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Cullen Bohannon, un ancien propriétaire d’esclaves et soldat, est déterminé à venger le viol et le meurtre de sa femme en traquant et tuant les soldats de l’Union responsables. Il se retrouve alors dans le Nebraska à l'époque de la construction de la ligne ferroviaire transcontinentale.

Une série pas sensationnelle (c’est sans aucune mesure avec les hits du moment) mais plaisante

La chose est un brin étrange avec ses arcs narratifs bizarres, son background assez allusif, sa quasi-absence de décors en dur (juste un campement), ses personnages qui ne se dévoilent que très progressivement (courageux mais risqué).

Le gros point fort du show, c’est un casting qui balance :

- deux acteurs principaux archi couillus qui bouffent l’écran : Anson Mount (Cullen Bohannon) et Common (Elam Ferguson)

- des seconds couteaux en or massif : Ted Levine (Goodbye horseeeeeeees !), Tom Noonan, Colm Meaney (qui aurait fait un parfait Jim Rennie dans Dôme !) et Christopher Heyerdahl (alias le Suédois), un comédien qui est un mélange magique de Roy Scheider et de Clancy Brown !

A l’arrivée, Hell on wheels n’est pas un chef-d’œuvre mais j’ai quand même bien envie de découvrir comment la série va évoluer (il y a déjà trois saisons à l’heure où j’écris ces lignes).

A suivre ...

Saison 2, c’est parti.

Hell on wheels, un cas intéressant

On pourrait parler d’une « série de l’entre-deux ».

Un show qui n’a pas la fadeur d’un truc mainstream (c’est tout sauf un programme pour ménagère) mais pas la puissance d’une prod’ HBO (la comparaison avec Deadwood fait mal).

Disons qu’à mes yeux, il manque un petit truc, une once de magie, pour propulser le programme dans la catégorie supérieure.

M’enfin, toujours est-il que Hell on wheels a de la gueule avec :

- Ses personnages magnétiques (interprétation de haute volée).

- Ses visuels pas dégueulasses.

- Son ambiance particulière.

- Ses moments franchement réussis (l’épisode où les frangins irlandais sont en conflit avec un boucher allemand, l’otage des Sioux dézingué au long fusil par Cullen Bohannon, le trip hallucinant du Suédois, etc.).

- Sa vraie progression narrative (d’une saison à l’autre, l’histoire évolue grandement).

Pas un chef-d’œuvre mais une bonne série.

Assurément.

Saison 3 avec des SPOILERS !!!

Ma saison préférée à ce jour

La mieux ficelée, la plus intense.

Le show se bonifie, atteint une sorte de « taux alchimique » supérieur.

Trouvant pleinement sa tonalité, la série nous balance une fournée de dix épisodes bons et prenants

Mention spéciale pour les deux derniers (super gunfight dans le neuf, tension terrible dans le dix).

Et puis je trouve que, cette fois, la sensation de progression du chantier est prégnante.

J’ai apprécié, aussi, la mise en scène soignée et les personnages, tous bien écrits et bien joués.

Le duo improbable entre l’ancien propriétaire d’esclaves (Cullen Bohannon, campé par un Anson Mount dont le charisme minéral ferait des merveilles devant la caméra de Michael Mann ) et l’ex- esclave (Common, qui mériterait une carrière cinématographique) fonctionne mieux que jamais.

Les personnages secondaires valent aussi leur pesant d’or : ce gros salopard onctueux de Durant (excellent Colm Meaney), le Suédois (encore plus barré que jadis !), la touchante Eva, etc.

Bonne cuvée, y’a pas à tortiller.

Vivement la suite

C’est parti pour la saison 4.

Et Hell on wheels continue à se bonifier !

C’est une série dont la qualité est en mode exponentiel, chaque saison enterrant la précédente.

Le show, racé et couillu, n’a désormais plus grand-chose (rien ?) à envier à Deadwood (et pourtant, ses moyens sont moindres).

Voici une quatrième saison pleine de moments forts (la scène d’introduction de Snow, le retour d’Elam, la libération des personnes emprisonnées sur ordre de Campbell, l’affaire Ruth Cole) et de plans iconiques (Bohannon enterrant son camarade, Bohannon et Durant marchant de nuit vers l’église en flammes).

Et puis les personnages de Campbell et Sidney Snow apportent une bonne dose de piquant.

Tension(s) garantie(s).

Je signe très volontiers pour la saison 5 (l’ultime) !