Page 1 sur 1

La rose et la flèche (Richard Lester - 1976)

Posté : 13.11.2020 - 08:43
par dino VELVET
Image
Après des années d'exil, Robin des Bois revient avec son fidèle ami Petit Jean à Sherwood. Dame Marianne est entrée au couvent, le Roi Richard et son frère Jean sont devenus fous, le temps de l'aventure semble définitivement terminé pour le valeureux voleur. Mais le shérif de Nottingham revient troubler la paix de Sherwood. Afin de se battre contre l'oppression et la terreur qu'inspire le shérif aux habitants, Robin rassemble ses vieux amis.
Trois pommes, bientôt fripées et pourrissantes.

Un vautour. Le charognard pousse un cri.

Voici les premières images de La rose et la flèche.

Elles apparaissent comme une note d'intention : le temps n'épargne personne et la mort nous fauchera tous.

Même les héros n'y échappent pas.

C'est tout le propos du film : opérer une distinction entre les mythes et les être humains qui se cachent derrière :idea:

A ce titre, l'une des meilleures scènes, qui pourrait pourtant sembler anodine, est celle où Robin se réveille après une nuit inconfortable passée en forêt. Son corps est courbatu, fatigué. Tout ça n'est plus de son âge.

La rose et la flèche est décidément un film à part, une initiative singulière.

On y trouve un savant mélange de mélancolie et d'humour, de belles fulgurances poétiques (l'ultime tirade d'amour de Marian, la dernière flèche de Robin) et une certaine dose de gravité.

C'est un film anti-spectaculaire (le combat poussif et épuisant contre le shérif) et étonnant (ce final bon sang !).

Une oeuvre audacieuse pour l'époque et qui le reste aujourd'hui.

J'ai aimé :)

Re: La rose et la flèche (Richard Lester - 1976)

Posté : 14.11.2020 - 19:34
par Martin K
Un film avec Audrey et Sean, ça ne pouvait pas être mauvais... :D
J'aimerais le découvrir.

Re: La rose et la flèche (Richard Lester - 1976)

Posté : 29.11.2020 - 12:10
par Rockatansky
Je sais que le film a des fans, mais entre la comédie burlesque chère à Lester et la romance passéiste, le film peine à trouver un équilibre, on oscille entre scènes sérieuses et d'autres dignes des Monthy Python, du coup j'ai eu bien du mal à accrocher sans trouver ça profondement ridicule.