Elephant
Modérateur : dino VELVET
- dino VELVET
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Elephant
alors, qui l'a vu ?
j'y suis allé hier, et j'ai bien aimé
au début j'ai trouvé ça assez déroutant (presque pas de dialogues, de musique, ...) mais au fur et à mesure je suis rentré dans le trip; la réalisation est excellente et pousse l'esprit à vagabonder, assez bizarre au début mais bien plaisant au final
bref, je conseille, le film vaut assurément le coup d'oeil
j'y suis allé hier, et j'ai bien aimé
au début j'ai trouvé ça assez déroutant (presque pas de dialogues, de musique, ...) mais au fur et à mesure je suis rentré dans le trip; la réalisation est excellente et pousse l'esprit à vagabonder, assez bizarre au début mais bien plaisant au final
bref, je conseille, le film vaut assurément le coup d'oeil
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"
"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
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- right hand of doom
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- dino VELVET
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Ben comme je l' ai dit dans Top movie j' ai pas du tout accroché au " trip " comme tu dis
Avant d' aller le voir je m' attendais a quelque chose de très touchant, émouvant ect ... Mais en faite pas du tout Elephant n' est pas vraiment la pour ca, bien qu' il reste de ces films a voir au moins une fois car la mise en scène est exeptionnel






"Le monde est un bel endroit, qui vaut la peine qu'on se batte pour lui,Je suis d'accord avec la seconde partie."
perso j ai bien accroché mais je ne definirais pas elephant comme etant un film mais plutot une tranche de vie reelle... je ne sais pas si je suis claire mais bon je me comprends...
c est vrai que j ai laisse libre cours a mes pensées pendant le film me demandant si je ferais la meme chose que john, eli, ...
c est assez differentde ce qu on voit au cine et ça m a bien plu.
c est vrai que j ai laisse libre cours a mes pensées pendant le film me demandant si je ferais la meme chose que john, eli, ...
c est assez differentde ce qu on voit au cine et ça m a bien plu.
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Elephant,titre curieux,deux origines:un doc de la télé anglaise dont je sais peu sauf qu'il filmait déjà les gens de dos ,et une légende indienne,celle de cinq aveugles amenés à toucher chacun une partie d'un éléphant,et à deviner à chaque fois un objet différent,une métaphore pour dire que certains problèmes ,questions,ne peuvent être compris que dans leur globalité,si on a tous les éléments en main .
Le temps est suspendu,circulaire,croise et recroise personnages (?),plus vrais que nature,contemplés dans leur quotidien,leur routine,leur univers,l'école,lieu saint,avec son silence,ses dogmes,ses dieux et ses pariahs.
La beauté règne en maître ,habits de lumière ,visages angéliques,plans composés,ralentis,écrasante et amorale;l'émotion affleure mais ne perçe pas,désincarnée et pas à l'ordre jour,instants,fugitifs, mis à part:deux ados-meurtiers s'étreignent sous une douche,échangent un premier baiser,une autre noue ses laçets sous les colibets puis disparait,un autre est soudain assourdi par le bruit des autres,les raisons de la colère ?,un autre traverse l'école apaisé et embrasse la mort ....
La caméra suit,lèche les nuques,épouse les contours ,silhouettes frêles ou décidées,épée de Damoclès fantômatique,ouatée,comme accordant un ultime répit,la voie vers la rédemption, la neutralité (?),la distance....désarmante .
Parfois pesant,presque abscons puis soudain anecdotique,Elephant est une épure absolu,un chef d'oeuvre plastique,lavé de tout jugement( ?),porteur d'une grâce,d'une insolente élégance alors qu'on attendait d'un tel récit,la foudre,le feu et la haine .
La fusillade dérange mais pas comme on l'aurait cru,le choc est garanti .
En tout cas c'est très beau .
Et c'est peut-être aussi très fort .
Autant le dire tout net,je sais pas comment le prendre ce film....alors je brode .
Le temps est suspendu,circulaire,croise et recroise personnages (?),plus vrais que nature,contemplés dans leur quotidien,leur routine,leur univers,l'école,lieu saint,avec son silence,ses dogmes,ses dieux et ses pariahs.
La beauté règne en maître ,habits de lumière ,visages angéliques,plans composés,ralentis,écrasante et amorale;l'émotion affleure mais ne perçe pas,désincarnée et pas à l'ordre jour,instants,fugitifs, mis à part:deux ados-meurtiers s'étreignent sous une douche,échangent un premier baiser,une autre noue ses laçets sous les colibets puis disparait,un autre est soudain assourdi par le bruit des autres,les raisons de la colère ?,un autre traverse l'école apaisé et embrasse la mort ....
La caméra suit,lèche les nuques,épouse les contours ,silhouettes frêles ou décidées,épée de Damoclès fantômatique,ouatée,comme accordant un ultime répit,la voie vers la rédemption, la neutralité (?),la distance....désarmante .
Parfois pesant,presque abscons puis soudain anecdotique,Elephant est une épure absolu,un chef d'oeuvre plastique,lavé de tout jugement( ?),porteur d'une grâce,d'une insolente élégance alors qu'on attendait d'un tel récit,la foudre,le feu et la haine .
La fusillade dérange mais pas comme on l'aurait cru,le choc est garanti .
En tout cas c'est très beau .
Et c'est peut-être aussi très fort .
Autant le dire tout net,je sais pas comment le prendre ce film....alors je brode .

