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Re: Drive (Nicolas Winding Refn - 2011)

Posté : 05.10.2011 - 18:44
par Pp79
J'ai bien eu ton SMS :mrgreen:
J'attends un 1080p :happy:

Re: Drive (Nicolas Winding Refn - 2011)

Posté : 05.10.2011 - 20:17
par peter wonkley
il va flamber en HD (putain ces vues aeriennes ! :eek: ), c'est pour ca que je me suis permis de le voir seul :wink:

Re: Drive (Nicolas Winding Refn - 2011)

Posté : 06.10.2011 - 08:53
par Wesley_Windam_Price
Vive le ciné en VO !!

Le film est énorme et effectivement quand çà part en sucette c'est jouissif. Que du bonheur 8) 8)

Re: Drive (Nicolas Winding Refn - 2011)

Posté : 06.10.2011 - 20:52
par Pp79
Putain vos gueules les mouettes :mrgreen:
Maintenant, j'ai une grosse pression. :mrgreen:

Re: Drive (Nicolas Winding Refn - 2011)

Posté : 06.10.2011 - 23:08
par Le Cancre
Pp79 a écrit : Maintenant, j'ai une grosse pression. :mrgreen:
...et un souffle chaud sur ta nuque ??? :mrgreen:
u ribellu a écrit :...mais faudra dabort sacrifier tes deux chats
:non:

Re: Drive (Nicolas Winding Refn - 2011)

Posté : 07.10.2011 - 06:47
par Pp79
Le Cancre a écrit :
Pp79 a écrit : Maintenant, j'ai une grosse pression. :mrgreen:
...et un souffle chaud sur ta nuque ??? :mrgreen:
u ribellu a écrit :...mais faudra dabort sacrifier tes deux chats
:non:
:happy:

Re: Drive (Nicolas Winding Refn - 2011)

Posté : 07.10.2011 - 15:30
par blame
:happy: :happy:

Re: Drive (Nicolas Winding Refn - 2011)

Posté : 07.10.2011 - 19:01
par Pp79
Non mais sérieux, il est sorti à Ajaccio ????????

Re: Drive (Nicolas Winding Refn - 2011)

Posté : 07.10.2011 - 19:35
par blame
Derrière Babou , tu tournes à gauche puis tu prends la deuxième à droite ensuite tu vas tout droit en faisant un quart de tour sur la gauche.

Re: Drive (Nicolas Winding Refn - 2011)

Posté : 07.10.2011 - 19:54
par Pp79
Sale garce de blame. Dès qu'il y a de l'agitation, il arrive :mrgreen:

Re: Drive (Nicolas Winding Refn - 2011)

Posté : 07.10.2011 - 19:57
par blame
:happy: :happy: :wink:

Re: Drive (Nicolas Winding Refn - 2011)

Posté : 08.10.2011 - 15:34
par blame
Je vous suis et vous lis même si je poste moins qu'avant. :wink:

Re: Drive (Nicolas Winding Refn - 2011)

Posté : 10.10.2011 - 10:25
par Le Cancre
Pas vu le film, toutefois pour éviter les frictions inutiles surtout sur les zones peu érogènes :
- "C'est un polar basique et assez linéaire" = PAS GLOP ! PAS GLOP !
- "JE trouve (ou j'estime) ce polar basique et assez linéaire" = GLOP ! GLOP !
Exprimer son opinion comme une vérité universelle est rarement bien accueilli quel que soit la communauté, qu'elle soit virtuelle ou non.


C'était le conseil gratuit du lundi.

Re: Drive (Nicolas Winding Refn - 2011)

Posté : 10.10.2011 - 11:57
par Wesley_Windam_Price
Je trouve le personnage très charismatique avec un acteur très talentueux que je commence à suivre depuis l'excellent "Crazy Stupid love".
Les actions en voitures sont très bien filmées, réalistes et on ressent parfaitement la tension pendant l'attente, les braquages et les courses en voiture.
L'histoire est prenante, les événements sont parfaitement emmenés et le passage dans la 2eme partie du film et tout simplement grandiose avec et enchainement de moments jouissifs. Les personnages secondaires ne sont pas en reste et sont très bons. Et enfin que dire de cette BO qui est tout simplement géniale et qui fait de ce film qui est déjà du bonheur visuel un grand moment de plaisirs auditif.

