






Bon, les p'tits gars je pensais que en-dehors des années 60, 70 et début 80 les comics Marvel ne valaient plus tripette : encrage de qualité (le papier glacé ça aide aussi) mais style brouillon ou bien caricaturale, et scénarii inutilement alambiqués, sans parler des recyclages téléphonés à l'attention d'une nouvelle génération d'ados boutonneux (exemple : un Stark alias Iron Man autrefois cardiaque dans les années 60-70, devient un alcoolique plus ou moins repenti en 90-2000, à défaut d'être un camé... Mouais...)
Mais là j'ai été scotché ! J'ai vraiment apprécié la façon intelligente de chambouler le mythe du super-héros made by Marvel. Chapeau !
Le scénariste a bien intégré et adapté le mythe du zombie baffreur de chair humaine à l'univers Marvel : l'humour noir, quelques allusions sexuelles bien amenées et une violence infiniment plus crue aux antipodes du modèle originel. Même le mythe du zombie de Romero (et de bien d'autres après lui) est pris à contre-pied car si les mort-vivants re-prennent peu à peu conscience d'eux-même et de leur condition, les "Marvel Zombies" sont déjà conscient de leur état mais perdent rapidement, au fil des des quelques numéros, le peu d'humanité qui leur reste.
Le mythe super-héroïque Marvel en prend pour son grade (qui aime bien, chatie bien, dit-on...) mais aussi opère un parallèle intèressant avec un thème ancien mais emblèmatique de l'univers de Stan Lee concernant une vieille connaissance; thème que je n'aborderais pas ici pour ne pas déflorer l'histoire.
Donc cette saga prend son origine dans les n° d'Ultimate Fantastic Four 21, 22 et 23 et se poursuit sur 5 numéros (pour l'instant ?) de Marvel Zombies...
Si vous avez l'occasion de squatter un coin tranquille d'une boutique où vous pouvez consulter ces comics : n'hésitez pas !!! Même les étanches à l'anglais ou les tanches en anglais peuvent suivre sans trop de difficulté l'histoire dans ses grandes lignes.