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A l’âge de 8 ans, Ennio Morricone rêve de devenir médecin. Mais son père décide qu’il sera trompettiste, comme lui. Du conservatoire de musique à l’Oscar du meilleur compositeur, l’itinéraire d’un des plus grands musiciens du 20ème siècle.

Magique !

Ennio Morricone était un génie à plus d’un titre.

Génie de la musique (qui dirait le contraire ?), génie du cinéma (par sa capacité à appréhender les œuvres sur lesquelles il a travaillé), génie des deux (la musique de film donc).

J’ai toujours considéré qu’une bonne bande originale constituait l’âme du film.

Pour cela, et pour bien d’autres raisons encore, l’œuvre de Morricone est quelque chose de précieux qu’il faut chérir au maximum.

Ennio, c’est l’occasion de souligner sa capacité créatrice époustouflante et son incroyable vitesse de composition (un jaillissement musical qui lui a permis de signer plus de vingt BO certaines années ! ).

Malgré ce talent phénoménal, le bonhomme a su conserver, jusqu’au bout, sa discrétion et son humilité. Ça rend le personnage encore plus sympathique.

Si une part de mystère demeure après le visionnage d’Ennio (mais le génie peut-il seulement s’expliquer ?), son visionnage reste tout à fait passionnant (j’ai adoré ses passages où Tornatore filme le maestro au travail dans son bureau).

Excellent moment pour moi