Les Seigneurs du temps, pourtant connus pour leur politique non-interventionniste, décident que la menace que les Daleks représentent pour toute forme de vie est trop importante et qu’il faut agir…
Ils demandent donc à leur « enfant terrible », le Docteur, accompagné de ses compagnons d’alors, Sarah Jane Smith et Harry Sullivan, de remonter jusqu'à la naissance de cette race de mutants sur une planète Skaro ravagée depuis 1000 ans par une guerre « sale » fratricide entre les Thals et les fascisants Kaled.
Sa mission: empecher la création des poivrieres tueuses ou faire en sorte qu'elles soient moins dangereuses pour l'Univers.
Considérée par beaucoup de Whovians comme la meilleure histoire du docteur le plus populaire, elle éclaire définitivement les zones d’ombres et les soucis de continuité qui entourent la genèse des populaires daleks, tout en en refaisant une véritable menace après des histoires ou ils apparaissaient un peu faiblards.
Les parallèles avec le Nazisme (sous entendus depuis le début des Daleks mais jamais aussi évidents) en font également une histoire particulièrement sombre, surprenante pour une série de 1975 destinée à tous les publics…
Enfin c’est la première apparition du terrible Davros, génie sans conscience ni morale avec une performance remarquable de l’acteur Michael Wisher malgré les limitations que constituent les masques et autres prothèses (son acolyte, le fort « gestapiste » Nyder est assez fascinant également).
L’édition dvd est un modèle sur lequel bien des éditeurs devraient prendre exemple sur ce travail minutieux de restauration surtout lorsqu’on sait à quel point la BBC faisait du travail de cochon quand à la conservation de leurs œuvres à l’époque (de nombreuses histoires des 2 premiers docteurs sont définitivement perdues !).
Les bonus sont nombreux, informatifs, sans aucune langue de bois et drôles (Tom Baker, le 4eme docteur, est franchement savoureux et les leçons pour apprendre à parler Dalek sans modulateur vocal hilarantes.)
Et tout est sous-titré en anglais (bien que la diction impeccable des acteurs empêche toute difficulté majeure).
Conclusion j’ai craqué et me suis pris d’autres histoires des différents docteurs (dont celle écrite par Douglas Adams, le regretté auteur du Guide du routard intergalactique)