
EnfinJeune expert de la police scientifique de Central City, Barry Allen se retrouve doté d'une vitesse extraordinaire après avoir été frappé par la foudre. Sous le costume de Flash, il utilise ses nouveaux pouvoirs pour combattre le crime.

Enfin, j’en suis venu à bout.
Enfin, j’ai visionné tous les épisodes de la saison 1 de Flash.
J’ai tenu à aller jusqu’au bout (goût du défi ? conscience de cinéphile ? masochisme ?) et ça a été un exercice douloureux.
Un pénible marathon, un calvaire, un chemin de croix

Je crois que j’aurais préféré revoir Ogroff deux fois d’affilée plutôt que d’endurer ces 23 épisodes.
C’est dire.
Trois trucs à sauver :
01 – Des effets de vitesse plutôt sympathiques (c’est marrant deux minutes, après …

02 – La bonne idée d’avoir embauché le Flash de l’ancienne série (John Wesley Shipp et ses facettes dentaires blanc lavabo) pour jouer le père de Barry Allen.
03 – Clancy Brown (parce que Clancy Brown est toujours un bon point

Pour le reste, je tire la chasse et ça part à l’égout …
Que cette série est fade, propre sur elle, calibrée

Les personnages sont insipides. Les acteurs transparents (sauf Clancy Brown, OK).
C’est un show extrêmement mainstream, avec tout ce que ça implique de pas bien.
Un spectacle chiant comme la pluie et redondant à crever (attention, voilà le méchant de la semaine).
Un truc gavé d’influences encombrantes (X-Men, Superman, Dexter, etc.) et de clins d’œil lourdingues.
Les points qui m’ont particulièrement agacé ?
- Le casting frappé de jeunisme.
- Le côté « étriqué » des scripts (lorsqu’il se passe quelque chose à Central City, Barry / Flash connaît forcément quelqu’un d’impliqué, de près ou de loin, gentil ou méchant).
- Les arrivées des personnages dans la salle principale de S.T.A.R. Labs (la porte de ce lieu ultrasecret doit être constamment ouverte vu que l’on y rentre comme dans un moulin).
- Les fins d’épisodes avec Wells en mode « grand-méchant-gniark-gniark-gniark ».
- Un côté moralement douteux aux entournures (S.T.A.R. Labs, le Guantanamo des méta-humains ?

- L’absence de vraies respirations narratives.
- Un personnage de geek utilisé à des fins purement mercantiles (si ça pouvait attirer quelques spectateurs en plus …).
Voilà, pour moi Flash est l’un des trucs les plus nuls que j’ai vus sur petit écran (c’est dit).
Une daube !
