Le doublage en VF ou la valse à mille voix
Posté : 18.03.2003 - 11:06
Je vous copie un article très intéressant sur le doublage paru dans le journal 20 minutes du jour.
Ce soir, impossible d’échapper à Will Smith. Mais de «Men in Black» sur TF1 à «Wild Wild West» sur France 2, une surprise attend les observateurs : d’une chaîne à l’autre, Will Smith n’a pas la même voix française. Pour «Men in Black», c’est Greg Germain qui s’y colle.
Le comédien (révélé dans «Médecins de nuit» en 1978, et metteur en scène de théâtre) double Smith depuis ses débuts, il y a treize ans dans la série «Le Prince de Bel-Air».Mais il abandonne parfois son protégé à des confrères. A regret.«Certaines sociétés de doublage exploitent les comédiens.Je ne veux pas me laisser faire, alors je refuse». Ainsi, pour «Wild Wild West», Greg Germain a passé la main à un autre doubleur. «Que ce soit à la télé ou au cinéma, un doubleur n’est jamais propriétaire d’un rôle», explique Daniel Gall, délégué du syndicat des artistes-interprètes, secteur doublage. Quitte à déstabiliser le spectateur.
Ainsi, Robin Williams en est à sa quatrième voix fran- çaise! «Les acteurs étrangers se fichent de savoir qui les doublent», continue Daniel Gall.
Une exception : pour «Amicalement vôtre», Tony Curtis s’était assuré, par contrat, les services exclusifs de Michel Roux.

Ce soir, impossible d’échapper à Will Smith. Mais de «Men in Black» sur TF1 à «Wild Wild West» sur France 2, une surprise attend les observateurs : d’une chaîne à l’autre, Will Smith n’a pas la même voix française. Pour «Men in Black», c’est Greg Germain qui s’y colle.
Le comédien (révélé dans «Médecins de nuit» en 1978, et metteur en scène de théâtre) double Smith depuis ses débuts, il y a treize ans dans la série «Le Prince de Bel-Air».Mais il abandonne parfois son protégé à des confrères. A regret.«Certaines sociétés de doublage exploitent les comédiens.Je ne veux pas me laisser faire, alors je refuse». Ainsi, pour «Wild Wild West», Greg Germain a passé la main à un autre doubleur. «Que ce soit à la télé ou au cinéma, un doubleur n’est jamais propriétaire d’un rôle», explique Daniel Gall, délégué du syndicat des artistes-interprètes, secteur doublage. Quitte à déstabiliser le spectateur.
Ainsi, Robin Williams en est à sa quatrième voix fran- çaise! «Les acteurs étrangers se fichent de savoir qui les doublent», continue Daniel Gall.
Une exception : pour «Amicalement vôtre», Tony Curtis s’était assuré, par contrat, les services exclusifs de Michel Roux.