En spectateur bien consciencieux, j’ai revu
Iron Man 1 et découvert
Iron Man 2 à vingt-quatre heures d’intervalle.
C’était hier soir et avant-hier soir.
Résultat des courses : je n’arrive pas à m’emballer pour cette franchise, un état de fait d’autant plus valable avec ce second opus
Scénario bordélique. Les nombreuses sous intrigues (concurrence de Stark Industries, résurgence de la figue paternelle, histoire de vengeance from Russia, empoisonnement progressif de Stark au palladium, rapports entre Iron Man et l’armée US, le SHIELD, etc.) se mélangent n’importe comment.
Comme sur le premier volet, on écope d’un bad guy sous-exploité joué par un acteur que l’on sait capable de beaucoup mieux.
Méchant pourtant intéressant dans la mesure où il tranche bien avec Tony Stark / Iron Man. Pauvreté versus richesse (lutte des classes ?), côté sale et cyberpunk contre aspect propre et high-tech, etc.
Des scènes d’action décevantes (je préfère largement celles du premier) et, globalement, une réalisation pas terrible signée John Favreau, metteur en scène pas terrible (regardez bien sa filmo) qui, paraît-il, est doublé d’un beau con (pas sûr que son rôle de petit chef salaud dans un épisode de
My name is Earl soit un rôle de composition …), du moins il en a la tête (le garde du corps de Stark, de plus en plus présent à l’écran, c’est lui) et m’en donne l’impression. Je le sens pas ce gars-là …
Putain, ils nous ont sucré l’excellent Terrence Howard (comédien précis qui me fait toujours penser à un croisement entre Denzel Washington et Benicio Del Toro) pour le remplacer par le fadasse Don Cheadle ! Pas glop. En même temps, vu la qualité du produit fini, on se dit que Howard est sans doute un homme de goût …
Quelques bons points tout de même :
- raccord parfait entre la fin du premier volet et le début du second
- un Stark au côté bling bling et hâbleur bien géré
- Robert Downey Junior (l’un des plus beaux revenants d’Hollywood !) impeccable dans le rôle titre
- des effets spéciaux au poil (la valise-armure, waouh !

)
- le charme délicat de Gwyneth Paltrow (qui éclipse largement la sensualité débordante de Scarlett Johansson !)
A l’arrivé, un blockbuster de super héro beaucoup moins convaincant que d’autres. Trop superficiel.
Une grosse friandise qui manque de saveur. Un Hollywood chewing-gum light.
Assez divertissant mais moyen, très moyen
