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Posté : 16.04.2006 - 09:51
par hulk
Posté : 17.04.2006 - 18:36
par creepers
Posté : 18.04.2006 - 01:30
par Pp79
Ca c'est du vrai rap bordel, pas de la merde comme y en a trop maintenant.
100 miles and runnin' déchire sa mère.
Putain, c'est vraiment du bon !
Posté : 18.04.2006 - 10:10
par peter wonkley
Pp79 a écrit :pas de la merde comme y en a trop maintenant.
BBBLLLAAAMMMEEEE !!!!
DES CONSEILS POUR EL PEPPINO ?
Posté : 18.04.2006 - 14:04
par peter wonkley
Longtemps qualifié de "Sgt Pepper's" du rap, ce disque a, en tout cas, inauguré son courant le plus cool : le Daisy Age. Loin des thèmes habituels vindicatifs ou macho du rap, ce trio de Long Island a créé la surprise en 1989 en abordant des sujets comme la défloraison d'une jeune fille ou en tournant en dérision l'égocentrisme des rappers. Mais il y a plus novateur encore, les De La Soul piochent leurs samples là où aucun groupe de rap ne s'était encore aventuré. Qui, avant eux, aurait eu le culot de sampler le crooner à paillettes Liberace, Steely Dan ou Johnny Cash ? Ils sont d'ailleurs parmi les premiers à être poursuivis pour sampling non déclaré et perdent un fameux procès contre le groupe de folk-rock, les Turtles. Sous la direction du génial producteur Prince Paul, roi du collage surréaliste et azimuté, ils ne se contentent pas de détourner des musiques, ils construisent aussi des morceaux autour d'enregistrements de jeux télévisés ou d'une hilarante leçon de français. Sous sa pochette flower power fluo, cet album n'a pas fini de dévoiler ses richesses. Il suffit de voir à quel point il a influencé des gens comme A Tribe Called Quest, P.M. Dawn ou MC Solaar.
Posté : 18.04.2006 - 14:21
par Pp79
J'ai, De La Soul, c'est du bon aussi. Mais c'est normal, c'est un peu la même période que NWA.
Maintenant, y a de la merdasse

Posté : 18.04.2006 - 14:22
par peter wonkley
Posté : 18.04.2006 - 14:33
par blame
Pp79 a écrit :J'ai, De La Soul, c'est du bon aussi. Mais c'est normal, c'est un peu la même période que NWA.
Maintenant, y a de la merdasse

Maintenant, il y a de bonne choses un peu plus edulcoré qu'avant, mais il faut chercher un peu, il y a toujours des pépites.

Posté : 18.04.2006 - 15:11
par blame
Posté : 19.04.2006 - 00:20
par peter wonkley
Il ne faudrait en aucun cas confondre la didjette Eva Gardner avec la légendaire interprète de "Pandora" (Ava Gardner). Fan d'acid jazz aux débuts des 90's, Eva a gardé en tête le côté rythmé et suave du genre pour élaborer ses mixes. Il y a six mois paraissait sa première sélection sous le nom d'Aphrodisiac: A Collection Of Deep, Jazzy & Sensual House. Comme son titre le laissait suggérer, le mix de Miss Gardner englobait une quantité de grooves exotiques et langoureux, de Jazzanova à Kevin Yost ou Azymuth. Désormais réfugiée au sein du label de Francfort Infracom, Eva s'affirme comme une didjette aux goûts sûrs. De Nitin Sawhney à Daniel Ibbotson en passant par Tosca ou Suba, "Paradisiac" offre son lot d'exclusivités et de pépites rares.
Posté : 19.04.2006 - 21:57
par peter wonkley
Ce groupe est entre les mains d'un sorcier. Un alchimiste nommé Jason Swinscoe, faiseur de sons, fabricant de bruits, sampler d'ombre et diffuseur de lumière selon les moments. Un metteur en scène musical qui prend tout son temps pour sculpter aussi, et ce sont de longues pièces kaléidoscopiques qui surgissent de son esprit. Entre ses mains, naissent des compositions où les emprunts disparaissent pour se fondre dans la toile. Car Cinematic Orchestra est aussi un groupe. Et lorsque Luke Flowers décide de porter un morceau comme "Flite", la chose devient énorme, avec un groove néo-jazz redoutable, balançant sur un piano des plus moelleux. Every Day est le deuxième album de ce groupe ambitieux mené par un homme un peu fou. Chaque composition, soigneusement orchestrée, s'installe en livrant au fil des notes de toujours plus improbables surprises ("Burn Out" et son tempo lascif). Le Cinematic Orchestra tisse des musiques imaginaires, faites de collages où se percutent les cultures et les genres, par les échantillonnages (la chanson-titre) et par les instruments. L'auditeur n'est jamais au bout de ses émotions, de la voix solennelle de Roots Manuva sur "All Things To All Men", hip-hop fatal, au travail de la harpe et des trafics électroniques de "All That You Give", avec la voix soul de Fontella Bass. Un territoire qui prendra du temps à se livrer. Mais on a le temps…
Posté : 19.04.2006 - 22:22
par Pp79
Posté : 19.04.2006 - 22:28
par Pp79
Posté : 19.04.2006 - 22:42
par Pp79
Posté : 19.04.2006 - 23:22
par peter wonkley
Deux ans après ses débuts multi-platinés, avec l’album Brushfire Fairytales produit par J.-P Plunier, (l’alter égo de Ben Harper), Jack Johnson, offre une deuxième fournée de bonnes vibrations aux amateurs de paix et de sérénité. Comme l’ex skater Tommy Guerrero, ce natif de Hawaï ex-surfer professionnel aime les ballades mi funk, mi blues (parfois parfumées reggae "The Horizon Has Been Defeated") polies à la guitare acoustique, et enrobées d’une basse discrète et de percussions. Ses chansons nonchalantes confiées aux bons soins de Mario Caldato Jr. (Beastie Boys, Beck, Jon Spencer Blues Explosion), Jack Johnson s’adonne à quelques considérations sur la guerre ("Traffic in the Sky"), le monde capitaliste ("The Horizon Has Been Defeated") et la jeunesse ("Cookie Jar"). Puis, il retourne dans son hamac face à la mer bleue. Humaniste mais pas prêcheur.