Alors voilà, 2005 est terminée, il est temps de faire les comptes (vous allez voir, j'adore les statistiques qui ne servent à rien).
Tout compris, j'ai fait
233 séances de cinéma (contre 145 en 2004), qu'on peut (et qu'on doit) décomposer comme suit :
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4 à la Cinémathèque lors de la nuit du nanar le 19 février 2005
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6 ressorties de films (Amadeus DC, La balade sauvage, Heaven's Gate, 2001 l'odyssée de l'espace, La main de fer et L'esquive)
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8 en double (Batman Begins, Constantine, King Kong, La guerre des mondes, Les poupées russes, Serenity et The descent)
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1 film vu 5 fois (Star Wars Episode III Revenge of the Sith)
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210 films sortis en 2005 vus au cinéma (dont 4 projos de presse)
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1 projo de presse en 2005 pour un film sortant en 2006 (Jarhead)
(voilà, le compte y est)
Ma pratique du ciné se fait en semaine, essentiellement du lundi au jeudi, qui concentrent 75% des séances, le max étant le jeudi avec près de 30%. Le samedi/dimanche est presque banni car représentant 9% cumulés seulement.
Ca fait une moyenne de
14.92 séances par mois (ça monte même à 20.55 si on excepte le mois de janvier où je n'avais fait que 7 séances). Le mini est 7 séances en janvier,
le max 30 en novembre. Géographiquement parlant, je fais 75% de mes séances à l'UGC Bercy, où, pour ceux qui connaissent l'endroit, je passe 2 fois plus de temps du coté impair que du côté pair (65% contre 35%). Du côté des nationalités, y'a un peu de tout : 20 pays représentés, avec 108 films US, 69 francais, et 18 anglais pour les plus notables.
Enfin, avec l'abonnement UGC à 18 euros par mois, le coût moyen d'une séance a été de
98 centimes cette année, contre 1.49 euros l'année précédente (une belle progression donc)
Côté pipole, j'ai fait 3 AP pour voir George A. Romero, Ashutosh Gowariker (real indien de Lagaan et Swades), John Waters, et la Master Class du Max Linder sur Heaven's Gate pour voir Isabelle Hupper et Michael Cimino.
En matière de DVD, j'en ai vu 181 cette année, contre 141 en 2004, ce qui n'est pas tres brillant comme gain. La faute à une quantité de séries toujours plus importante à mater par ailleurs.
Enfin assez parlé chiffres, passons au TOP 10. Apres une dure présélection de 30 titres, j'ai bien été obligé de retenir les suivants :
TOP 10
1 - Star Wars Episode III (le nirvana intégral de l'année).
Je suis prêt à baiser les pieds de Georgie tous les jours que Moi-même fait pour le Force Choking d'Anakin sur Padme et le Binary Sunset on Tatooine final.
2 - Sin City (le panard de l'année)
Frank Miller est Dieu et RoRo est son prophète (RoRo = Robert Rodriguez pour les mous du bulbe)
3 - The descent (le gros trip(es) de l'année)
Shauna MacDonald, je t'aime, surtout couverte de sang de la tête aux pieds, un tibia dans une pain, un pic à glace dans l'autre
4 -
Sideways (le road movie de l'année)
Formidable Paul Giamatti, formidable Virginia Madsen, formidable Alexander Payne.
5 -
Les poupées russes (le film français de l'année)
Qu'elles sont belles ces poupées, qu'on a envie de les aimer toutes (et dans les ténèbres les lier)
6 -
Don't come knocking (le coup de coeur de l'année)
Win Wenders et Sam Shepard au sommet pour un magnifique tableau à la photo exceptionnelle
7 -
La vie aquatique (le biopic de l'année)
Un Top 10 sans Bill Murray ne serait pas vraiment un top 10
8 -
Swades (le bollywood de l'année)
Parce qu'un peu d'exotisme intelligent c'est bien aussi
9 -
Before Sunset (le drame le plus romantique de l'année)
Simplicité, beauté, efficacité pour un des plus beaux films de l'année
10 -
Blood and Bones (le plus brutal de l'année)
Kitano en brute, on a l'habitude, mais il a pris là une dimension supplémentaire
Et enfin, pour finir, le FLOP 10 2005. Alors là, c'est encore pire que pour le Top, passke j'en ai vu des bouses au ciné cette année. Là encore, la lutte fut acharnée. Après une préséleciton de 25 films, il n'en ressort que 10 titres.
FLOP 10
10 -
Domino (le Tony Scott de l'année)
Parce qu'un FLOP 10 sans Tony Scott ne serait pas vraiment un FLOP 10, une amputation au shotgun et une scène dans le désert qui vient de Pluton.
9 -
Le pont du Roi Saint-Louis (le casting de star qui cachetonne de l'année)
Robert De Niro, Gabriel Byrne, F. Murray Abraham, Kathy Bates, Emilie Dequenne et Samuel LeBihan pour une meringue délirante de médiocrité.
8 -
L'empire des loups (le Jean Reno tout pourri de l'année)
Ou comment Jean-Christophe Grangé continue de foirer inlassablement ses adaptations de livres au ciné. Avec des vrais morceaux de turcs en plus dedans
7 -
La Ravisseuse (la deuxième purge française de l'année)
Isild Le Besco, Emilie Dequenne et Grégoire Colin dans une sous chronique de la bourgeoisie haussmanienne complètement hallucinante de nullité.
6 -
Les Chevaliers du Ciel (le blockbuster français de l'année)
Ca c'est le spectateur, il en chie. - Putain j'en chie ! Quand un scénariste français croise le Cannonball et Top Gun, ca donne cette merde immonde.
5 -
Elektra (le comic raté de l'année)
Le film de comics le plus mou depuis le Punisher Il a longtemps occupé la première marche du podium
4 -
Backstage (LA purge française de l'année)
Isild Le Besco (encore elle) insupportable, Emmanuelle Seigner en Vilaine Fermière hystéro, un grand grand moment de torture sur celluloïde
3 - Nouvelle France (le film canadien de l'année)
Au Québec aussi on sait faire des films de merde qui ont 40 ans de retard, et on le prouve, avec Gérard Depardieu, Vincent Perez, Tim Roth, Irène Jacob, Jason Isaacs et Colm Meaney.
2 - Le dernier signe (le téléfilm tout pourri de l'année)
Ou comment faire aterrir sur grand écran un script indigne d'une troisième partie de soirée de M6. Avec Samuel LeBihan, Tim Roth et Andie MacDowell
1 - Revolver (le grand portnawak de l'année)
Guy Ritchie élève le NAWAK au rang d'art total. Inclassable, inégalable, insupportable.
Enfin, petit Kdo, un collage de tous mes tickets de 2005 (y'en a 224)
Rendez-vous donc le 4 janvier 2006 pour
Good night, and good luck de George Clooney, qui sera ma première séance.