wang85 a écrit :Plutôt fun ce sex academy pour ma part, je serais de l'avis de Rob sur ce coup-là

Right a écrit :C'est pourtant une des meilleures parodies récentes.
Je suis tombé dessus par hasard et j'ai été agréablement surpris car je m'attendais à un sous-American pie.
En fait il est largement supérieur à son pseudo-modèle.
En plus la BO est plutôt bonne avec ses reprises de tubes eighties par des groupes du moment.
Merci. Ca fait plaisir de se savoir compris, parfois.
En attendant ce midi, je me suis visionné
"HALLOWEEN RESURRECTION" de Rick Rosenthal
Alors que les choses soient claires avec ce
huitième chapitre de la saga du tueur au masque du Captain Kirk,
Mike Meyers, la saga se termine pour commencer un nouvel
arc-story comme diraient les professionnels
de la profession.
Car
deux films tiennent dans un seul film, qui se veut
branché et moderne en rebondissant sur le succès des émissions de téléréalité, tel "Big Brother ( le Loft US )" et d'autres références...
L'introduction de ce nouveau film opposant
Lorie Strode ( Jamie Lee Curtis, l'une des
scream-queen des
slashers, mère de toutes les Sidney Prescott de "SCREAM" ) à son frère
Michael Meyers ( Brad Loree, toujours aussi
monolithik ) sera le dernier chapitre de cette série de meurtres fraticides et conclusion du septième et précédent film.
Traumatisée par le
final de "HALLOWEEN 20 ANS PLUS TARD" ( une
cabriole scénaristique des plus hollywoodiennes pour expliquer la
résurrection de notre
boogeyman préféré ), Lorie vit coupée du monde dans un hopital psychiatrique, dans l'attente d'un duel final digne de "HIGHLANDER"... mais dont le seul survivant est évidemment désigné d'avance
Générique
La toute-puissance du
serial killer au couteau de cuisine ayant été prouvée en sept épisodes et demi, les scénaristes peuvent maintenant s'éclater et faire de
face de raie ce qu'ils veulent. Ou presque. Quitte à le faire participer à
une émission de real-TV sur le
oueb
Producteur vénal et surfant sur la vague des
reality-shows,
Freddie Harris ( Busta Rythmes ) imagine re-créer une ambiance
huis clos à la
"BLAIR WITCH" des plus terrifiantes en proposant à six personnes de passer une nuit entière, la nuit d'Halloween, dans la maison d'enfance... de Michael Meyers lui-même

Là où tout a commencé par le meurtre de sa famille...
Imaginant le célèbre assassin local mort décapité, les six candidats acceptent de se livrer au jeu des 25 caméras installées ici et là et qu'ils transportent : imaginant déjà les conséquences sur leur notoriété de cette participation. Mais les choses ne sont pas toujours celles qu'on s'imagine
Libéré de sa sanglante recherche d'un Graal fraternel,
Mickey semble vouloir désirer profiter
paisiblement de sa maison familiale, malgré l'état de délabrement avancée de l'architecture, que ces individus sont venus
défigurer de leur décoration et autres surprises sensationnelles
Ils veulent de la sensation. Ils s'attendent à des surprises. Michael Meyers va leur en donner
Usant et abusant des effets visuels de la caméra numérique passée au mixeur avec l'image d'une caméra plus classiques sur la table de montage, cette
séquelle vise à critiquer les émissions actuelles du paysage audiovisuel international des divertissements en gardant les règles d'un "Loft" ( auquel il est fait référence, brièvement ) dans une intrigue d'un
slasher classique teinté de
"BLAIR WITCH", donc : qui sera le suivant à mourir restant, en fait, l'éternelle question de cette série

