Les lois de l'attraction - Roger Avary - 2002
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Les lois de l'attraction - Roger Avary - 2002
Au Camden College, l'essentiel de la vie des étudiants ne se déroule pas pendant les cours. Dans cet univers de fêtes et de débauche, Sean Bateman n'a pas usurpé sa réputation de tombeur. Une bonne partie des jeunes filles du campus peuvent en témoigner personnellement. Paul Denton, lui, affiche au grand jour son homosexualité, mais il a du mal à se trouver des partenaires. Lauren Hynde, pour sa part, est sublime. Elle n'en abuse pas encore. Elle est trop occupée à chercher sa place dans ce monde libertaire qui obéit tout entier aux lois de l'attraction...
Rock'n roll…Après les bides d'American Psycho et Neige sur Beverly Hills, on ne l'attendait plus, la transposition cinématographique réussie de l'univers du romancier américain culte Bret Easton Ellis. Ex-petit génie du cinéma indépendant US, formé à l'école Tarantino, coscénariste oscarisé de Pulp Fiction, Roger Avary livre là un modèle d'adaptation littéraire. Réputé inadaptable en raison de l'entremêlement de 3 voix narratives, Les Lois de l'attraction, le film, est une réussite totale. Premier mérite de Roger Avary : avoir trouvé un équivalent visuel à l'écriture de Bret Easton Ellis. D'où une mise en scène jubilatoire, éblouissante, jamais gratuite – notamment les nombreux split-screen pour évoquer l'aliénation, la séparation ou le fantasme. Deuxième tour de force : conserver les multiples voix narratives, via la voix off, mais aussi via de nombreux retours en arrière accélérés, afin de traduire la simultanéité de points de vue sur le même événement. Du grand art. Enfin, concentrée sur une année, à une époque indéterminée, au Camden College, l'intrigue dresse le portrait d'une jeunesse zombiesque, déconnectée du monde, et dont les relations sociales transpirent la monotonie, l'ennui et le cynisme. Un teen-age movie trash, qui permet à la vedette de la série Dawson James van der Beek de casser son image consensuelle en endossant le rôle de Sean Bateman, petit frère d'American Psycho, et à Faye Dunaway celui d'une mère complètement allumée. Mais attention, pas de cynisme dans le regard d'Avary – plutôt une vision mélancolique sur la fuite du temps et la jeunesse perdue. Ce qui fait tout le prix de ce film qui ose inventer de nouveaux modes narratifs, tout en lorgnant vers de grands anciens, tels Kubrick, dans la façon de filmer les visages en gros plan, grimaçants et effrayants.
ca me fait penser que j'ai pas encore lu le bouquin :
Rock'n roll…Après les bides d'American Psycho et Neige sur Beverly Hills, on ne l'attendait plus, la transposition cinématographique réussie de l'univers du romancier américain culte Bret Easton Ellis. Ex-petit génie du cinéma indépendant US, formé à l'école Tarantino, coscénariste oscarisé de Pulp Fiction, Roger Avary livre là un modèle d'adaptation littéraire. Réputé inadaptable en raison de l'entremêlement de 3 voix narratives, Les Lois de l'attraction, le film, est une réussite totale. Premier mérite de Roger Avary : avoir trouvé un équivalent visuel à l'écriture de Bret Easton Ellis. D'où une mise en scène jubilatoire, éblouissante, jamais gratuite – notamment les nombreux split-screen pour évoquer l'aliénation, la séparation ou le fantasme. Deuxième tour de force : conserver les multiples voix narratives, via la voix off, mais aussi via de nombreux retours en arrière accélérés, afin de traduire la simultanéité de points de vue sur le même événement. Du grand art. Enfin, concentrée sur une année, à une époque indéterminée, au Camden College, l'intrigue dresse le portrait d'une jeunesse zombiesque, déconnectée du monde, et dont les relations sociales transpirent la monotonie, l'ennui et le cynisme. Un teen-age movie trash, qui permet à la vedette de la série Dawson James van der Beek de casser son image consensuelle en endossant le rôle de Sean Bateman, petit frère d'American Psycho, et à Faye Dunaway celui d'une mère complètement allumée. Mais attention, pas de cynisme dans le regard d'Avary – plutôt une vision mélancolique sur la fuite du temps et la jeunesse perdue. Ce qui fait tout le prix de ce film qui ose inventer de nouveaux modes narratifs, tout en lorgnant vers de grands anciens, tels Kubrick, dans la façon de filmer les visages en gros plan, grimaçants et effrayants.
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