Bon divertissement
Sans atteindre la magie du film de 1993,
Jurassic World compte parmi les blockbusters les plus fréquentables de ces dernières années.
C’est mon avis du moins
Il faut dire que le film a déjà le mérite d’éviter certaines tares plombant nombre de ces grosses productions hollywoodiennes (rythme trop rapide, durée outrancière, etc.).
Pour évoquer
Jurassic World, je ferai volontiers un parallèle avec
Le réveil de la force.
Pour moi, les deux titres ont le don de titiller adroitement la fibre nostalgique du spectateur (j’ai découvert
Jurassic Park au cinéma et ça reste un grand souvenir cinéphilique

).
Ici, c’est un « Back to Isla Nublar » avec moult clins d’œil savoureux à l’original (accessoirement, on notera que le film rend deux fois hommage à
Aliens ...).
Et puis ce quatrième opus part d’une idée à la fois simple et géniale : qu’est-ce qui se serait passé si le fameux parc jurassique avait ouvert au public ?
Le plan aérien du parc, porté par les notes mythiques de John Williams, m’a filé la chair de poule. Moment magique
Sans être ultra inventif,
Jurassic World offre un spectacle prenant émaillé de plusieurs séquences grisantes (je pense notamment à l’attaque des ptérodactyles

).
Intrigue relativement solide, personnages corrects, acteurs convaincants, réalisation qui tient la route, effets spéciaux probants (ILM a bien bossé) ... j’ai aimé tout ça !
Le seul truc qui m’ait chagriné, c’est un placement de produits omniprésent et écœurant.
A l’arrivée, sans être un chef-d’œuvre (mais qui oserait prétendre le contraire ?),
Jurassic World s’impose comme un spectacle rudement efficace.
On tient là le meilleur opus de la franchise depuis le titre fondateur.
Bon film
