Un bon concept (la transmission du mal) traité de façon … très inégaleQuatre ans après les événements d’Halloween Kills, Laurie vit désormais avec sa petite-fille Allyson et achève d’écrire ses mémoires. Michael Myers ne s’est pas manifesté ces derniers temps. Après avoir laissé l’ombre de Michael planer sur le cours de son existence pendant des décennies, elle a enfin décidé de s’affranchir de la peur et de la colère et de se tourner vers la vie. Mais lorsqu’un jeune homme, Corey Cunningham, est accusé d’avoir assassiné un garçon qu’il gardait, Laurie devra affronter une dernière fois les forces maléfiques qui lui échappent, dans un déferlement de violence et de terreur.
A un moment, j’ai presque eu l’impression que le film avait oublié sa nature (un long-métrage horrifique s’inscrivant dans une franchise initiée en 1978) pour glisser vers quelque chose d’autre (une tragédie familiale / sociale).
D’un côté, c’est une démarche relativement ambitieuse (sortir le film de son carcan), de l’autre c’est un peu décevant (on n’est pas venu pour ça).
Le film oscille ainsi entre quelques moments plutôt bien fichus (dont une excellente ouverture dramatique) et des passages plus discutables.
A l’arrivée, cette trilogie ne brille guère (surtout son second chapitre, honteux) et ne s’imposait décidément pas.
On peut penser ce que l’on veut des Halloween de Rob Zombie mais, au moins, il y avait une vision prégnante, une patte
On ne peut pas vraiment en dire autant des versions de David Gordon Green, qui restent quand même plus policées.
