Le monde, la chair et le diable (Ranald MacDougall - 1959)

[dino VELVET]

Après un éboulement au fond d'une mine en Pennsylvanie, Ralph Burton attend des secours qui n'arrivent pas et finit par se libérer seul des décombres. De retour à la surface, il découvre que toute trace de vie humaine semble avoir disparu après le passage d'un nuage radioactif. En route pour New York, il traverse des avenues désertes, s'organise et récupère ce dont il a besoin dans les magasins, tirant derrière lui un chariot au pied des gratte-ciels abandonnés... Est-il vraiment le seul survivant de l'humanité ?

Lien IMDb : http://www.imdb.com/title/tt0053454/fullcredits#cast

J'ai trouvé ça en fouinant un peu sur Allociné, le film sort (c'est une reprise, prévoir 1 ou 2 salles donc ... ) le 30 mai 2007.

Pas de DVD français à priori ...

Dans tous les cas, ça m'a l'air fort sympathique (les visuels poutrent sévère ! ).

Quelqu'un l'a vu

[creepers]

cette image est sublime !!!

[dino VELVET]

Clair.

Je ne serais pas surpris d'apprendre que Danny Boyle a vu ce film ...

Moi qui adore les ambiances urbaines désertes et post-apocalytpiques, ce film me botte au plus haut point

[creepers]

Je pensais pareil pour l'inspiration pour "28 jours plus tards"... mais bon je risque pas de le voir celui là si il n'y a pas de sortie autre que sur Paris ou de galette Z1 ou 2...

[dino VELVET]

Zone 1, je sais pas mais il y aura peut-être une sortie zone 2 après cette reprise (j'y crois moyen mais bon, l'espoir fait vivre ...)

[dino VELVET]

Cinq ans plus tard ... le film sort enfin en DVD

C'est le 7 novembre dans la collection "Les introuvables" de la Fnac.

Préco pour moi

[BouBout]

Je ne connais pas.
C'est vrai que le pitch a l'air sympathique.

J'attends de lire ta critique.

[dino VELVET]

Déception !

Film moyen.

Un potentiel énorme malheureusement inexploité

Pleins de défauts qui, j’ai l’impression, tiennent surtout à l’époque (nous sommes en 1959).

Une certaine culpabilité à balancer des scènes sans dialogues (du coup, on se retrouve avec un personnage principal qui a tendance à parler tout seul !) et

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à n’avoir qu’un seul personnage (on passe assez rapidement à deux, puis à trois protagonistes).

Une tonalité beaucoup trop légère (la romance à deux balles … ).

Globalement, un aspect cucul, coincé (on sent que la libération sociale de la fin des sixties n’est pas encore passée par là).

Après, le film a quand même des qualités :

- Une photo noir et blanc pas dégueulasse.

- Quelques très jolis plans de rues newyorkaises complètement désertes

- Des matte paintings soignés.

- Un scénario qui tire à boulets rouges sur le racisme et la misogynie (c’est d’autant plus remarquable à l’époque).

- Un sous-texte sur le péril atomique qui a le mérite de ne pas sombrer dans le discours de propagande anticommuniste pourtant bien prégnant alors.

- Un côté matriciel évident (Je suis une légende, Le survivant, ou 28 jours plus tard paient clairement leur tribut au film de Ranald McDougall).

Malgré ça, on reste loin du chef-d’œuvre oublié que j’espérais découvrir.