélange entre humour bien caustique (assez « dupontelien » dans l’esprit) et drame existentiel profond (ça vous cueille parfois sans prévenir).

Grands moments lorsque le perso envoie chier un client (les slogans :lol:), sa femme, ses mioches et ses amis (la séquence du dîner d’anniversaire oscille parfaitement entre poilade et malaise).

Des fois, on a comme l’impression que Dupontel (sur le fil du rasoir et juste parfait dans le rôle 8)) s’est échappé d’une de ses réalisations pour aller squatter un métrage un peu bobo et le dynamiter de l’intérieur. Le résultat est assez jubilatoire.

Et puis le film nous tient sacrément en haleine. Pour citer Jaguar force, on se pose tout le temps cette lancinante question : « Pourquoooooiiiiiiiiiiiiiiiiii ?! ».

Crise de la quarantaine ? Visionnages trop répétés de Chute libre ? Envie subite d’aller élever des chèvres dans le Larzac ?

Imprévisible, le titre nous gratifiera ensuite de superbes plages contemplatives et cultivera joliment le mystère jusqu’à l’excellente révélation finale.

Franchement, évitez de lire le spoiler si vous voulez profiter pleinement du métrage :!:
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Se sachant mourant (ce qu’il n’a pas dit autour de lui), le mec fait exprès d’être détestable (et se casse) afin que ses proches soient moins peinés par sa disparition imminente.
Voilà, une idée simple mais assez géniale pour un film original et touchant.
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"

"Il a les yeux blindés"

"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"

"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
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