Pour tout dire, j’ai été appâté par la présence de Beau Willimon (qui cosigne ici le scénario), l’un des architectes de la série House of cards qui, bien qu’imparfaite, proposait plusieurs éléments intéressants.Stephen Meyers est le jeune mais déjà très expérimenté conseiller de campagne du gouverneur Morris, qui se prépare pour les élections à la présidence américaine. Idéaliste et décidé à faire honnêtement tout ce qu’il peut pour faire gagner celui qu’il considère sincèrement comme le meilleur candidat, Stephen s’engage totalement. Pourtant, face aux manipulations et aux coups tordus qui se multiplient vite, Stephen va devoir faire évoluer sa façon de travailler et de voir les choses. Entre tentations et désillusions, les arcanes du pouvoir le transforment.
Et bien j’ai trouvé Les marches du pouvoir … très convenu.
Il lui manque l’étincelle, tant au plan narratif (il fallait engager Aaron Sorkin) que visuel (mise en scène pantouflarde du sieur Clooney).
Ce n’est pas déplaisant, mais pas fou non plus …
Disons que le long-métrage s’en tient à délivrer le standard attendu mais ne surprend à aucun moment.
J’en retiendrais seulement deux choses :
- un casting opulent : Ryan Gosling, George Clooney, Paul Giamatti, Philip Seymour Hoffman (RIP !), la pétillante Marisa Tomei, Jeffrey Wright, Evan Rachel Wood, Gregory Itzin (la couille molle de 24 heures chrono),
- la scène de poker menteur entre Clooney et Gosling.
A part ça : bof !