De la série B pur sucre
Voilà un film pas mensonger pour deux sous : il promet du fun (Nic’ Cage contre des automates maléfiques !) et il en délivre avec une générosité indéniable (quitte à être un brin répétitif aux entournures).
Ici, le côté modeste (mais pas
cheap) est délectable. Le long-métrage est tout à fait conscient de ses limites budgétaires et s’en accommode fort bien. Il ne pète jamais plus haut que son derrière et c’est tout à son honneur.
Sans jamais sombrer dans le film de petit malin,
Willy’s Wonderland s’avère astucieux, hardi (les dialogues de Cage) et mystérieux (l’identité du personnage principal).
Kevin Lewis utilise parfaitement sa tête d’affiche, seul acteur à même de jouer ce rôle (ou du moins à l’incarner aussi bien).
La folie de l’acteur, son côté jusqu’au-boutiste sont ici bien exploités.
Bref, voici une friandise horrifique à consommer agrémentée de pizza et de grandes rasades de coca.
J’ai aimé