Je ne peux pas en dire beaucoup sur ce qui se passe pour ne pas spoiler mais je pense que je ne serai pas le seule à le voir de cette façon.

Après çà ne reste qu'un avis personnel bien évidemment :)

Re: Drive (Nicolas Winding Refn - 2011)

Posté : 17.02.2012 - 20:56
par dino VELVET
Sacré Winding Refn, on ne l’arrête plus !

Le voilà qui accède encore au niveau supérieur en signant un remarquable thriller urbain atmosphérique et bien sec aux entournures :P

Drive.

J’aime bien le côté ultra basique du scénario : un braquage raté, un butin encombrant, des poursuites en bagnole, une romance.

Le genre d’intrigue usée jusqu’à la corde.

Des films avec les mêmes ingrédients narratifs que Drive, on en a tous vu des dizaines.

Et pourtant.

Pourtant Drive va se hisser à un niveau d’excellence presque indécent grâce à un personnage principal inoubliable et un formalisme beau à crever 8)

Le Driver : un protagoniste à l’ancienne (très « hawksien ») se définissant exclusivement par et dans l’action (la première poursuite en bagnole, une merveille de précision, nous dit tout sur lui).

Des dialogues réduits au maximum. Une économie de parole poussée à l’extrême.

A quoi bon gâcher sa salive ?

Quand le Driver parle, on l’écoute.

Une de ses plus longues tirades, sa première aussi, c’est son discours archi rôdé sur la nature de ses prestations.

Pas un mot de trop et cette certitude : le Driver fait ce qu’il dit.

Superbe prestation d’un Ryan Gosling qui compose parfaitement un perso oscillant entre le cowboy (le jeune Eastwood n’est pas loin) et le samouraï moderne (cette sensation d’acceptation par rapport à tout ce qui est susceptible de se produire … Hagakure style).

Je surkiffe ce faciès imperturbable barré par une sorte de rictus figé.

Une espèce de masque ironique qui semble se gausser de la futilité du monde, de l’existence.

Classe ! 8) 8) 8)

Si le visage reste impassible, l’homme dégage paradoxalement une large palette d’émotions : sang-froid et concentration atomiques, joie, bouillonnement intérieur, affliction, etc.

Le Driver, c’est un rocher qui vibre.

Derrière la caméra Winding Refn calque son comportement sur celui de son personnage principal.

Drive sera ainsi un film pas forcément très démonstratif (les braquages resteront hors-champ et il ne faut pas s’attendre à des poursuites automobiles longues et répétées) mais d’une précision redoutable (NWR utilise sa caméra comme le Driver manie son volant).

Mise en scène ultra chiadée qui emprunte le meilleur du formalisme des seventies (le côté urbain sec) et des eighties (l’aspect clinquant mais beau).

Le western n’est jamais loin non plus, tout comme le cinéma de Walter Hill, John Carpenter et Michael Mann.

Ces vues aériennes de L.A. la nuit ! :love1:

Ces plans dans l’habitacle de la voiture ! :love1:

La visite, marteau en main, dans les vestiaires du strip club ! :love1:

Ce plan du Driver grimé repérant sa proie à travers le hublot d’une porte ! :love1:

Gros film d’ambiance (merci la photo et la bande-son), mélancolique, poétique (la virée dans les égouts au crépuscule), mais capable aussi de balancer des moments chargés d’une tension phénoménale (l’attente des braqueurs dans la voiture :eek: ) et des éclats de violence âpre (avec une nette préférence pour les têtes explosées comme des pastèques :o ).

A l’arrivée, une sacrée ballade.

Le côté flottant du métrage et la sérénité du Driver ont quelque chose de communicatif.

J’en suis ressorti détendu, apaisé.

Je crois même que j’avais un petit rictus sur le visage.