- Billy Budd
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vu hier, pas accroché du tout,
Film trop lent, je n'est pas aimer, j'ai seulement bien aimer le système de filmer plusieur fois la même secene avec les acteurs differents, mais c'est tous, il son vachement long les couloirs
.
Bref un film ou chacun doit faire ca propre Opinion, le mien est film Nul.
Film trop lent, je n'est pas aimer, j'ai seulement bien aimer le système de filmer plusieur fois la même secene avec les acteurs differents, mais c'est tous, il son vachement long les couloirs

Bref un film ou chacun doit faire ca propre Opinion, le mien est film Nul.


Certains naissent sous une bonne étoile... d'autres sous une mauvaise. Moi, je mène ma vie du mieux que je peux, sans me soucier de mon étoile http://clemetfred.skyrock.com
J'aime beaucoup les films de Gus Van Sant. Celui-ci ne faisant pas office d'exception. Un film froid, sans réponse et sans pour autant nous questionner, il ne dénonce ni ne juge. C'est assez difficile d'aborder un fait divers comme ce massacre, encore moins de le transformer en fiction. Je m'attendais à plus de réalisme mais la mise en scène est bien là et heureusement. Il y a une très belle scène pendant le film dans laquelle on voit John sortir du bahut et s'amuser avec le chien au ralenti. C'est finalement, un peu le climax du récit. Et cette lenteur! Mon Dieu cette lenteur si prenante. Tout le monde sait, les spectateurs j'entends bien, ce qu'il va se passer et on est là, à attendre l'irreparable. Je n'ai pas trop aimé par-contre ce pseudo suspens de la dernière scène que l'on croirait pompé d'un bon vieux Friday The 13th mais bon, il faut aussi se rendre compte que ce n'est qu'un film et que la réalité des faits même s'ils ne sont jamais mentionnés, s'est peut-être réellement passée de cette façon.
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LE film d'horreur le plus efficace que j'ai vu ces 10 dernières années.
Et je suis sérieux. Vous pouvez oublier tous les slashers et survival horrors du monde, renvoyer Freddy, Jason, Michael et consorts à leurs chères études... Aucun d'entre eux n'arrive à la cheville d'Elephant.
Réalisation très épurée, tout en flou artistique, la maîtrise visuelle est vraiment exceptionnelle (on comprend aisément pourquoi il a eu le prix de la mise en scène à Cannes). On ne s'en rend parfois pas compte, mais très souvent, l'élément principal d'un plan est soit hors champ, soit complètement hors de la focale. C'est terriblement efficace pour vous laisser imaginer ce qui se passe.
La structure narrative est aussi exceptionnelle, formant une sorte de boucle temporelle dont on ne s'échappe pas, reprenant le principe de voir une même scène selon plusieurs points de vue. Film-laboratoire, l'oeil de la caméra (très inquisiteur pour l'occasion) suit les lycéens vivre et se débattre dans le vase clos que représente une journée normale dans un lycée lambda, complètement banal, standard, correspondant aux archétypes dont on nous abreuve à force de séries télés (elles aussi standards). La métaphore de la colonie de rats qu'on étudie avec un oeil froid et clinique est à portée de main.
L'interprétation sans faille. Dont on ne sait trop si ce sont des rôles de composition de la part d'exceptionnels jeunes acteurs, ou du cinéma-réalité filmant des gamins pour un documentaire sur le lycée d'un petit bled de province... Il y a aussi quelquechose de Twin Peaks dans les couloirs du lycée déserts durant les heures de classe, comme si en plus du massacre annoncé, l'auteur nous montre le vernis social si fragile, prêt à voler en éclats. Un peu comme si cette apparente quiétude cachait un inavouable secret, que deux gamins complètement paumés se mettent en tête d'obtenir la rédemption forcée à coup de fusils automatiques.
