![Image](https://fr.web.img6.acsta.net/r_1920_1080/pictures/22/02/24/10/53/0826142.jpg)
Un film à la fois bouillonnant et très maîtrisé.À la mort de son père, éditeur célèbre, Jeanne Drahi emménage dans la demeure familiale en compagnie de son mari, Marcel Bellmer, écrivain à succès, et de leur fille. Mais une étrange jeune fille, Gloria, va s’immiscer dans la vie de la famille et bouleverser l’ordre des choses.
C’est un huis-clos tendu, prenant, cruel. Une œuvre construite en spirale (le motif récurrent de l’escalier), un film-piège.
Un long-métrage chabrolien aux entournures, avec une belle dimension sociale.
Fabrice Du Weltz fait macérer sa poignée de personnages dans un climat de non-dits, de mensonges, de frustrations, de culpabilité.
Les acteurs sont parfaitement dirigés (cela faisait bien longtemps que l’on n’avait pas vu Poelvoorde investi à un tel point !
![Cool 8)](./images/smilies/icon_cool.gif)
Inexorable nous happe (nous mord) et nous dérange.
C’est un film qui suscite régulièrement le malaise (comme lors de cette étrange scène d’anniversaire
![Surprised :eek:](./images/smilies/icon_eek.gif)
Bref, Du Weltz prouve à nouveau qu’il est un cinéaste qui compte et ce quel que soit le genre abordé.
Du bon !