Réalisé par Richard Linklater.
Avec Jack Black, Mike White, Joan Cusack, Mirando Cosgrove...
Film américain.
Genre : Comédie
Durée : 1h 48min.
Mon avis :
Rock academy... Je ne sais pas qui pond les titres de film en version française, mais la personne en question est terriblement douée. Non seulement il change un titre qui n'aurait pas dû l'être mais en plus, il lui accole le mot "academy"... Terme paradoxalement non français, venant tout droit de notre bonne vieille télé-réalité endémolisée.
School of rock est une comédie sur le rock réalisé par Richard Linklater que l'on a pu voir dernièrement à la tête de Scanner Darkly et Fast food nation. Pas un film culte sur le rock (loin de là), plutôt un divertissement gentillet avec quelques qualités et beaucoup de défauts. Jack Black symbolise d'ailleurs à lui tout seul ce film. Portant à bout de bras son personnage ainsi que l'intrigue, l'ancien chanteur du groupe de rock Tenacious D. en fait parfois un peu trop ! Passant du burlesque au grotesque sans vraiment s'en rendre compte, il transforme de temps à autres le film en une comédie pour ados bien dommageable. Car, sur le fond, si ce Sister act version rock n'a rien d'original, on apprécie néanmoins la nostalgie musicale qui se dégage de l'ensemble. La bande originale vaut d'ailleurs le détour et Jim O'Rourke (producteur des Sonic Youth) n'y est pas étranger.
Un film malheureusement dans l'air du temps !... Car, les gamins aujourd'hui ne veulent plus être pompier ou medecin, mais star ! On leur fait croire qu'il suffit de suivre un cour pour être aussi bon que ceux qui se sont arrachés pendant des années. Mais malheureusement, la musique et tout particulièrement le rock, la rage et la colère, ça ne s'apprend pas, ça se vit. Alors oui, ce School of rock me fait penser à la tendance musicale actuelle. Messieurs les ados pré-pubères de Naast, votre film de chevet doit être celui là. Pas innovant pour un sou avec vos faux airs de Strokes (j'ai bien dit "faux airs" car la comparaison est limite insultante), voilà le pavé est lancé ! En plus, le rock franco-parisien a des relent de bourgeoisie qui ne me plait guère (encore un point commun avec nos petits écoliers de School of rock...) Qu'elle est loin la boue de Woodstock...
