Revu hier soir.L'USS "Missouri", navire de guerre, fleuron de la marine américaine, entreprend son dernier voyage. A l'issue de la commémoration du cinquantenaire de Pearl Harbor, le cuirasse met le cap sur San Francisco où il doit être désarmé. A son bord, le capitaine Addams assure le commandement entouré, entre autres, par Casey Ryback, le cuisinier, dont seul le capitaine connaît les hauts faits d'arme. Une nuit, un hélicoptère se pose sur le pont du navire avec un groupe de musiciens pour fêter l'anniversaire du capitaine. En fait il s'agit de trafiquants d'armes ...
Je l’ai trouvé très inférieur à mon souvenir.
En dépit de son statut de petit classique du cinéma d’action, j’irai même jusqu’à le qualifier de plutôt mauvais
Un actioner de finition moyenne (mise en scène plan plan d’Andrew Davis) qui manque d’intensité et ... d’action (un comble !).
Et puis le tough guy a beau avoir un nom hyper classe (Casey Ryback !
), il manque de charisme.Sans compter que le film est limite un plagiat de Die hard : lieu clos, terroristes, héro improbable, etc.
D’ailleurs, le distributeur français avait bien joué là-dessus en rebaptisant Under siege ... Piège en haute mer.
Tiens, ça ressemble à Piège de cristal ...
Par contre, je suis persuadé que la BO de Gary Chang pour Piège en haute mer a été une influence de John Ottman pour la musique de Usual suspects.
Sinon, c’est quand même marrant Under siege, ne serait-ce que parce que ça reste LE titre de gloire de Saumon Agile (gros succès commercial en 1992) et pour sa réjouissante galerie de tronches bur(i)nées (Gary Busey, Tommy Lee Jones, Colm Meaney, etc.) et pour une scène out of this world (Busey déguisé en femme
).Et puis, Piège en haute mer, c’est aussi une autre époque ...
Panda Vigoureux était encore svelte et vif. Il avait alors un avenir cinématographique assez prometteur (c’est à la fois drôle et triste rétrospectivement).
Il était encore possible de faire un film de ce genre sans utiliser le moindre effet numérique.
Un gros actioner pouvait coûter 35 millions de dollars, durer à peine plus d’une heure trente et proposer un spectacle nettement moins pétaradant que de nos jours.
Souvenirs, souvenirs ...
C’était il y a ... 22 piges.
Putain, déjà !