L'horreur complète quand le massacre commence enfin, auguré de façon si progressive. Parce qu'après tout, on est aussi là pour ça. Pour "voir" comment ça s'est passé, pour imaginer le cauchemard des victimes, traquées dans les couloirs par deux machines à tuer. On sursaute d'effroi quand les coups de feu claquent au loin, dans un couloir, derrière une porte.
Un film-testament pour toutes ces victimes innocentes, gratuites, pour toutes les vies brisées, les rêves évaporés dans un nuage de poudre. Une fiction se donnant des airs de documentaire (et inversement), un exercice de style brillant, certes pas sans fioritures, mais tellement épuré qu'on n'y fait pas attention...
Un grand film.
10/10
Et je suis sérieux. Vous pouvez oublier tous les slashers et survival horrors du monde, renvoyer Freddy, Jason, Michael et consorts à leurs chères études... Aucun d'entre eux n'arrive à la cheville d'Elephant.
Réalisation très épurée, tout en flou artistique, la maîtrise visuelle est vraiment exceptionnelle (on comprend aisément pourquoi il a eu le prix de la mise en scène à Cannes). On ne s'en rend parfois pas compte, mais très souvent, l'élément principal d'un plan est soit hors champ, soit complètement hors de la focale. C'est terriblement efficace pour vous laisser imaginer ce qui se passe.
La structure narrative est aussi exceptionnelle, formant une sorte de boucle temporelle dont on ne s'échappe pas, reprenant le principe de voir une même scène selon plusieurs points de vue. Film-laboratoire, l'oeil de la caméra (très inquisiteur pour l'occasion) suit les lycéens vivre et se débattre dans le vase clos que représente une journée normale dans un lycée lambda, complètement banal, standard, correspondant aux archétypes dont on nous abreuve à force de séries télés (elles aussi standards). La métaphore de la colonie de rats qu'on étudie avec un oeil froid et clinique est à portée de main.
L'interprétation sans faille. Dont on ne sait trop si ce sont des rôles de composition de la part d'exceptionnels jeunes acteurs, ou du cinéma-réalité filmant des gamins pour un documentaire sur le lycée d'un petit bled de province... Il y a aussi quelquechose de Twin Peaks dans les couloirs du lycée déserts durant les heures de classe, comme si en plus du massacre annoncé, l'auteur nous montre le vernis social si fragile, prêt à voler en éclats. Un peu comme si cette apparente quiétude cachait un inavouable secret, que deux gamins complètement paumés se mettent en tête d'obtenir la rédemption forcée à coup de fusils automatiques.
L'horreur complète quand le massacre commence enfin, auguré de façon si progressive. Parce qu'après tout, on est aussi là pour ça. Pour "voir" comment ça s'est passé, pour imaginer le cauchemard des victimes, traquées dans les couloirs par deux machines à tuer. On sursaute d'effroi quand les coups de feu claquent au loin, dans un couloir, derrière une porte.
Un film-testament pour toutes ces victimes innocentes, gratuites, pour toutes les vies brisées, les rêves évaporés dans un nuage de poudre. Une fiction se donnant des airs de documentaire (et inversement), un exercice de style brillant, certes pas sans fioritures, mais tellement épuré qu'on n'y fait pas attention...
Un grand film.
10/10
- zetis
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- Enregistré le : 15.10.2002 - 08:38
- Localisation : En Siberie
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ben ca alors et dire que moi j'ai trouvé ca très Nul 


Certains naissent sous une bonne étoile... d'autres sous une mauvaise. Moi, je mène ma vie du mieux que je peux, sans me soucier de mon étoile http://clemetfred.skyrock.com