Le theme générique de Danny Klux venant hélàs trahir les quelques effets de surprise possibles
Les morts se suivent, heureusement, sans se ressembler, mais, hélàs, ayant délaissé les effets
gore d'antan où le couteau tranchait dans le vif, accompagné d'effets sonores nous rendant
hilares et aussi enthousiasmés que ces adolescents assistant au massacre en direct sans croire à la vérité des choses. Pourtant, Freddie avait prévenu que
tout ce que vous allez voir est vrai - autant que le
documenteur de
"BLAIR WITCH" ( décidemment )
Placé dans l'éternel rôle du voyeur, le spectateur connaîtra soit les aboutissants du
show avec ces
sempiternels codes et réponses physiques des victimes ( cris, peur, envie de fuir, défense ), soit se prendra au jeu en réagissant aux évènements et espérant influer sur le cours des choses par ses commentaires et injonctions aux perosnnages - que ces adolescents traduisent encore une fois ( nous replongeant dans notre jeune âge de vidéophages )
Nouveau venu au genre ou
vieil ami de la famille, une chose est sûre :
la saga "Mike Meyers" est terminée, Michael en restant l'unique survivant et ouvrant
la saga "Halloween" ( qui ) ne fait que commencer, vu que
Mickey est immortel et libre maintenant de s'attaquer à qui il veut
Ou les scénaristes arriveront bien à trouver une nouvelle cabriole ( que la fin facilite grandement, comparée à certaines en supplément du DVD )
"HALLOWEEN RESURRECTION : 3/6
Et j'aurais fini ma journée avec
"JASON VA EN ENFER" d'Adam Marcus
Direct-to-video aux allures de téléfilm
bon pour des "jeudi de l'angoisse" sur M6, ce
neuvième épisode de 1993 s'éloigne complètement de la série de meurtres cinématographiques du plus
défoncé des
boogeymen US 8O 8O
Piégé par les forces spéciales de la police fédérale , le tueur de Lake Placid est envoyé
ad patres en petits morceaux 8O
Ca commence mal pour faire tout un film sur l'un des tueurs mythiques du panthéon
horrifique
Mais, sans aucun doute, bourrés à la coke jusqu'à la pointe de leurs stylos, les scénaristes - parmi lesquels
le réalisat(u)eur Adam Marcus - arrivent à convaincre le réalisateur du tout premier
"VENDREDI 13", Sean S. Cunnigham de produire cet épisode où la trame fait de
Jason Voorhees une incarnation maléfique absolue que rien ne peut détruire... tant que son coeur n'a pas été détruit ( par un(e) Voorhees )
Tueur en masse, effectivement, increvable et revenant sans cesse de l'autre monde,
Jason Voorhees ( Kane Hodder sous le célèbre masque de hockey dans cinq épisodes ) n'existe peut-être plus physiquement mais
l'esprit du mal et ce coeur noir ( référencé dans l'un des titres en VO

) qu'il est va continuer de semer la mort autour de lui, passant de corps en corps tel le ver extraterreste de
"HIDDEN". Sauf que là, c'est une entité maléfique des forces obscures
Une nouvelle mythologie tenant ici d'expliquer ( ce qui aurait du reste inexpliqué

) les origines de la puissance mortelle du bébé
à sa môman, en s'éloignant de la légende assassine du lac local :
"né Voorhess, mort en Voorhess, il ne pourra revenir que grâce à un Voorhees ou mourir de la main d'un Voorhees,
son coeur transpercé 
Jason s'en allant rechercher sa soeur et sa nièce dans l'espoir de pouvoir ressusciter son gigantesque corps indestructible que les flics ont explosé. Et si elles ne veulent pas, il les tuera alors !
Scénario alambiqué piochant ici et là dans les séries B et autres nanars son intrigue,
"JASON VA EN ENFER" a bien eu raison de ne pas s'intituler, en France,
"VENDREDI 13, ÉPISODE 9 : LE COEUR SOMBRE DE JASON" afin de faire oublier cet
écart à la saga de Lake Placid.
Bien que respectant le traditionnel double meurtre pronant plus l'abstinence sexuelle ( avant le mariage ) que la prévention des maladies sexuellement transmissibles, ce film reste tout de même une
sombre bouse ( qu'un doublage canadien pour VF ne sauve pas, non plus. Désolé ) qu'un générique de début trop long et vite gonflant gâche, déjà, dès les premières minutes et dont les effets spéciaux travaillés
sous photoshop ne parviennent pas à sauver l'interprétation
boiteuse d'une poignée de comédiens ( dont Kane Hodder a sans doute voulu se démarquer en cédant la peau de ce
gros bébé de Jason ) dans
un minimum de décors
Seul le
final pourra ( et aura ) laisser un sourire jusqu'aux oreilles aux spectateurs ayant vu cette
séquelle fait par des
bras cassés pour des
bas du front :
fans, s'abstenir !!!
"JASON VA EN ENFER" : 0,5/6 car je ne peux pas mettre zéro à un film ( sauf l'un de ceux de Catherine Breillat

).
Et
pourtant, je suis connu pour aimer le cinéma et tout LE cinéma...