C’est parti pour la
saison 9 avec de gros
SPOILERS. Soyez prévenus !
Une saison protéiforme, peut-être même un peu bancale, mais qui a déjà l’immense mérite d’être différente des précédentes.
Déjà, l’intrigue n’est plus focalisée sur un conflit ouvert (même si ça monte avec les Chuchoteurs), ça change !
De cette neuvième itération, je retiendrai surtout :
- La (re)naissance difficile d’une forme de civilisation (restes d’animosité ravageurs dans les premiers épisodes).
- La mise de côté de deux figures majeures du show : Rick et Maggie. A un moment, j’ai d’ailleurs bien cru que
The Walking Dead allait franchir l’ultime interdit (tuer son personnage principal en cours de série).
- Des nouveaux personnages plaisants (Magna, Luke, Kelly, Connie et Yumiko).
- Un Negan qui évolue dans le bon sens (j’ai bien aimé lorsqu’il s’échappe et admet sa condition de seigneur déchu).
- Une gestion intéressante de la temporalité (plus d’un an entre la fin de la saison 8 et le début de la saison 9, un bond de plusieurs années en cours de saison).
- Les Chuchoteurs ! Concept tordu et flippant. Personnellement, je trouve ces antagonistes beaucoup plus troubles et effrayants que les Sauveurs (rhaa, la séquence nocturne dans un cimetière embrumé !). Mention spéciale au gros mastard qui affronte Daryl
- Un moment de sidération qui rivalise avec le légendaire massacre à la batte : la matérialisation macabre de la frontière avec le territoire des Chuchoteurs
- Un ennemi terrible et inattendu : le froid.
A l’arrivée : un cru différent et réussi
