Alaska, mine de Kink. Isolée depuis plusieurs mois, une petite équipe de scientifiques est chargée d’étudier et d’analyser une future zone d’exploitation pétrolière. Très vite, des événements troublants viennent perturber la vie de la station. La climat, anormalement hostile, semble se retourner contre les habitants. Hallucinations, démence, paranoïa … La folie semble s’emparer petit à petit de la base. Et si ces maux étaient les symptômes d’un mal plus grand ? Et si quelque chose en était à l’origine ? Et s’ils étaient en train de vivre leur dernier hiver ?
Drôle de film ...
Pendant un temps assez long, j’ai été dubitatif.
Ça tient sans doute au fait que le métrage soit un brin déroutant, ne ressemble à rien (dans le bon sens du terme).
Au fur et à mesure, j’ai trouvé ça bien.
De mieux en mieux même
The last winter, c’est :
- Un sujet foncièrement original (à noter qu’on ne tombe jamais dans l’ersatz de The Thing) mélangeant notamment mythe du Wendigo et sous-texte écologique.
- Une ambiance pesante et prenante, avec une coloration apocalyptique qui évoque certains Carpenter
- Une mise en scène carrée directement issue des seventies (c’est old school à crever
).- Un casting au poil (Ron Perlman bouffe l’écran).
- Des effets spéciaux utilisés avec parcimonie, intelligemment.
- Un final à la fois puissant, frustrant et bigrement couillu
Un film étrange ... et bon
