Mafiosa
Posté : 29.06.2006 - 16:20
Canal+ ose "Mafiosa", une femme à la tête d'un clan mafieux corse
Toute de noir vétue, pleine d'une colère froide, Hélène Fillières, se saisit d'un fusil avant que son frère ne la raisonne: la comédienne incarne Sandra Paoli, une jeune avocate propulsée à la tête d'un clan mafieux corse par la volonté de son oncle, mort assassiné.
C'est la trame de "Mafiosa", une ambitieuse saga familiale de Canal+, dont le tournage près de Marseille et d'Aix-en-Provence s'est achevé lundi après une aventure de près de 6 mois.
Avec "des personnages et un univers jamais traités en série télévisé" et un budget de 10 millions d'euros, "Mafiosa" entend bien, en 8 X 52 minutes, renouveler les codes de la série française, selon Fabrice de la Patelière, directeur de la fiction de Canal+.
Sur un scénario improbable - une femme, à la tête d'un clan, dans un monde d'hommes -, "Mafiosa" mèle action et suspense, avec des personnages forts, violents, intimement façonnés par leur univers familial et clanique.
Pour cette série, qui sera diffusée à la rentrée, la productrice Nicole Collet (Image et Compagnie) est allée dénicher outre-Atlantique un réalisateur canadien, Louis Choquette, auteur de séries remarquées dans son pays.
Restituer le cadre de la Corse d'aujourd'hui, avec ses liens mafieux et ses valeurs transmises de génération en génération, a été un vrai défi pour ce réalisateur nord-américain. "Notre grand regret, c'est de ne pas avoir tourné en Corse, notamment pour des raisons financières". Il nous manquait la montagne", reconnait à l'AFP le réalisateur. "Il y juste eu des prises de vues de villages corses, depuis un hélicoptère", précise la productrice.
Louis Choquette, un peu désarçonné au départ par les habitudes de tournage des Français (8 heures de travail dans la journée contre 1O au Canada...) se félicite surtout d'avoir eu de "vrais personnages à défendre" dans "Mafiosa".
Aux cotés d'Hélène Fillières, venue du cinéma, Thierry Neuvic (interprête dans la série Clara Sheller sur France 2) campe son frère ainé Jean-Michel, qui joue les hommes de main sans états d'âmes.
La lumineuse Marisa Berenson interprête Catarina Paoli, la veuve digne du chef de clan assassiné. "Je suis l'ange de la série", glisse-t-elle, "celle qui n'a tué personne".
A 34 ans, Hélène Fillières se réjouit d'avoir hérité d"un magnifique rôle de femme". "C'est un mec qui aurait du avoir ce rôle et j'ai trouvé cela très fort et moderne à la fois de confier un rôle de pouvoir à une femme", dans cette série. "Mon personnage prend peu à peu conscience de sa force, qu'elle a de la violence en elle et qu'elle est capable de tuer", résume la comédienne.
Pour éviter de tomber dans les clichés sur l'Ile de Beauté, l'équipe s'est attaché les conseils d'un comédien corse. Les comédiens ont du ainsi "travailler certaines attitudes, à la corse", se souvient Thierry Neuvic. "Quand tu rencontres un ami là-bas, c'est l'étreinte", explique l'acteur. Et cela ne s'improvise pas.

Hélène Fillières
Toute de noir vétue, pleine d'une colère froide, Hélène Fillières, se saisit d'un fusil avant que son frère ne la raisonne: la comédienne incarne Sandra Paoli, une jeune avocate propulsée à la tête d'un clan mafieux corse par la volonté de son oncle, mort assassiné.
C'est la trame de "Mafiosa", une ambitieuse saga familiale de Canal+, dont le tournage près de Marseille et d'Aix-en-Provence s'est achevé lundi après une aventure de près de 6 mois.
Avec "des personnages et un univers jamais traités en série télévisé" et un budget de 10 millions d'euros, "Mafiosa" entend bien, en 8 X 52 minutes, renouveler les codes de la série française, selon Fabrice de la Patelière, directeur de la fiction de Canal+.
Sur un scénario improbable - une femme, à la tête d'un clan, dans un monde d'hommes -, "Mafiosa" mèle action et suspense, avec des personnages forts, violents, intimement façonnés par leur univers familial et clanique.
Pour cette série, qui sera diffusée à la rentrée, la productrice Nicole Collet (Image et Compagnie) est allée dénicher outre-Atlantique un réalisateur canadien, Louis Choquette, auteur de séries remarquées dans son pays.
Restituer le cadre de la Corse d'aujourd'hui, avec ses liens mafieux et ses valeurs transmises de génération en génération, a été un vrai défi pour ce réalisateur nord-américain. "Notre grand regret, c'est de ne pas avoir tourné en Corse, notamment pour des raisons financières". Il nous manquait la montagne", reconnait à l'AFP le réalisateur. "Il y juste eu des prises de vues de villages corses, depuis un hélicoptère", précise la productrice.
Louis Choquette, un peu désarçonné au départ par les habitudes de tournage des Français (8 heures de travail dans la journée contre 1O au Canada...) se félicite surtout d'avoir eu de "vrais personnages à défendre" dans "Mafiosa".
Aux cotés d'Hélène Fillières, venue du cinéma, Thierry Neuvic (interprête dans la série Clara Sheller sur France 2) campe son frère ainé Jean-Michel, qui joue les hommes de main sans états d'âmes.
La lumineuse Marisa Berenson interprête Catarina Paoli, la veuve digne du chef de clan assassiné. "Je suis l'ange de la série", glisse-t-elle, "celle qui n'a tué personne".
A 34 ans, Hélène Fillières se réjouit d'avoir hérité d"un magnifique rôle de femme". "C'est un mec qui aurait du avoir ce rôle et j'ai trouvé cela très fort et moderne à la fois de confier un rôle de pouvoir à une femme", dans cette série. "Mon personnage prend peu à peu conscience de sa force, qu'elle a de la violence en elle et qu'elle est capable de tuer", résume la comédienne.
Pour éviter de tomber dans les clichés sur l'Ile de Beauté, l'équipe s'est attaché les conseils d'un comédien corse. Les comédiens ont du ainsi "travailler certaines attitudes, à la corse", se souvient Thierry Neuvic. "Quand tu rencontres un ami là-bas, c'est l'étreinte", explique l'acteur. Et cela ne s'improvise pas.

Hélène Fillières