A la veille de la guerre civile espagnole, un groupe d’enfants insensibles à la douleur est interné dans un hôpital au cœur des Pyrénées. De nos jours, David Martel, brillant neurochirurgien, doit retrouver ses parents biologiques pour procéder à une greffe indispensable à sa survie. Dans cette quête vitale, il va ranimer les fantômes de son pays et se confronter au funeste destin des enfants insensibles.
Un premier long-métrage fort concluant pour monsieur Juan Carlos Medina
Certains thèmes ayant déjà été largement abordés dans l’épouvante ibérique (le passé sombre du pays, l’enfance maltraitée), je craignais un petit goût de déjà-vu.
A l’arrivée, point de cela.
Insensibles parvient à creuser son propre sillon, à trouver une tonalité bien à lui.
C’est ambitieux, prenant et bien fichu (la multitude d’époques, notamment, est très bien gérée).
Mention spéciale à un final qui frappe droit au cœur.
Une conclusion logique pour un film qui carbure avant tout à l’émotion
Je conseille
