Vincenzo Natali. Un réalisateur que j’aime bienLes journées de Lisa se répètent, jour après jour … Lorsqu’elle découvre que sa maison a été le théâtre d’une série de meurtres non élucidés, elle va tout faire pour échapper à cette spirale sans fin …
Talentueux, discret.
Un artiste qui creuse tranquillement son sillon dans son coin.
Un créateur intègre qui a su se bâtir une filmographie de qualité :
- Cube (un film qui fonctionne toujours du tonnerre près de vingt ans plus tard)
- Cypher (une demi-réussite pas inintéressante)
- Nothing (un film-concept hautement ludique)
- Splice (un grand moment de cinéma cronenbergien)
Un parcours méritant qui rend Haunter ... encore plus décevant
Pour parler sans ambages, j’ai trouvé ça mauvais.
J’étais pourtant confiant et bien disposé eu égard au reluisant palmarès du canadien. Erreur.
D’une part, ce n’est pas original pour deux sous. On tient ici un mélange peu inspiré entre Un jour sans fin, Beetlejuice, Les autres et Lovely bones. Vraiment rien de novateur. Un script de fainéant.
D’autre part, le film est visuellement cheap, pauvret. On dirait un DTV lambda, tourné sans le sou.
Sur un plan strictement technique, ça reste bien réalisé (Natali sait encore tenir sa caméra, ouf) mais c’est la seule véritable qualité du métrage.
Bref, voici un indubitable faux-pas qui vient quelque peu ternir une jolie filmographie.
Triste
On se ressaisit fissa Vincenzo !
